invitation à un voyage dans le nord

Habitué Nombre de messages : 125 Participation RP : 0 Inscription : 22/09/2008

Assis sur une rocaille, pensif, laissant le froid glisser sur mon visage.
Perdu dans mes pensées, seul, j'étais bien las, affalé sur ce roc.
Le temps passait, quelques gardes trainaient dans les environs du palais,je me trouvais dans la cité à l'extérieur du palais,
sur les Mont au Grand Nord.
J'avais envoyé une lettre, à une dame du nom de Tempora, car je l'avais aperçue quelques minutes à la taverne,
et l'envie d'en connaitre un peu plus sur elle, me faisait envie.
De plus j'avais quelque chose d'important à lui montrer, je me demandais quand elle allait arriver.
Je me mis en marche vers mon Sérail, en espérant que Tempora ne tarderait plus.

Edité par l'Académie des langues

Cela devait bien faire trois jours que je chevauchais maintenant, en direction du Grand Nord.
La raison de ce voyage? Une missive, envoyée par le seigneur Sad.
Pourquoi j'avais accepté cette invitation? J'avoue que je ne le savais point. Peut-être de la curiosité, envers ce seigneur, mais aussi envers cette région, qui m'était inconnue.

Je continuais ma progression assez rapidement, tout en veillant à ce que ma monture ne soit pas fatiguée.
Cela faisait plusieurs jours qu'elle galopait, et toujours aucun signe d'essoufflement.

La neige commençait à tomber, un vent glacial enrobait tout mon corps, signe que j'étais proche de ma destination.
Tout était blanc, couvert de neige. Tout était froid, ou semblait être froid, comme de la glace. Peu de témoignage de vie, seules quelques empreintes d'animaux polaires se laissaient deviner à travers le manteau neigeux.

Je regardais autour de moi, me laissant bercer par le doux galop de mon cheval.
Dans ma tête, je me remémorais les règles essentielles de magie, au cas où. Je ne connaissais pas vraiment cet homme, et je ne me serais pas permise d'aller à sa rencontre non armée.

Il n'y avait aucun chemin pour m'indiquer la direction à prendre, tout était recouvert. Et puis les flocons, ainsi que le vent, ne m'aidaient en rien.

Puis, une légère, très légère ombre se dessinait au loin. Je plissais les yeux pour mieux distinguer cette forme.
Aeko s'arrêta soudain, et regarda attentivement la silhouette. Je le talonnais pour aller à la rencontre de celle-ci. De toute façon, j'étais un peu perdue, et toute information, quelle qu'elle soit, était la bienvenue.
Nous nous approchâmes de l'ombre.

Au fur et à mesure de notre progression, je me rendis compte que c'était une personne, seule, qui marchait. Je m'approchais encore, et quelle ne fut pas ma surprise de reconnaître le sieur Sad. Je m'arrêtais devant lui, mis pied à terre et lui souris.

- Bonjour !

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Habitué Nombre de messages : 125 Participation RP : 0 Inscription : 22/09/2008

Cela faisait déjà plusieurs heures que je marchais, dans la brume, l'obscurité limitait mes déplacements.
Mais, je connaissais par cœur la moindre crevasse, le moindre arbre mort dans la neige, le moindre rocher ou sentier qui se montrait.
Au loin je distinguais, la ville, ma ville d'où une épaisse fumée s’échappait discrètement, je me suis mis à genoux, pour réfléchir au passé, à ce dur fléau qui hante chaque jour de ma vie.
J'étais donc à genoux, puis je posai mon épée dans la neige et la glace sur le sol , je respirais des grandes bouffées d'air froid et humide, puis à nouveau j'ôtais ma capuche pour mettre ma tête à même à quelques centimètres de la neige, en fermant les yeux, et posant ma main sur le sol froid, des souvenirs, des grandes batailles, un amour perdu, la terre me parlait à sa manière me rappelant qui j'étais réellement.

J'entendais des bruits, des bruits de pas, sans bouger mon regard se dirigea vers ce bruit, la réponse ne ce fit pas attendre ma main se plaça directement sur la lame lugubre.
Cette ombre se rapprochait, rapidement seule, pas très imposante, j'en déduisais donc que cela ne pouvait être une forme hostile.
Une fois prêt, elle m’adressa la parole en me disant un simple bonjour.
Je tournais la tête, quand je vis une un visage agréable à contempler, de belle forme gracieuse, j’ai pu alors reconnaître la belle Tempora.

Bonjour, j'espère que vous avez fait bonne route, c'est une chance que vous soyez tombée sur moi, faites attention la prochaine fois car ces terres ne sont pas digne de toute confiance, je vous montrerai demain en plein soleil quand la brume sera estompée.

Je remis ma capuche, puis remis l'épée sur dans mon dos, et me relevai. Je me rapprochais d'elle, je levais mon doigt en pointant une direction, je tournais mes yeux vers elle.

Vous voyez les ombres de ce coté? Ce sont les ombres de la ville, nous allons aller par là.
Une fois au palais je vous ferai préparer une des plus belles chambres, vous devez surement avoir besoin de repos, après une telle route. Sachez néanmoins que votre visite me fait plaisir, vraiment plaisir.
J'ai beaucoup de choses à vous dire, mais si vous le voulez bien mettons nous en marche pour le palais, car la nuit va bientôt tomber. Une fois la nuit tombée les voleurs, quelques loups, les revenants des glaces, des sortes d'araignées géantes appelées scouva trainent dans les environs.

Je la regardais, elle avait un si beau visage, puis j'attendais sa réaction, peut être voulait-t-elle rester sur les terres gelées du palais...

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J’écoutais avec attention les dires de Sad et regardais dans la direction indiquée. On ne pouvait qu’entrevoir des ombres, imposantes, qui contrastaient avec ce désert glacial.
Aeko regarda lui aussi dans cette direction. Je l’observais, à l’affût du moindre signe anormal. La tête haute, les oreilles en avant, le regard franc et curieux, il n’était point effrayé.
Mon expérience auprès des chevaux m’interdisait de ne pas les observer, car un cheval ne ment jamais à qui sait lui parler.
Je me retournais vers le seigneur et lui dit en souriant :

- J’avoue qu’un peu de repos ne me ferait pas de mal, mais la plus belle de vos chambre m’importe peu, je tiens seulement à ce que mon cheval soit aussi bien traité et nourri que moi.

Peut-être ne comprendrait-il pas pourquoi je lui demandais ça, mais au risque de passer pour une elfe folle telle qu’on en voyait de plus en plus aujourd’hui, je tenais à cette condition.
Sad se mit en route, silencieusement. Je marchais à sa suite, ma monture à côté de moi.
Après un moment calme, où seuls nos pas crissant sous la neige dérangeaient le silence, je ne pus m’empêcher de le questionner.

- Cela vous plaît-il de vivre ici ? Vous ne vous sentez pas seul parfois ?

Je regardais autour de moi, la brume cachait une bonne partie de la beauté du paysage, comme par pudeur, pour ne pas se dévoiler entièrement face à une inconnue du pays.
Malgré ça, je pouvais voir de plus en plus nettement le royaume vers lequel nous nous dirigeons, même s’il était encore loin de plusieurs centaines de pieds.

J’attendais patiemment une quelconque réponse du sieur, histoire de mieux le connaître, et peut-être qu’au fil de la conversation, nous aborderons le pourquoi de cette invitation…

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