Le Second Parchemin [Quête ouverte sous mp]

Une nouvelle fois, Klaedr se tenait assis dans son bureau, la tête dans les livres comme à son habitude il réflechissait sur les aléas de la vie et sur bien d'autres choses. Il était donc assis là ne sachant que faire de plus. Beaucoup de tracas lui parcouraient l'esprit depuis la découverte du premier parchemin et les échanges qu'il avaient avec Elhandil ne faisait que passer de la pommade sur une déchirure qui ne pourrait jamais cicatriser. Le Dux était désormais un homme, ou plutôt un Nain, désabusé attendant autre choses. Il se devait pour ceux qui l'avaient suivi de poursuivre la Quête, cette quête de pure connaissance mais il avait peur en découvrant le second parchemin d'apprendre d'autres secrets qu'il auraient mieux valu laisser caché. Il ne pouvait toutefois pas abandonner ce qui lui avait rendu la vie, il se devait de continuer le chemin, il se devait d'arpenter la voie et de n'en plus jamais ressortir...

Se relevant de sa chaise, le Dux se mit à faire les 100 pas dans son bureau, on pouvait voir sur le bureau le parchemin découvert sur l'île des Anciens, le 1er des 7 Grands parchemins. Le Nain l'étudiait depuis déjà une dizaine de jours, cherchant des messages cachés, des codes dans le texte mais il n'avait encore rien trouvé. Il piétinait sur cette piste et donc, marchant dans son bureau il se questionnait, cherchant à savoir où pourrait se trouver le 2nd parchemin. Il tournait en rond dans cette pièce confortable mais sobre où une atmosphère studieuse règnait en reine. Klaedr avait accumulé au cours de sa courte vie des centaines d'ouvrages traintant de tout, de botanique, de philosophie et de bien d'autre choses encore. Tous ces livres, il les avaient lu et se rémemorant un à un tout ceux là il ne trouva aucune autre piste. Il n'avancait pas et avait l'impression de chercher en vain. peut être la voie l'avait abandonné, peut être sans le vouloir ses actes l'avait égaré et peut être que plus jamais il ne pourrait connaître la félicité qui avait accompagné ses pas...

Le Nain ne trouvant pas de solutions et se rendit sur son fauteuil qui était adapté à sa taille, il s'assit donc confortablement et ferma les paupières...

Citation :: L'eau coulait lentement sur la colline, descendant dans un vallon proche puis le ruisseau se transformait en rivière devenant un fleuve puis une mer ou un océan. Les oiseaux voilaient haut dans le ciel dans un endroit utopique où les guerres avaient quitté les terres et où les prospèraient ceux qui savaient être heureux. Cet endroit n'existait pas ou n'existait plus. Cet endroit n'était qu'un rêve et à travers les yeux d'un faucon, Klaedr voyageait dans ce monde magique. Klaedr volait à travers les nuages, rejoignant les sages...

Le Dux ouvrit les yeux, il regarda autour de lui, cet étrange rêve n'en était en réalité pas un, c'était un message que peu pouvait comprendre et que même le Nain avait du mal à appréhender. L'obscurité laissait peu à peu place à la lumière, mais cette lumière était voilè par un nuage que rien ne pourrait faire partir si ce n'était le travail et la persévérance. Klaedr ne savait toujours pas où se rendre il savait simplement ce qu'il cherchait à présent...

Le Nain était assis dans la grotte où il avait tendance à se rendre quand il voulait se ressourcer. Cette grotte était inconnue et invisible aux yeux des autres. Seul lui pouvait parfois s'y rendre et encore parfois la voie lui restait cachée et alors tournant en rond Klaedr ne trouvait pas l'entrée et se sentait floué par tant de mystères. Dans cette grotte où la lumière pénétrait par une fissure en se reflétant sur la petite étendue d'eau, Klaedr venait s'adosser à un rocher et là il pouvait réfléchir sans aucun problème, ses idées étaient toujours ainsi plus claires. Le Dux réfléchit donc et compris on ne sait comment ce qu'il devait faire, où il devait aller et ce qu'il pouvait trouver dans le parchemin...

Deux jours plus tard

Deux jours avaient passés depuis qu'une sorte de révélation s'était faite aux yeux de Klaedr, il savait désormais où aller mais il ne pouvait s'y rendre seul. Le Cercle devait l'accompagner dans cette nouvelle aventure. D'autres pouvaient bien entendu le rejoindre et le Dux n'attendait que cela, que de nouvelles personnes s'ouvrent à la Quête. Ayant préparé ses affaires, le Nain était prêt à partir. Il avait tout prévu et il était prêt, seul lui manquait des compagnons...
Klaedr s'était donc rendu sur le port de l'île d'Eques sur le petit promontoir qu'il avait fait construire et bien entendu beaucoup de personnes étaient présentes. Il avait au préalable envoyait des scribes déposer des lettres dans les tavernes d'Aguératon pour les seigneurs désirant le rejoindre. Ceux qui le voulaient devait désormais être là et devait attendre le discours du Nain. Klaedr inspira lentement, levant ses épaules à chaque inspiration, rouvrant les yeux qu'il avait préalablement fermé lorsqu'il expirait. Puis lorsque le calme fut venu sur la place, le Dux prit la parole de sa voix si particulière, d'un chuchotement hurlant...

Le soleil est désormais à son zénith et je pense que tout ceux qui le désiraient sont désormais là. J'aimerais tout d'abord vous remercier d'être venu ici. Que dire de plus, d'habitude les discours me sont faciles, mais là je me perds dans ce que je dois dire...

Le Nain se tut, ferma les yeux et toujours les yeux fermés reprit la parole

J'ai fait un rêve, un rêve où ce monde vivait en paix, un rêve où le Cercle n'avait plus lieu d'être puisque tous les êtres vivants, des insectes aux géants cherchaient la vérité. Cette utopie m'a révélé sans que je ne sache comment la prochaine destination de la voie. Certains ici savent que nous ne sommes pas les premiers à arpenter la voie et que celle ci perdurera après nous. Et c'est ainsi que j'ai compris où nous devions nous rendre...
Le Nain rouvrit les yeux et le bleu de ceci éclata au soleil, la lègère pause qu'il fit dans ces paroles reprit presque instantanément

Il existe dans ce monde un endroit où Eques ne se rendit qu'une seul fois, cet endroit est très peu connu mais il marqua profondément sa vie et peu de gens le connaissent. Je connais cet endroit car notre père à tous en parle dans son oeuvre. Il vint un moment où Eques se rendit à l'endroit où il était né, vers une petite colline où un ruisseau coulait. Là se trouvait une petite maison qui lorsqu'il arriva était abandonné et où des toiles d'araignée commencaient à la recouvrir. Là bas Eques y resta un an. Il ne parle pas de ce qui se passa là bas. Mais je suis persuadé que se trouve là bas le second parchemin, je ne sais pourquoi. Je ne sais ce qu'il se trouve là bas, les ennemis que nous pourrions rencontrer. Je sais simplemment que se trouve là bas un texte qui nous expliquera où nous rendre plus tard, comment le Cercle vint à naître et tant de choses qu'il nous est important de savoir...

Le Dux baissa le ton de sa voix jusqu'à ce que celle ci s'éteigne sur le dernier mot. Il regarda alors l'assemblée, il savait que très peu de personnes avaient compris le sens de ces mots ou bien s'y étaient intéressés mais cela n'avait que guère d'importance tant que certains, eux, le pouvaient et l'avaient fait. Klaedr observa la populace qui se mélait aux seigneurs et et se remit à parler...

Je pars dès ce soir, lorsque la nuit sera tombée et que les étoiles nous guideront je partirais. Qui viendra avec moi ? Qui voudra vivre cette aventure ? Sachez toutefois que le retour n'est pas assuré et que le chemin même n'est pas certain, je connais notre destination finale mais le chemin jusqu'à celle ci est sombre et seul les bruits de nos pas l'éclaireront...
Qui partira avec moi ?

Klaedr termina ce que certains appeleraient un discours et ce que lui ne nommait pas, et attendit qu'un ou des seigneurs viennent se proposer.
Le Dux leva la tête et regarda le ciel persuadé qu'il serait guidé sur son chemin par ceux qui veillaient sur lui...

Sept parchemins... Le nombre qui était le plus magique d'entre tous et qui symbolise en lui-même une épreuve... Cependant, un avait déjà été trouvé.
Elhandil avait suivi le discours de son Dux et ami, Klaedr. Comment tant de sagesse pouvait être présentes dans un si petit corps ? Le Capitaine sourit. Son petit père ne partirait pas seul, en tout cas, pas sans le Fils d'Eques.
Il avança dans la lumière puis prit parole:

- Klaedr, je ne peux que te dire cela, je viens avec toi !
Qui sait ce qu'il nous attend ? Néanmoins, la connaissance a toujours des risques, et je suis prêt à les braver.
Nous nous devons d'aller de l'avant.
Klaedr, je suis avec toi !

Puis Elhandil se dirigea vers Klaedr et se plaça à coté de son ami.

Lorsque Klaedr avait aperçu Elhandil dans l'assemblée, il avait été de suite sûr que l'eques nati se joindrait à lui. Ce n'est donc avec aucune surprise qu'il vit le colonel de la garde, fils d'eques le rejoindre. Le Dux regarda autour de lui, il se savait capable d'accomplir cette quête à deux mais la connaissance devait se partager et ne pas être égoïste. Il dit donc

Nous partirons dans une lune, d'ici là vous pouvez encore nous rejoindre, nous attendrons ici sur l'île d'Eques, rejoignez nous et la connaissance s'ouvrira à vous...

Klaedr se tut et suivit d'Elhandil il alla s'asseoir un peu plus loin...

Une lune avait eu le temps de monter haut dans le ciel, de resplendir de sa beauté puis de redescendre et durant ce laps aucune âme n'avait montré le bout de son nez. Personne n'était venu, eut il fallut que la connaissance importe si peu aux hommes ? Eut il fallut que la sagesse n'existe qu'en mot et quelle ne soit qu'une supercherie ? Le Nain se leva et mit son sac sur ses épaules. Puisqu'il en était ainsi, il partirait seul avec son compère de toujours, son ami, son loyal frère d'armes, Elhandil. Avant de monter sur le bateau qui devait les ramener sur le continent, Klaedr dit au fils d'eques[i]

Une nouvelle fois nous repartons, une nouvelle fois nous retournons en quête. Mais nul doute que cette fois ci les démons ne se mettront pas sur notre passage. La foi que nous portons en cette voie nous guidera. Le tapis de la sagesse se déroule sous nos yeux il ne tient qu'à nous d'y mettre les pieds...

[i]Le Nain s'avança d'un pas et murmura dans le vent

A nouveau je me remets en route et bien que las je suis heureux d'être ici

Les deux aventuriers montèrent à bord du bateau et rejoignirent le continent sans aucune difficulté. Une fois ayant accosté, ils montèrent sur des chevaux et se mirent en route. Ils chevauchèrent ainsi quelques jours sans chemin précis à suivre avec juste une plénitude les guidant, ils fendirent les quatre vents, transpercèrent les pluies et rayonnèrent au soleil.
Puis à l'apogée du cinquième jour suivant leur départ, ils pénétrèrent dans un village étrange...

Aucun bruit, juste le silence. Aucune vie, juste la mort. Rien, juste tout. Le regard se perdant des ce village fantôme, Klaedr ne savait que penser. Il observa bien les alentours puis dit à Elhandil

Séparons nous et voyons ce que nous pouvons trouver. Retrouvons nous ici dans deux heures

Le Nain partit et se rendit dans une maison laissant à Elhandil le soin de fouiller d'autres endroits...

Après s'être séparer pour explorer les environs, Elhandil partit vers le centre du village, la où est placé le marché ou la mairie. Seulement, pas un bruit ne venait rompre le silence qui était omniprésent. Seuls les sabots de son cheval venaient modifier cette monotonie forte stressante.
Elhandil descendit de son cheval, puis pénétra dans le bâtiment principal.
Une odeur pestilentielle s'échappait du hall d'entrée, la cause de cela se voyait plus loin. Des excréments étaient semé ici et là. Elhandil traversa la pièce puis alla dans la seconde pièce, là était couchés par terre dans des positions grotesques des soldats, égorgés maladroitement ou démembrés.
Elhandil frémit devant la violence qu'à dû être leur mort...
Et leurs souffrances à ce moment là. Il passa donc à la dernière salle accessible et frémit de nouveau, mais de colère cette fois: des jeunes femmes, des fillettes, des dames âgées de plus quarante hiver, toutes étaient décapitées. Elhandil s'approcha et put, malheureusement, constater qu'elles avaient été violées. Toutes !!!

Il sortit de cette maison de l'enfer, puis gorgea ses poumons d'air pur. Elhandil se tourna vers le bâtiment puis prononça des mots de renvoi au ciel. Puis il leva la main et incendia la maison.

- Puissent les esprits de ces défunts être en paix....

Le Colonel de la Garde se tourna et vit une ombre à travers une fenêtre. Elle se cacha, mais trop tard. Elhandil entra dans la maison qui semblait normale puis gravit les marches de m'escalier. Un poignard vola jusqu'à lui, Elhandil l'évita souplement puis regarda son adversaire: un gamin de quinze hivers à peine et les yeux plein de larmes.

- Qui êtes-vous ? Vous faites parti de cette troupe d'hommes qui ont tués mes copains ??

Elhandil le regarda, surpris. Il mit les mains en avant, signe qu'il ne lui voulait pas de mal.
Puis il parla d'une voix qu'il voulait chaude et réconfortante.

- Non, je suis en voyage avec un ami. Nous venons d'arriver dans ce village et le silence qui y régnait nous à déstabiliser. Nous avons voulu vérifier...

- Vous êtes qui alors ?

- Je suis Elhandil, un voyageur parmi tant d'autres.

- Vu votre tenue, vous êtes un seigneur important... Ne me mentez pas !!

Le gamin avait une voix inflexible, où la magie jouait un rôle. Elhandil en fut surpris.

- Je ne suis guère important, prétentieux est celui qui se déclare important. Que t'es t-il donc arriver ?

Le gamin semblait être mis en confiance par la voix chaleureuse du Garde, il se mit à parler à toute vitesse. Ses mots étaient plus surprenants les uns que les autres.

- Des hommes sont venus dans notre village, cherchez des vivres. En fait, c'était qu'une petite troupe d'éclaireurs ! Ils se sont renseignés, puis sont repartis. Deux heures plus tard, ils sont revenus accompagnés de toute une armée, au moins deux cent !!! Ils ont...ils ont....

L'adolescent ne parvint pas à finir sa phrase, il était en train de pleurer. Elhandil s'approcha de lui et lui rendit son poignard. Puis il le prit dans ses bras, comme son père adoptif le prenait autrefois. Ils restèrent un moment comme cela, puis Elhandil rompa ce moment:

- Comment t'appelle tu donc, petit ?

- Mon nom est Koran, fils de Borön, forgeron de ce défunt village. J'ai pu survira grâce à ma lâcheté... Je me suis caché pendant que ma famille et mes amis se faisait tuer....

- Si tu n'étais pas vivant, qui m'aurait renseigné sur ces agissements ? Et puis, ne t'inquiète pas, si tu veux te racheter, réponds-moi.
Y a-t-il un autre village dans les environs? Où tu es de la famille ou des amis...

Le garçon paru réfléchir un peu puis lui dit:

- Oui, à cinquante lieux d'ici, un village qui se nomme Sarafï. J'ai un oncle là-bas...

Elhandil écouta les indications du gamin puis lui demanda s'il voulait les accompagné jusqu'à ce village. Koran ne se le fit pas dire deux fois, il venait avec le Garde qui avait toute sa confiance.
Le Fils d'Eques ainsi que le fils du forgeron partirent alors voir l'ampleur du fléau. Spectacle identique. Village dévasté.
Le Garde et l'enfant allèrent au point de rendez-vous avec Klaedr, le jour commençait à décliner.
Elhandil avait la tête pleine de questions, et de reflexions; le gamin avait un don pour la magie... Mais il discuterait de tout cela avec Klaedr.
Soudain, un bruit retentit, Elhandil sortit sa lame de son fourreau et se plaça devant le garçon...

Klaedr se baladant dans la ville sentait lui monter au nez une odeur fétide, une odeur de putréfaction synonyme de mort. Le Nain sentait que ce village avait des problèmes ou bien que quelque chose d'horrible y était arrivé. Il sortit donc sa hache par sûreté et pénétra dans une maison. En rentrant dans celle ci, il fit grincer la porte, un grincement strident et stressant à glacer le sang. Une faible chandelle éclairait encore la maison, le Nain s'avançant sentit son pied déraper il se rattrapa de justesse et parvint à voir l'origine de sa presque chute. Il vit alors sur le sol une véritable mare digne d'un doux endroit où prélassent crapauds et autres animaux. Du sang, du sang en abondance. Quelque chose d'horrible était arrivé ici et cela avait eu lieu il n'y a pas longtemps. Le Dux se rendit ensuite dans la salle de vie et vit là un carnage, les corps nus étaient entassés les uns sur les autres, la mort faisant l'amour à l'ancienne vie qui coulait à présent des corps. Les vers n'avaient pas attendu et déjà festoyaient comme des rois. Klaedr à la vue de ce spectacle mit sa main sur sa bouche et se décida à sortir, il n'y avait personne. Alors qu'il allait passer la porte, le nain à l'ouïe quelque peu élevée entendit un bruit étrange, une respiration saccadée, derrière lui. Le Nain se retourna alors et vit face à lui l'horreur, un monstre se dressait devant lui, tenant en ses mains deux grands cimeterres, les deux lames s'abattirent sur le Dux et celui ci n'eut que le temps de rouler vers la droite. Le tranchant lui caressa tout de même le bras et laissa comme trace de ce baiser mortel un fil sanguinolent. Le Nain après avoir roulé se releva prestement et se mit en garde. Dans cette sombre lumière, le monstre le dominait et le combat n'en était pas vraiment un. Klaedr ne faisait pas le poids, loin de là. La peur le submergea alors et le Nain se souvint de ses pires cauchemars, de son enfance en Thalésie, des meurtres infâmes des humains sur les Nains. Il se souvint de ses rêves ou plutôt de ses cauchemars. Il revit ses monstres et voilà pourquoi il avait tant peur. Jamais le Nain n'avait combattu de front ses monstres, il avait contourné le problème, avait oublié ses démons. Le Nain mit sa hache de front et se prépara à mourir lorsqu'il vit quelque chose qui n'aurait pas dû être là, une sorte de jointure entre le cou et le visage du monstre. Regagnant espoir le Nain sauta et trancha les deux bras du monstre puis il s'approcha de lui. Il l'observa et vit qu'en réalité ce monstre n'en était pas un, qu'il n'était qu'un humain portant un stupide masque. Et voilà contre qui il avait faillit laisser la vie, honte à lui! Le Nain sortit de la maison et se rendit au point de rendez vous. Entendant un bruit il se cacha et laissa le temps passer jusqu'à s'endormir. Lorsqu'il se réveilla il aperçut Elhandil avec à ses côtés un enfant, il était à deux doigts de se précipiter pour le rejoindre lorsqu'il vit dans l'ombre une lame se dégainer. Klaedr se jeta dans la mêlée en se doutant qu'Elhandil le rejoindrait. L'ennemi portait à nouveau un masque de monstre, cette fois ci encore plus horrifiant... Klaedr fit tourner sa hache et se précipita...

Elhandil poussa le jeune homme vers le mur, puis alla à la rencontre de cette horreur avec Klaedr. Il feinta vers la gauche, puis fit remontée son épée vers la gorge de son ennemi. La hache de son ami nain vint ouvrir le bras de l’homme masqué. Puis la lame d’Elhandil siffla vers le visage masqué…
Cependant, l’homme au masque recula et cela lui fendit seulement le masque en deux.
Stupeur et étonnement.
Une femme !! Cheveux blonds, yeux bleus ; visage fin, toutes les caractéristiques que l’ont attendrais chez une courtisane..
Sauf que celle-ci était armée ! Et semblait animée d’une frénésie meurtrière…
Elhandil fut troublé. Il trébucha, et la femme en profita pour lui planté l’épée dans le torse d'Elhandil.
Le seigneur vit son sang jaillir... Elle avait touché l’artère….
Klaedr dévia le coup fatal qui allait décapiter Elhandil.
Le Colonel sortit de sa torpeur puis se soigna grâce à un sort, cependant, la douleur était atroce malgré le sort soignant...
Cependant, son énergie n’était plus au même niveau. Il incanta :

- Mahïl Tyr Chyaur !

Des mailles d’énergie jaillir des mains d’Elhandil, faisant prisonnière la femme. Elle jura, puis lança une réplique singlante laché sur un ton cinique:

- Alors, on ne sait même pas se defendre face à une pauvre femme ?

Elhandil fut étonné du ton employé par cette dame qui était charmante... Il allait laissé Klaedr répondre, il était trop occupé à se plonger dans la regard hypnotique de cette demoiselle...

Klaedr ne fut pas surpris lorsque le masque tomba, il s'attendait à découvrir une nouvelle fois un humain. Le fait que ce soit une femme ne le gênait pas, elles étaient encore plus vicieuses dans leurs manières que les hommes.Voyant qu'Elhandil n'avançait pas, qu'il ne faisait rien comme hypnotisé, le Nain s'avança et débuta l'interrogatoire...

Qui êtes vous ?
Cela ne vous regarde pas
Qui êtes vous?
Un cauchemar sur les plaines
De quel groupe faites vous partie?
Des faucons noirs

Les questions et réponses se succédèrent ainsi durant plus de deux heures durant lesquelles le Nain appris que les monstres aux masques faisaient parti d'un groupe qui tentait de répandre le chaos sur Aguératon, la jeune femme s'y était retrouvé lorsque ses parents étaient morts étrangement, les faucons l'avaient ensuite récupéré et formé. A l'entendre relater les faits, Klaedr était persuadé qu'en réalité c'était les faucons eux mêmes qui avaient tués les parents de la jeune femme. Quoi qu'il en soit, le Dux ne dit rien de ses intuitions et lorsque la femme leur révéla l'endroit où était caché les brigands il arrêta l'interrogatoire. Il se tourna ensuite vers Elhandil et lui dit

Elhandil réveille toi et arrête de l'observer comme ça ! Nous allons nous rendre vers l'ouest au château des faucons noirs. Nous devons les empêcher de nuire à nouveau, cela nous éloignera de notre route mais... Nous ne pouvons nous détourner de cette tâche. Allons y, d'accord ?

Le Nain se tut et comme à son habitude, sans attendre de réponse il était en route, tenant dans ses mains la corde qui retenait liées les mains de la jeune femme qui s'appelait...

- Kalista !
- Est-votre véritable nom ?
- Que veux-tu donc que cela soit, bouffi !

Elhandil était vraiment perdu...
Comment autant de méchanceté pouvait être présente dans un si beau corps ? Il n'aurait certainement jamais la réponse... Après l'interrogatoire de Klaedr, Elhandil avait comme immerger d'un rêve lorsque celui-ci commença à partir. Les yeux de la femme l'hypnotisait, il plongeait en eux et n'en ressortait pas indemne. Ils étaient partis avec Koran, a qui Elhandil avait placé tout autour de lui des sortilèges visant à le protéger...
Elhandil jeta un regard à son ami, puis demeura silencieux tout le long du chemin.
Ils traversèrent plusieurs villages, tout aussi pauvres et dévastés les uns que les autres. Contrairement à Koran, qui semblait sur le point de pleurer à chaque fois, Kalista portait un regard moqueur sur tout cela, comme si les malheurs des gens lui glissaient dessus...
Au bout d'une énième remarque désobligeante, Elhandil lui jeta un regard navrée puis la fit sombrer dans un sommeil lourd, pour que ses compagnons et lui-même puissent enfin avoir la paix. Le voyage continua alors dans le silence. La nuit arriva. Ils montèrent le bivouaque puis, après s'être assuré de la solidité des liens qui tenait la femme, ils s'endormirent.

***********

Une voix envahisait les rêves d'Elhandil, une voix charmeuse et tentatrice...
"Rejoins-moi... Pouvoir, débauche et meurtre... Vient à moi, et nous serons invincible..."
Il vit des visions, où ddes hommmes morts étaient présents, où une silhouette se tenait debout, celle-ci riait, riait d'un rire sadique. distinguer maintenant son visage. Des youx où se refletaient le Mal... Mais ce visage...

***********

Elhandil s'éveillla en sursaut, il rgarda ses compagnons puis resta éveiller jusqu'à l'aube...
L'un après l'autre, ses compagnons se réveilllèrent.. Elhandil était troublé.Ils repartirent pour une journée de voyage.
Alors que la nuit commençait à faire tombée son rideau parsemée d'étoiles, ils arrivèrent enfin en vu du château des "Faucons Noirs". Il était sur un pic, et il semblait vouloir fondre sur la troupe comme un rapace sur sa proie... Elhandil sentit un frisson lui remonté le corps... Soudain un bruit aigu retentit dans le silence du crépuscule... Une lame sortit de son fourreau, Elhandil dégaina la sienne.

Tout au long de la nuit Klaedr avait eu le sommeil agité et il avait pu observer Elhandil se battre contre ses tourments. Le Dux aurait pu le réveiller mais en faisant il aurait détourné le Fils d'eques de ses combats. Au petit matin il s'était enfin endormi avant de se réveiller quelques heures plus tard...

La nuit tombant, le château approchant, la tension montait au sein du petit groupe, les mains prêtes à bondir sur les lames au moindre bruit suspect. Ce qui arriva. Un étrange bruit, un cri strident d'agonie et une lame glissant le long de son fourreau dans une ode à l'aigu. Klaedr sortit sa hache à son tour et se rua vers l'origine du bruit. En arrivant il ne vit rien, il n'y avait personne, il rengaina sa hache et se retourna vers son compagnon

Les démons semblent peupler ces terres, ait l'oeil aiguisé Elhandil et ne sombre pas dans la démence qui habite tes rêves. J'ai foi en toi...
Reprenons la route !

Le Nain se détourna alors et s'enfonça seul dans la pénombre...

Arrivant aux portes du château, Klaedr décida de foncer droit sans réfléchir, trop sagace il oubliait parfois la force pure des armes. Il attaqua....

Lorsque Klaedr fonça sans prévenir, Elhandil jura.
En effet, son Dux avait oubli é l’enfant et la femme. Elhandil murmura à l’enfant :

- Cache-toi, ne viens pas. Je ne eux pas que tu sois blessé !

Puis il regarda la femme qui l’envoutait si facilement. Il la jugea du regard puis soupira. Il devait de nouveau l’endormir. Ce qu’il fit sans plus d’hésitation. Cela avait duré quelques secondes. Ces secondes que mis à profit Klaedr pour détruire, littéralement, les portes en bois du château.
Elhandil courras à sa suite. Puis là, surprise totale.
Une mini-armée les attendait. Elhandil murmura rapidement quelques mots puis des éclairs noirs jaillirent du ciel pour frapper le milieu de l’armée. La moitié avait été décimée, cependant, le Fils d’Eques sentit la magie réclamé son dû…

Klaedr lui lança un regard faussement courroucé, puis fonça dans le tas. Il décapitait, tuait, massacrait les ennemies. Elhandil, quand à lui, le rejoignit lentement, en tuant les quelques survivants qui pourrait les prendre à revers.
Cependant, Klaedr avait négligé ses arrières. Un homme derrière lui se prépara à lui donné le coup de grâce…

- Klaedr, derrière toi !!!

Le Dux se retourna pour voir la lame fendre l’air… Et s’arrêté pile devant son nez. Koran venait de stopper la lame avec son épée… Juste le temps qu’il fallut à Elhandil pour lancé magiquement un hallebarde dans le cou de celui-ci…
Tous les ennemis avaient été tués… Tous ?
Un ricanement semblant tout droit sortit de l’Enfer surgit en haut des compagnons…

Un cri strident à faire pâlir le crâne d'un moine. Le massacre avait été bref et rapide, les faucons noirs n'étaient plus mais le Dux faussement stupide n'avait repéré aucun personnage semblant avoir une autorité supérieure aux autres, il en déduisait donc que le chef de ce groupuscule existait toujours. Entendant le cri, il en eut la certitude, le bruit semblait venir d'en haut mais en même une étrange lueur brûlait dans les cachots, une lueur scintillante et maléfique. Le Nain regarda Elhandil puis décida de descendre dans les profondeurs de l'enfer...

Les escaliers à colimaçon s'entrelaçaient au fur et à mesure que la descente continuait, la chaleur augmentait, les parois au départ métalliques s'amenuisaient et devenaient terre. Le Dux devait avoir déjà descendu l'équivalent de deux ou trois châteaux lorsqu'à nouveau un cri se fit entendre, un horrible cri. La souffrance se ressentait, la souffrance mais aussi la haine. Un déchirement, voilà ce que signifiait ce cri...

Arrivant enfin en bas de l'escalier qui pourtant paraissait sans fin, Klaedr aperçut l'origine de tout cela...

Un corps en décomposition, pourri par la corruption, détruit par le mal, enchaîné par les démons. Qui sait ce qui était arrivé autrefois à cette homme mais aujourd'hui il ne l'était plus, c'était sûr...

Le Dux avança, s'approcha du demi cadavre et murmura quelques mots que personne n'entendit et là l'homme ou quoi que ce soit qu'il était s'endormit, stoppant cri et tourments. Klaedr de sa hache le décapita, puis prenant sa tête aux yeux moisis brûla le cadavre et jeta le tête dans un profond puits...

Klaedr se retourna alors vers Elhandil qui venait juste d'arriver, il lui dit...

Elhandil, un démon était ici, je pense l'avoir banni de ce monde mais je n'en suis pas sûr, car il a du temps pour trouver une nouvelle enveloppe. Ce démon avait presque rejoint notre monde mais quelque chose ne collait pas car l'homme semblait avoir été abandonné par une partie de l'âme, si tant est qu'il en est une, du démon. Comme si, trouvant une proie plus puissante, un esprit plus fort, le démon avait changé de cible. Nous allons devoir rester là un petit moment car il y a des parchemins déchirés au sol et je veux les lire, pour tenter de comprendre ce qui est arrivé ici. Tes yeux sont rouges, es tu sûr d'aller bien ? Tu devrais te reposer...

Klaedr observa Elhandil, pour la première fois depuis qu'il l'avait rencontré, le Dux sentait une pointe ténébreuse dans le Fils d'Eques... Cela n'était pas son problème, Klaedr espérait juste qu'Elhandil ne s'éloignerait pas trop de la voie...

Le Dux commença à ramasser des parchemins, puis les reconstituant, voilà ce qu'il put lire :

Je m'apelle Lort et il y a peu [...] J'ai alors rencontré une femme magnifique qui m'a fait miroiter de l'or et du pouvoir. Je l'ai suivit naïvement. Cette femme était un démon...
Les Faucons noirs n'étaient qu'une couverture pour le démon qui voulait du sang, toujours plus. Et lorsque [...] est tombée gravement malade, le démon l'a quitté. Durant un moment nous avons crû qu'il était partit, nous avons crû qu'enfin nous étions libre des promesses qu'il nous faisait tenir...

Un matin j'ai eu très mal au crâne, je me suis regardé dans l'eau et j'ai vu le mal dans mes yeux, j'ai écouté la voix discrète du démon, il me chuchotait des maléfices à accomplir et j'ai sombré dans la démence...

Au jour où j'écris cela, les faucons noirs sont rassemblés et nous allons recommencer le chaos. Ah ma tête, il arrive...

Stupide homme, facilement manipulé. Je vais tout détruire...[.....]

[...]Je flaire un esprit puissant, très puissant mais trop protégé, à ses côtés, un jeune homme en proie au doute et à l'incertitude, il sera à moi....

Les écrits s'achevaient et Klaedr ne comprenait pas tout, il regarda Elhandil et lui dit

Sortons de ce château de malheur

Le Nain commença à monter, laissant seul Elhandil au milieu de cette horrible tourmente...

Klaedr montait, laissant Elhandil seul.
Soudain, un hurlement se fit entendre par le Fils d'Eques. Puis il sentit quelqu'un, non, quelque chose se lancé à l'assaut de son esprit. Une chose perfide, vil et cruelle... Elhandil se concentra pour le chassé. Cela semblait marché. Pendant un moment, plus rien. Puis, dans un ouragan de pensée, la chose pénétra l'esprit d'Elhandil...
Cette chose était mauvaise, corrompu, mais pleine de connaissance. Elle essaya de prendre le contrôle d'Elhandil... Il s'évanouit.

*********

Tu es à moi ! A moi seul ! Je te donnerais force et connaissance, récompense et gloire !
C'était une voix tentante, teinté de promesse. Mais accompagné d'un violent coup.
Non ! Quitte mon corps, va-t-en, meurt, quitte ce monde !
Elhandil repoussa l'attaque puis essaya de faire sortir l'esprit de son corps.
Mon nom est Erzath, sorcier d'Outre-tombe. Laisse-moi ton âme, et tu seras roi !
Je ne veux pas de tout cela, quitte mon corps !

*********

Ainsi passa une bonne partie de la journée. Puis, Elhandil se réveilla, en sueur. Il avait réussi à vaincre le sorcier. Il ne sentait plus sa présence. Il remonta, fit un signe de la main à Klaedr, et le rejoint:

- Tu avais raison, c'est endroit est maléfique. Partons. L’esprit qui était ici n'est plus.
- Prends garde, Elhandil. Ne te perds pas, ne quitte pas la Voie...
- Non petit père, je ne la quitterais pas. Maintenant, et pour toujours.

Ils appelèrent le garçon, qui semblait choquer d'avoir tué. Koran avait versé son premier sang de son plein gré. Ils le soutinrent et repartir au campement. La femme était toujours endormie.
Elhandil fit un signe de la tête à Klaedr et alla s'installé un peu à l'écart, pour réfléchir...

Klaedr observa longuement Elhandil, il ne parvenait à comprendre d'où lui venait ces soudaines impulsions, ces soudains regards emplies d'une noirceur qui lui était jusque là inconnu. Le Dux ferma les yeux et n'y pensa plus il décida d'avancer à nouveau mais avant, il eut pour le jeune Koran une attitude inattendue, il s'approcha de lui et lui parla de son passé, avant Eques et la révélation, avant tout cela...

Regarde moi Koran et n'ai pas peur, je ne lis pas dans tes yeux de la violence je lis dans tes yeux le mot défense. Je sais que tu n'a pas tué pour tuer, tu l'a fait pour te défendre, pour te protéger et cela était la bonne solution. Lis dans mes yeux et tu verras que moi aussi j'ai malheureusement dû ôter la vie mais je ne l'ai jamais fait pour le plaisir. Ce monde est cruel et tu dois pouvoir y vivre alors n'hésite jamais à te défendre. Je l'ai fait un jour, je me suis défendu et si j'avais été aidé, tout aurait été plus simple mais voilà j'étais seul et je me suis enfoncé peu à peu malheureusement. Ne fais pas pareil, reste avec nous

Le Dux observa alors la forêt avoisinante et se décida à la traverser, les forêts étaient des lieux magiques et très intéressant tant par la faune qui y vivait que par le passé qu'elles avaient. Le Nain se retourna et dit à son compagnon

Elhandil nous partons...

Le Général se retourna et pénétra dans la forêt...

Sur le sentier qui s'articulait autour des arbres sinueux se trouvait des traces de pas en grand nombre. Une armée avait dû se faufiler à travers les bois et les traces semblaient être récentes, pourtant Klaedr ne savait pourquoi il avait l'impression qu'elles étaient très anciennes, datant d'une époque où rien n'existait, où la vie était synonyme de mort. Soudain une impression étrange se fit ressentir, Klaedr sentit sur son coup le léger vent d'une ombre, il se retourna regardant autour de lui, apeuré et intrigué, puis il reprit sa route se disant que ce n'était qu'un vague rappel du voyage précédent. Le chemin se poursuivit jusqu'à ce que la nuit tombe et la forêt qui pourtant semblait petite n'en finissait plus, les arbres devenaient toujours plus grands,gros et vieux ; Klaedr avait l'impression de remonter aux prémices de la vie tant ce voyage semblait les entraîner dans un lointain passé. Le Dux se retourna alors et regarda ses compagnons : la jeune femme dormait toujours, le jeune Koran, lui, se tenait tantôt près du Dux tantôt près d'Elhandil et ce dernier quant à lui semblait maugréer des funestes pensées...
Klaedr décida d'arrêter la route et commença à établir un petit campement, la nuit était noire et les étoiles ne parvenaient pas à éclairer la pénombre de la forêt. Et seul le léger halo lumineux du feu éclairait le visage des compagnons. Et c'est l'atmosphère lourde que tous se couchèrent près du feu, personne ne faisant bruit, tous observant la nuit qui régnait en maîtresse...

Le voyage se poursuivit jusqu'à une forêt ancienne, qui paraissait sans âge.
Elhandil était perplexe devant l'intérêt que lui portait Erzath, mais cela était fini, le sorcier était, il l'espérait, mort. Ou tout du moins reparti dans les limbes démoniaques, d'où il n’aurait jamais dû quitter.
Elhandil regarda tout autour de lui. Les arbres vénérables, anciens, et empli d'une sagesse immémoriale...
Avant de s'arrêter, une présence maléfique se fit senti. Le Fils d’ Eques n’en dit rien, ne sachant si c'était simplement son esprit ou bien réel. Cependant, cette présence avait comme quelque chose de déjà vu.
Elle s'approcha d'Elhandil comme pour le toucher, puis disparut, soudain, comme par enchantement.
Les yeux du Capitaine devinrent noirs comme la suie, démoniaque. Puis, plus rien.

Après leur arrêt, et le feu de camp allumé, les compagnons, enfin leur troupe hétéroclique, se mit autour du feu. Elhandil plaça la femme a coté du feu, sur sa droite. Elle était si belle lorsqu'elle dormait...
Koran, quand a lui, se plaça a coté du Dux. Ils mangèrent en silence. Koran alla se couché, puis Elhandil prit brusquement la parole:

- Klaedr, mon ami, écoute moi bien, ne m'interrompt point, et essaye de m'aider.
Dans la cave du château, j'ai rencontré l'esprit démoniaque, ou tout du moins, son esprit.
Il voulait que je me plie a lui, accepté sa présence en moi, tel un parasite.
Je lui ai résisté, mais je ne sais s'il çà été vaincu.
Cependant, je l'espère profondément, je ne veux pas qu'il continue à me harceler.
Ne connaitrais-tu pas un sort, un moyen pour m'aider Petit Père ?

Elhandil avait le visage empli d'une certaine panique, chose rare. Autour, l'obscurité prenait de plus en plsu son droit, vu que le feu baissait. Elhandil jeta des buches dans le feu. Dans un bouquet d'étincelles, le feu reprit, reléguant l'obscur a la deuxième place. Elhandil attendit la réponse du sage avec anxiété...

Klaedr observa Elhandil, ainsi c'était cela, un démon comment n'avait il pas pu en être convaincu plus tôt. Le Nain se retourna vers le Fils d'Eques et lui dit

Je ne peux rien y faire, seul toi peux te défendre de cela et malheureusement je ne pense pas que ce démon ait disparu. C'est à toi de le vaincre et non pas de le rejeter. Tu te dois d'être fort Elhandil, je peux t'accompagner comme je le fais depuis toujours mais c'est ton combat. Je ne te donnerais qu'un conseil, lorsque tu sentiras sa présence pense à une seule chose, une chose unique, un sentiment de préférence, un sentiment si fort que rien d'autre ne parasitera tes pensées. Voila le seul et unique conseil que je peux te donner Elhandil...

Le Dux se tut et continua à fixer Elhandil à travers les braises flamboyantes du feu...

» Le 1er Parchemin [ Quête ouverte sous Mp ]
» Une réunion secrète (Ouverte à tous sauf au membre d'Avallon'Lumbë)
» Salle numéro 2 : Sous l'eau [PV : Donjon de Globar]
» à la recherche de son passé [Quête ouverte sous MP]
» Le Second Parchemin