[Quête Skaven : Acte I] Une nouvelle Invasion?

Apprenti Nombre de messages : 22 Participation RP : 1 Inscription : 14/10/2008

Tout avait commencé en Galdérion, en son Sud, sur la plaine des cendres innombrables... Une ombre rampait, menaçante, tout ses sens dardés vers le Nord. Cette ombre devint rumeur lorsqu'elle atteint la région du Royaume des deux frères, mais personne ne pouvait qualifier ce qu'elles étaient. On perdait juste le contact avec le village voisin, qui ne laissait, une fois que quelques courageux s'étaient rendus sur place, qu'un trou sans fond sur le sol. Puis il y eu un survivant aux disparitions, mais la folie dans son regard n'avait laissé la place qu'a des propos incohérents.
La rumeur devenait de plus en plus oppressante, sans avoir toujours de nom, au fur et à mesure qu'elle se rapprochait de Gaâd Mur et de la capitale.
Puis la rumeur se transforma en murmure lorsque quelques rescapés d'un village de la plaine d'Henissaân furent recueillis par les gardes en faction à l'entrée d'Alérandir Daâh... L'ombre planante venant du Sud avait enfin un nom, que tout le monde connaissait finalement, mais que personne n'osait prononcer :
Les Skavens...

Les quatre survivants, père, mère et deux fils, étaient à bout de force, mais restaient tout de même lucides, même si ce qu'ils racontèrent au poste de garde où ils furent emmenés leur remémorèrent de sombres heures :

"Tout était calme, seigneur garde, tout était calme avant l'attaque, rien ne laissait présager à un telle cataclysme, mis à part l'absence de nouvelle depuis plusieurs jours du village de pêcheur de la crique voisine"

L'homme se tordait les mains en parlant, le regard agité de tics nerveux et affolé, comme s'il redoutait de continuer son récit... Ce fut sa femme qui continua, tout aussi nerveuse :

"Ca à commencé à la tombée de la nuit, lorsque le soleil venait de disparaître dans la mer de l'Ouest... La terre fut prise de tremblements, de plus en plus fort, puis plus rien, la nuit et son silence imposant jusqu'à que, dans la maison voisine, on ai pu entendre des hurlements étouffés... Puis c'est sorti du sol, d'abord quelques petit, puis un gros... Des êtres mi-homme, mi-rat... Ou plutôt mi-rat, mi-homme, ces créatures de cauchemar ressemblant plus à des rongeurs sur deux pattes qu'a des êtres humains..."

La femme fut prise de spasmes à l'évocation de ces monstres et éclata en sanglots, ce fut l'ainé qui continua l'horreur :

"Nous avons eux de la chance, nous avons pu nous précipiter dehors, toute la famille fêtait l'anniversaire du petit Théogan... Bref une fois dehors, nous avons vu l'horreur : la milice avait disparue, les soldats gisaient ça et là, à moitié dévorés par une masse grouillante de monstre en furie, qui se précipitait à présent sans discrétion dans les maisons, les ruelles, à la recherche de rescapés comme nous... On n'entendait plus que les râles de ces êtres mêlés aux cris de souffrances des citadins. Nous, on à eu de la chance, notre maison était au bord de la ville, nous pu nous en sortir... Mais on quittait à peine la cité que les skavens nous on prit en chasse tout les cinq..."

Le jeune homme se tut, le visage fermé, et le capitaine de la garde, comprenant la douleur de la famille continua :

"Si je comprends bien, vous avez perdu un proche dans la fuite?"

Ce fut le benjamin, Théogan donc, qui fini le récit; c'était peut-être le plus calme du groupe, même s'il devait souffrir moralement de ce massacre :

"Les méchants monstres nous on couru longtemps après, et se rapprochaient petit à petit... Puis moi je suis tombé et ils m'ont sauté dessus et on commencé à me trainer... Puis quelque chose à taper sur le rat qui me tenait, et il m'a lâché... J'ai couru vers mon papa et ma maman, sans me retourner. On est allé se cacher dans le bois à coté de la ville, et là j'ai vu qu'il manquait Lystène, ma grande sœur... Maman m'a dit qu'elle s'était perdue et qu'on la retrouverait demain, mais je savais ce qui s'était passé... Elle est allée combattre le monstre pour me sauver, et c'est elle qui s'est fait prendre... On est resté caché dans le bois jusqu'au matin, puis on est allé voir la ville; tout était cassé et en feu, plus rien ne restait, ni personne... On a cherché le corps de Lystène mais on ne l'a pas trouvé... Alors on est parti pour la capitale..."

Tout le monde autour du garçon s'était tut, plus personne ne bougeait, horrifié devant tant de haine et de violence...

La déferlante Skavens avait longtemps épargné Aguératon, mais aujourd'hui, elle se ruait à grande vitesse sur les royaumes oubliés, pour un festin de pillage...

Un homme accompagné de sa vache, traînant sa roulotte avançait à la lueur de l’aube, le soleil rouge piment l’éclairait. L’être, assit dans la roulotte conduisait l’attelage en chantonnant des chansons d’amour et paillardes, cet homme qui passait pour un rustre était en réalité quelqu’un de cultivé, en tout cas assez instruit pour savoir qu’à quelques mètres de lui se tenaient d’immenses champignons… oui, de superbes roses des prés.
L’homme arrêta son « carrosse » comme il aimait ironiquement l’appeler, et se dépêcha de faire la cueillette de ces spécimens au goût exquis
C’est seulement en remontant sur ce qui ressemblait à un tas de bois soutenu par des clous munit de deux roues sur les cotés qu’il vit une jeune femme dévêtue, extrêmement blessée ou morte.
L’homme s’approcha de la charogne en prenant soin de chasser les corbeaux des alentours, il passa ses rudes doigts autour du cou de la jeune femme et senti quelques légères pulsations : elle vivait…
L’homme amena la blessée dans sa roulotte en prenant soin de ne pas agrandir ses blessures.
A l’intérieur de la caravane, l’homme administra les quelques remèdes qu’il connaissait, tous à base de plantes, l’état de la blessée ne s’arrangeait pas, aucune réaction ne venait de sa part.
L’homme remit son attelage en chemin, espérant trouver le plus rapidement une ville ayant un médecin ou un simple soigneur capable de stabiliser l’état de cette jeune femme devenue sa protégée.

Au loin, avec un petit peu d’attention, ce que l’homme n’avait nullement. Tout son esprit était concentré sur cette mystérieuse jeune femme, donc s’il avait eu quelque peu d’attention à revendre, il aurait sans nul doute aperçu les horreurs qui, juste derrière lui avaient commencé leur funeste marche ou rampement destructif.

Apprenti Nombre de messages : 51 Participation RP : 5 Inscription : 10/04/2008

Dans une contrée lointaine,

L'homme, qu'un long voyage semblait avoir épuisé, tendit une missive d'une main tremblante.

Va te restaurer et te reposer, tu sembles en avoir bien besoin

J'ouvris la missive rapidement

Très chère nièce,

Des rumeurs circulaient depuis quelques jours déjà et hier j'ai été témoin de l'arrivée d'une famille en piteux état.
Cette fois, c'est certain, la Capitale va être de nouveau attaqué par des hordes infâmes.
Des Skavens
On sait peu de choses sur eux, à peine une apparence mi-rat mi-homme
Viens vite, j'aurai besoin de ta science du combat pour aider à défendre la Capitale
Ton oncle, Atlan

Seigneur, fallait il que la situation soit grave, pour une missive aussi courte ...

ALERTEEEEE ... nous partons dans une heure pour la Capitale

Mais madame, ce n'est pas pos..J'AI DIT UNE HEURE, la situation se déteriore rapidement.
Prenez les armes simplement, nous serons hébergés sur place par mon oncle et ses amis.

Il ne sera pas dit que nous laisserons tomber Alérandir sans combattre

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