L'analyse d'un nouveau peuple

Le vent s'agitait et l'on entendait des rumeurs, l'orc si terriblement craint par le passé, celui dont on disait qu'il se nourrissait plus de battisses que d'hommes et de femmes, celui qui effrayait même les plus aguerris des soldats, était mort. Oui, l'orc Aëwë avait été tué par des seigneurs ? non, des couards ? non plus, à vrai dire on ne sait pas trop ce qui tua cette bête sanguinaire et cela ne me rassurais pas du tout.

Un messager venu des monts brumeux me fit parvenir un vieux parchemin humide, selon lui l'hastrateur Odrouk avait établi un lien avec les créatures qui avait terrassé le monstre. Immédiatement je fis sceller mon meilleurs destrier et chevauchais le plus rapidement possible vers les terres inconnue d'Aguératon.

La méfiance fut le tout premier sentiment qui me taraudait a propos de ce voyage, était ce un piège ? et même si ce n'en était pas un, les créatures ayant vaincue Aëwë ne n'étaient elles pas encore plus incontrôlable ? fort heureusement j'habitais nous loin de ces régions désolées et il m'était toujours possible de fuir vers l'un des nombreux bastions qui composaient mon royaume.

La terre était en pleine jachère et à peine perceptible lorsque je mis pied à terre, une brume bleuâtre semblait la surplomber comme pour dissimuler les horreurs qu'elle pouvait contenir en son sein.

-Il y a quelqu'un ?! m'écris ais je alors qu'une purée de poids très dense semblait s'abattre de toute son étrangeté sur la région, étouffant et inquiétant brouillard que je m'efforçais de traverser.

BOOM

-AAAAIIIIIIIIIIIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEUUUUUUUUHHHHHHHH !

visiblement j'étais arrivé devant les portes de l'ancienne forteresse de l'orc défunt. Je toquais vaillamment.

TOC TOC TOC

Celah entendit des coups dans la porte, encore des ennemis de la légion d'Aëwë? Elle alla vite chercher Katrah pour qu'il puisse ouvrir la lourde porte en fer forgé du camp orc.

Katrah sortit et vit un homme marqué par les guerres et par la vie de guerrier, ses habits montraient qu'il n'était pas simple guerrier, mais il n'avait pas l'air méchant, juste craintif, Katrah lui demanda:

Que nous veux tu?

La porte s'ouvrit assez brutalement malgré sa masse apparente. Un personnage immense bardé de sigles tribaux se tenait derrière l'ouverture. Je levais la tête en me tenant prêt a brandir une dague forgé par mes soins au cas ou un signe d'agression se faisait sentir, très vite cette sécurité me semblait dérisoire et je la laissais de coté, bien fixée à mon ceinturon de cuir de dragon vert. La chose avait de grands yeux et ressemblait plus à l'un de ces gentils monstres dans les contes pour enfants trolls. Le regard gentil il m demanda avec une voie impressionnante et surtout très grave ce que je voulais. Malgré toute la force qu'il imposait je n'eus pas peur et lui demandait sur le ton le plus calme et diplomate que je le pouvais.

-bonsoir, messir ? et bien voila, j'ai entendu parler de la mort de l'orc Aëwë et...je voudrais savoir qui...enfin, es ce vous qui l'avez tué ?

Il parlait ma langue et devait me comprendre visiblement mai sil tourna la tête sur le coté comme intrigué par ma petitesse par rapport a lui. Le long de son immense bras une veine grosse comme mon pouce gonflait un peu. diantre, s'il le voulait en un coup de patte il m'arracherais la tête.

Katrah pris soin d'inviter le sir à s'asseoir à la table, il y avait Celah et Rahtka qui y étaient déjà assis, Katrah pris soin d'indiquer une chaise au sir qui s'empressa de s'asseoir, il avait l'air plutôt confiant, et il avait raison, aucun des chamans ne voulait se faire remarquer en tuant un seigneur de haute importance, surtout sans sommation.

_ Oui en effet, après plusieurs lunes de combat contre ses armées nous finîmes par vaincre cet orc de malheur, dit katrah calmement. Il savait se battre et surtout connaissait les ruses des plus vils serpent de Rash'lar. On entendit Celah soupirait, elle n'aimait pas trop que Katrah insulte les serpents.

_Oh excuse moi Celah, enfin je reprend, après quelques lunes nous ne purent faire autrement que d'invoquer notre dieu Gaïa la terre, à nous aider dans ce combat, et fort heureusement nos prières fut exaucés, un tsunami détruisit la moitié de l'armée d'Aëwë, et le reste, fût combattu pendant une journée entière sur un territoire sacré de nos ancêtres, non loin de l'île principales de Rash'lar...

Rahtka fit signe a Katrah de se taire d'un geste et lui demanda de s'asseoir, puis lui même se leva tranquillement. il était bien plus petit que Katrah, son corps était frêle, et sa tête paraissait bien plus grosse que son corps, en effet sa tête n'était autre que celle d'un lion, sa voix en était donc bien différente de celle d'un humain moyen mais parfaitement compréhensible fort heureusement pour le sir.

_Nous finîmes par gagner grâce à un coup de chance de la part de Celah, qui en le courtisant, le fit tomber dans un piège tendu par nous trois, qui le brûla vif, le dépeça en bref, il a passé un sale quart d'heure..

Celah regarda l'étranger et en lui souriant lui demanda:

_Mais au fait messire vous ne vous êtes pas présentés, à qui avons nous l'honneur?

j'étais étonné de cette histoire, Aëwë se serait laissé courtiser, finalement, ce qu'on disait, comme quoi il aurait un corps d'orc et un cerveau d'elfe n'étais peut être pas si véridique. Les trois créature oh combien étrange ne se reposais jamais, toujours en train de parlé de bouger, de manger...apparemment il leurs étaient impossible d'être immobile plus de quelques minutes. De ma large cape j'entrepris de sortir un bout de parchemin pour noter les coutumes et mœurs de ces trois individu. Lors de ma longue et pittoresque vie, il ne m'a jamais été possible de rencontrer des individus de ce genre. Je sortis une plume de phœnix et un petit pot d'encre verte.

-Excusez moi, peut être vais je paraitre grossier mais, d'où venez vous au juste ? Vous parlez de région, terre et lac dont je ne connais pas l'existence. Il est vrai que je ne connais pas par cœur toute les région de notre monde, et encore plus celle du continent mais je dois avoué que vous me collez là.

Je pris quelque seconde histoire de sonder s'ils étaient vexés. Puis j'enchainais.

-Votre peuple donne l'impression d'une grande différence des races connus à ce jour en Agueraton, si vous l'acceptez je pourrais prendre des notes afin que mes congénère s'informe ?

Rahtka regarda le sir s'intéresser à son peuple, cela lui faisait tant plaisir après ses années d'incompréhension et de mépris. Il prit donc la parole.

_ Nous venons des îles Rash'lar qui touche le continent ou presque, non loin du royaume des deux frères et de l'île au large de ce royaume, entre les deux se dressent une archipel qui nous a servis de refuge dans les temps anciens...

_Jadis les pratiquant Aiqua, la cour du doux et leurs partisans émirent une opposition à notre magie, trop puissance à leurs yeux. Souffla Celah

_En effet notre magie ne vient pas de notre propre force comme les mages et magiciens ou autres de ce monde, nous tirons notre puissance d'une énergie infatigable ... La terre sur laquelle nous vivons, c'est pour cela qu'ici nous devons replanter des arbres, labourer la terre etc.. Afin de retrouver du pouvoir dans ses steppes brûlées...

Rahtka reprit son souffle et répondit au sir.

_Oui vous pouvez nous questionner, nous vous écoutons.

J'écoutais attentivement ce que me disait la créature. Alors il existait des iles dont je ne connaissais pas l'existante ? il m'eut pourtant semblé avoir bien étudier la cartographie de ces contrées.

-J'ai bien connu certain de ces Aiqua, il me semblait qu'ils œuvraient pour le bien de notre monde pourtant. vous auraient ils persécutés ?

J'étais fortement étonné de leurs propos, mais je les écoutais attentivement. Chaque détails de leur comportement étaient soigneusement notés et référencés dans un précieux journal qui un jour peut être verra le grand jour. Jusqu'à présent rien de ce qu'ils pouvaient faire ne me parut choquant et j'en étais ravis, peut être nos civilisations pourraient elles coexister sans se faire la guerre après tout.

Persécuté n'est pas le mot, ils ont qualifiés notre magie d"impure", ce n'était pas vraiment des ennemis, plutôt des ignorants, ceux qui nous voulaient du mal était à l'époque à la cour du doux etc.. A l'époque ou Sorgoth Ur vit le jour, nous fûmes comparé à ce fléau car eux aussi recourait à certaines magies chamaniques.

Rahtka pris une pause pour reprendre son souffle et continua.

Nous sommes devenu un peuple fort, indépendant. Notre force est devenu immense au fur et à mesure des années, notre armée est considérable en ce qui concerne le ravage d'autre territoires...
Nos ennemis sur les archipels ont bu leur propre sang. En ce moment 10 ans après la dernière bataille dans leur capitale, la graisse humaine nous arrivent encore aux chevilles, tellement ils fûrent nombreux à être tué.

Après ses déclarations macabres Rahtka pris son baton qui avait d'étrange lueur ocre, qu'il pointa vers le sire, aussitôt le bâton devint vert.

Katrah_ Cet homme n'a aucune malveillance envers nous Rahtka, le bâton le montre bien.
Rahtka_ Je voulais en être sûr, désolé messire nous fûmes tellement attaqués ces derniers temps..

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