Les Gardiens d'Ásgård

Habitué Nombre de messages : 162 Participation RP : 7 Inscription : 19/06/2008

Extraits de l’ouvrage sur la Mythologie Nördimienne, «Passage du Néant vers notre Monde » par l’Ordre des Grands Scribes Nördimiens, ouvrage de référence comportant trois Områden. Chaque Område divisé lui-même en quatre Epistlen.

Citation :: La Nördimie est le continent sur lequel nous retrouverons entre autres les territoires où les Vikings se sont établis.

Cet ouvrage ô combien important relate tous les événements de la création du monde que nous connaissons actuellement. Il parle de l’apparition des Dieux, de leur vie de leur évolution, depuis l’aube des temps jusqu’à la création du monde, notre monde. Afin de vous aider à mieux comprendre nos origines, nous vous en livrons une version résumée et condensée. Il eut été illusoire de vouloir vous en présenter l’intégralité.

Dans le but d’assurer une meilleure compréhension, le texte a bien entendu fait l’objet d’une traduction, la plus fidèle qui soit.
Nous désirions cependant lui conserver une certaine authenticité et rendre hommage à l’Ordre des Grands Scribes. Ainsi quelques termes ont été transcrits dans la langue d’origine « le Nördimien ». Un petit glossaire vous est proposé, à la fin du récit, afin que ce soit le plus cohérent possible. Le Nördimien se pratique très rarement de nos jours, seuls les plus anciens connaissent encore cette langue.

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Ordilsåt (glossaire)

Terme (pluriel) : traduction

Område (pl. Områden) : n.m. – littérature : division d’un livre, d’un ouvrage en tomes.
Epistle (pl. Epistlen) : n.m. – littérature : division d’un tome en sous parties ou chapitres.
Mörker : n.f. - obscurité.
Ljus : n.f. - lumière.
Början : n.f. - introduction, début, commencement.
Möte : n.f. - réunion, rencontre.
Olycka : n.f. - collision, accident.
Förnyelse : n.f. - renouveau, renaissance.

Område premier – Styrka et les Ordres établis

Ordre Précaire - Epistle Premier : Den Början

Bien avant l’aube des temps, il n’existait rien et rien n’existait.
Ni bien ni mal,
Ni ordre ni chaos, Ni lumière, ni ombre,
Seule régnait Styrka, une entité abstraite et invisible. Dotée d’une force incommensurable et douée d’une intelligence sans pareil. Elle était omniprésente, mais aussi insaisissable, tout comme le vent, ou encore le temps.

Citation :: Styrka (trad. force) est la Divinité spirituelle suprême par qui tout commença. Bien qu’invisible, elle est représentée par une aura de couleur bleue d’une pureté exceptionnelle, car pour les hommes de l’époque, c’était la fille du ciel.

Spoiler:

Enfin arriva l’élément déclencheur. Styrka, désireuse de se divertir, modela la matière, de telle sorte que l’existence était devenue manichéenne, où deux forces vivraient selon leurs désirs. Voici la naissance des mondes, nous l’appellerons le Början.
Occupé par deux astres, Mörker et Ljus, le vide prenait un tout nouvel aspect, chaque seconde le transformait, conséquence des actes qui se passaient sur ces planètes.

Mörker est une contrée sombre, où tout n’est qu'anarchie. Elle est occupée par une entité originelle, fille de Styrka. Ténèbres représente le mal et la dépravation. Les hommes l'imaginent par une ombre informe d'une grande laideur.

Spoiler:

Ljus est une région où tout n’est que lumière, ordre et harmonie, occupée quant à elle par une entité appelée Flamme. La seconde entité originelle créée par Styrka, incarne la beauté, le bien, et la vertu. Elle est représentée par une boule de feu d’une grande clarté.

Spoiler:

Tout séparait Flamme et Ténèbres, elles n'avaient que très peu de choses en commun, et l’une ne soupçonnait même pas l’existence de l’autre.
Les entités totalement opposées furent trop éloignées pour avoir un quelconque échange. Cependant, leurs planètes respectives se rapprochèrent inexorablement, dans un flot de tempêtes astrales.

Ordre Confus – Epistle Second : Den möte

Ce qui devait arriver, arriva. Les deux mondes, dirigés par la seule volonté de Styrka, furent assez proches pour permettre aux entités d’établir un contact, après des siècles d'immobilité.
Ce fut la rencontre, la möte. Tout d'abord, les enfants de Styrka prirent peu à peu conscience de l'existence de chacun. Curieux, ils se sentaient attirés l'un vers l'autre, désireux de savoir à qui ils avaient affaire. Ténèbres fut éblouie par la beauté, la pureté et la chaleur de Flamme. Cette dernière, quant à elle, fut effrayée par une telle laideur et une telle froideur.

Pendant ce temps, Styrka perdait de son ardeur et sentait petit à petit la force la quitter. La fin se rapprochait dangereusement et avec elle le temps de la régénération.

La lumière de Flamme éclairait de plus en plus Mörker, elle commençait à révéler une certaine beauté, longtemps cachée par la forte pénombre qui y régnait. Ainsi, le paysage se dévoilait, tel un bourgeon qui, sous les rayons du soleil, s'épanouit à vue d'œil.
La crainte que l'entité avait ressentie au départ fit, petit à petit, place à d’autres sentiments plus nobles, pareils à la curiosité, ou encore la pitié. Son éclat perdit en intensité, permettant à Ténèbres d'apprécier les effets de cette douce chaleur apaisante et bienfaitrice, pour elle qui fut si longtemps tourmentée et en proie à un perpétuel chaos...

Ordre Boulversé – Epistle Trois : Den Olycka

Dans un ultime sursaut d’énergie - mais aussi par des intentions qui restent encore inconnues - Styrka fit se rejoindre les deux mondes originels.

Le cataclysme fut d’une violence inouïe mais aussi - contradiction inexplicable - d’une grande beauté.
Lumière et pénombre se mêlèrent dans un tourbillon de couleurs.

Le bien et le mal se rencontrèrent dans une lutte sans merci, dont il semblait que personne ne sortirait ni vainqueur ni vaincu.
Ce fut interminable, Ténèbres ne parvint pas à maîtriser les éléments du mal, pas plus que Flamme ne réussit à intervenir sur les forces du bien…. Ces deux entités étaient de force égale, seule leur mère pouvait les surpasser.

Styrka venait d’accomplir l’œuvre de son destin.

Ordre Retrouvé – Epilstle Quatre : Den Förnyelse

Une fois le Grand Tumulte passé, le calme reprit le dessus. Et lentement, les éléments trouvèrent leur place. La force de Styrka si elle n’avait disparu, avait cependant perdu beaucoup de sa toute puissance.

Les deux mondes fusionnèrent donc pour en devenir un seul, réchauffé par la douce chaleur d’un astre, sphère immense et flamboyante. Styrka avait trouvé sa nouvelle place.

Commença alors une nouvelle ère faite d’harmonie et de sagesse. Flamme et Ténèbres parvinrent à s’apprivoiser l’une l’autre et trouvèrent un juste équilibre.

Et le temps continua de s’écouler, comme toujours. Les deux entités commencèrent à le trouver long ... très long ... trop long. Elles cherchèrent un moyen pour tromper leur ennui, tout comme Styrka l'avait fait quelques décennies auparavant. Longue fut leur quête, tenace fut leur persévérance... Mais l’aboutissement fut à la hauteur de leurs attentes.

Elles atteignirent l’entente parfaite, l’osmose des sentiments, la grandeur d’âme.

Et de leur union naquirent 4 enfants : Vatten, Eld, Gùrnd et Vint

Område second – Ásgård - Les Dieux

Epistle Premier : Royaume d’Ásgård

Suite à la fusion de Mörker et de Ljus, quelques fragments d'astres, éparpillés dans le vide, se regroupèrent, et créèrent à leur tour une planète : le Monde.
Il fut cependant jugé indigne pour les deux Dieux et les deux Déesses. C'est pourquoi le Royaume d’Ásgård fut imaginé. De ce Royaume, les divinités avaient vue sur le Monde, mais il leur fut formellement interdit de se rendre sur ce dernier, sous peine d’être répudiés à tout jamais.

C’est donc dans ce Royaume que les quatre enfants grandirent ensemble. Mais si beau et si grand fut-il, ils en eurent tous assez vite fait le tour. Ils finirent par tourner en rond, et trouver eux aussi le temps long, comme leurs parents.

Malgré tout, ils grandirent en puissance, mais pas en sagesse. Souvent ils échappèrent à la vigilance de Flamme et Ténèbres, se livrant à moult espiègleries d’abord entre eux, pour ensuite utiliser le Monde - encore vierge de toute vie - comme terrain d’aventure où ils firent leurs premières expériences et démontrèrent l’étendue de leur toute puissance.

Epistle Second : création des Dieux

Vatten le trouva fort sec, par conséquent il imagina, et fit apparaître les nuages ainsi que la pluie. Ces averses incessantes donnèrent naissance aux premiers ruisseaux, puis rivières, puis lacs, mers et enfin océans.

La totalité de la surface terrestre fut bientôt recouverte d’eau, et le froid qui y régnait eut vite fait de transformer le tout en un bloc de glace, au grand dam de Vatten, qui ne s’attendait pas à un tel résultat.

Vatten, Dieux de la Guerre et de l’orage. Son élément est l’eau.
Représenté par un guerrier, en tenue de combat de couleur rouge. Il tient d’une main, un glaive dont la lame a la forme d’un éclair bleu. De son autre main s’écoule une eau limpide, formant un torrent interminable.

Spoiler:

Eld trouva ce Monde trop froid à son goût et entreprit de le transformer. Il pensa fort logiquement que si l’astre flamboyant ne parvenait pas à réchauffer suffisamment le monde de l’extérieur, il eut été plus judicieux que la source de chaleur vienne de l’intérieur.
Il créa donc en son centre, une immense sphère de matière magmatique en perpétuelle fusion.

L’effet ne se fit pas attendre. Cela dépassa même toutes les attentes. La quasi totalité de la glace fondit. Seules subsistèrent deux calottes glacières en deux points opposés du Monde.

Une bonne partie de l'eau s’évapora sous l’action combinée des deux sources de chaleur, générant ainsi une nouvelle vague de nuages. L’eau ne cessa de tomber, Eld et Vatten furent complètement dépassés par les évènements, ne sachant comment stopper ce phénomène.

Eld, Dieux de la Mort et des Ténèbres. Son élément est le feu.
Représenté par un homme encapuchonné et vêtu d’une cape noire, dont on ne peut pas voir le visage. Dans une main se loge un crâne humain, dans l’autre une boule de feu aux reflets rougeâtres et jaunes vifs.

Spoiler:

Epistle Trois : création des Déesses

A la vue de la catastrophe générée par leurs frères, les deux Déesses, plus réfléchies, se résolurent à trouver des solutions.

Gùrnd entreprit de façonner la terre en faisant émerger çà et là de gros massifs rocheux avec pour effet d’ouvrir par endroit l'enveloppe terrestre permettant à l’eau de s’y engouffrer à gros bouillons.
Elle eut également l’idée de créer des vastes plaines qu’elle recouvrit d’une végétation variée, colorée et très dense, avec la particularité d’avoir besoin d’eau pour croître et se développer.

Gùrnd Déesse de la Vie et du Soleil. Son élément est la terre.
Représentée par une elfe blanche aux longs cheveux blancs, tout de blanc vêtue. Entre ses mains flotte une boule de lumière. Son éclat blanchâtre est si intense qu’il est presque impossible de le regarder sans être ébloui.

Spoiler:

Vint, fatiguée de voir perpétuellement cette eau tomber et inonder le monde, se mit à souffler de toutes ses forces. Elle venait de créer le vent et l’air. Le vent permit de rassembler les nuages, laissant apparaître le bleu du ciel et la chaleur de Styrka.

L’air permit à toute la végétation de s'accroître considérablement et de prospérer mieux encore. Certaines essences vinrent même à se mélanger pour donner naissance à de nouvelles encore plus belles et plus colorées.

Tout un processus se mit en place. Chaque chose avait une importance, et l'une ne pouvait pas exister sans l'autre. Ce processus fut simplement celui de l’éclosion de la vie.

Vint, déesse de la Fidélité et de l’Amour. Son élément est l’air.
Représentée par une femme d’une beauté extrême, légèrement vêtue d’une longue robe couleur or. Elle tient entre les bras une lyre dont semble s’échapper des notes magiques.

Spoiler:

Epistle Quatre : l’union des forces

Flamme et Ténèbres, après avoir découvert les créations de leurs enfants, surveillèrent tout ce petit monde de loin, se gardant bien d’intervenir à aucun moment. Le résultat fut plutôt encourageant et ils ne purent que se féliciter d’avoir laissé libre court à leurs imaginations.

Cependant, les dieux ne furent pas totalement satisfaits d’eux-mêmes. Ils trouvèrent tout cela fort statique et décidèrent à l’unisson d’y donner du mouvement, ce petit plus qui ferait que tout serait parfait.
Rassemblant alors toutes leurs forces, ils permirent au monde de tournoyer dans le néant autour de Styrka, dont la lumière et la chaleur baignaient alors chaque partie du monde.

Ce fut donc l’apparition des saisons tantôt chaudes, tantôt froides, des bouleversements climatiques tantôt bénéfiques, tantôt dévastateurs. Ce fut aussi l'arrivée des jours, où Styrka laissait place à la nuit.
Encore une nouvelle ère, qui vit l’émergence d’une nouvelle forme de vie : le règne animal.

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Område troisième – Les Mondes et Les Hommes

Les deux premiers Epistlen de cet Område évoquent en détail les espèces végétales et animales, leurs complémentarités, leurs évolutions et leurs adaptations.
Le troisième traite de la naissance des différentes créatures telles que les orques, elfes, gnomes mais également de l’espèce humaine.
Nous ne nous attarderons pas sur ces périodes pour aborder directement l’Epistle quatre qui traite plus particulièrement de toutes les espèces mais à une ère bien plus proche de celle que nous connaissons aujourd’hui.

Epistle Quatre : de nos jours

La mythologie Nördimienne reconnaît l’existence de quatre mondes :

Le monde Perdu – Veshel : c'est un endroit à mi-chemin entre la vie et la mort, dont personne ne peut en sortir.
Le monde Supérieur ou monde astral - Ásgård : c’est le royaume des Dieux et des Déesses.
Le monde Intermédaire – Världen : c’est le monde des vivants dont fait partie la Nördimie continent habité par les Vikings.
Le monde Inférieur ou monde sous-terrain – Fulhet : c’est le monde des morts.

L’équilibre entre les différentes espèces vivantes fut plus que fragile, et le Monde connut bon nombre de bouleversements : guerres, révolutions... Le bien et le mal se livrèrent toujours à une lutte sans merci, où personne ne sortait jamais vainqueur.
Le mal, plus que jamais desservi par l’avidité et la cupidité de plus en plus omniprésentes non seulement chez l’homme mais aussi chez les autres espèces dites intelligentes.

De tout temps il fut interdit aux Dieux d’intervenir directement sur le cours des évènements sans compromettre l’existence même du monde.

Mais ils n’en purent plus de voir tout ce gâchis, et tombèrent tous d’accord qu’il leur fallait absolument avoir des représentants dignes d’eux parmi les hommes. Des hommes d’une pureté d’âme irréprochable, dont la mission principale serait à travers les âges de :

« Maintenir l’ordre là où il règne, le rétablir là où il n’est plus »

La mission fut alors confiée au :

Clan des Gardiens d’Ásgård

C’est ici que l’histoire s’efface pour laisser place à l’avenir….

Habitué Nombre de messages : 162 Participation RP : 7 Inscription : 19/06/2008

Après ce retour dans les tous débuts de l’histoire, vous connaissez mieux l’origine et la raison d’être de cette véritable confrérie qu’est le Clan des Gardiens d’Asgard.

Vous aurez compris qu’ils ne sont ni des Dieux, ni invincibles, ni immortels. Ce ne sont que de simples être vivants, faits de chair, d’os et de sang.
Qu’ils soient Elfe, Nain, Orque, Gnome, Mage ou Humain, ils ont leurs doutes et leurs limites.

Ce ne sont que de simples mortels !

Poursuivons donc notre périple dans le passé, et faisons un bond afin d’aborder une tranche de l’histoire plus proche se déroulant en des contrées du monde tel que nous le connaissons de nos jours.

Partie I : Des légendes à la réalité : le Prologue

Ainsi les Cyclades d’Agueraton dépassèrent bien des frontières, au-delà des océans et des continents les plus lointains, jusqu’aux tréfonds des forêts les plus épaisses.
Il est de bon aloi de penser que ces récits furent, avec le temps, fortement transformés, enjolivés par quelques ménestrels en mal d’aventure et d’héroïsme ou mal interprétés par quelques scribes en quête d’inspiration.

Dans nos froides contrées Nordimiennes, il n’existe point de preuves tangibles de ces Cyclades, il n’existe pas d’écrits officiels, tout au plus quelques légendes faisant rêver les plus jeunes.

J’ai conservé quelques bons souvenirs. Notamment un jour, je me souviens très bien, c’était à l’aube de sa 13ème année, le jeune Thorvald demanda au forgeron du village de lui confectionner une lance d’Ackmodar.

« Elle doit être aussi noire que l’âme la plus noire que le mal ait jamais imaginé, mais investie du pouvoir divin » avait-il alors clamé le plus sérieusement du monde au forgeron qui l’écoutait en souriant.

Ce dernier y mit tout son savoir et tout son cœur le bougre, le jeune Viking était fier et persuadé être en possession de la vraie, tant elle était belle.
Les enfants jouaient ainsi des heures durant, chacun voulant incarner le rôle du grand Déméanéthor qui venait en sauveur aider celui que l’on nommait alors « le peuple inconnu », occire l’ennemi et combattre les forces du mal.

C’était La légende de la bête terrassée par Déméanéthor. Elle faisait la joie des gamins dont les yeux brillaient à la lueur du feu en écoutant les anciens la conter au cours des longues soirées d’hiver. Ils buvaient leurs paroles en s’imaginant aux côtés de ce grand guerrier menant son peuple vers une improbable victoire.
Il faut avouer que les anciens contaient cette légende la dépeignant comme une véritable épopée, avec véracité et un souci du détail tel que l’auditoire avait le profond sentiment d’y avoir participé. Les enfants connaissaient la légende par cœur, mais l’écoutaient encore et encore sans jamais s’en lasser.

« La bataille faisait rage, tout espoir semblait vain tant les guerriers Sorguotiens étaient nombreux et puissants. L’ennemi ne laissait aucun répit, les assauts se succédaient telles des vagues déferlantes, anéantissant tout sur leur passage. Le front reculait de plus en plus.
Beaucoup d’Agueratoniens avaient déjà péris, la terre était devenue rouge du sang versé, mais les derniers bastions n’écoutant que leur courage, tentaient, pour leur salut, de défendre leur peuple. Parmi eux, Déméanéthor, armé de la lance sacrée, semblait invincible.
La légende veut que celui qui la possède ne puisse être défait.
Il était déterminé à déloger la bête, et n’aurait de repos qu’une fois ce sombre dessein accompli…. » C’est ainsi qu’en parlait Rolven le fou, un vieux troubadour…le meilleur conteur que la Nordimie ait connu.

Nul ne sait comment l’histoire de ce monde a pu traverser les siècles et les contrées, car nul n’a jamais fait état de voyageurs venus de là-bas.
A croire que ce « bout du monde » n’avait existé ou alors uniquement dans l’esprit d’improbables démiurges.

Pure hérésie que de penser ainsi, car le commun des mortels sait fort bien que dans toute légende se cache un fond de vérité. Une légende n’est jamais que l’embellissement d’un fait réel volontairement transformé et romancé.

Une lointaine rumeur fit état d’un grand explorateur, dont le nom est tombé dans l’oubli. Il aurait séjourné dans la région des mers d’Os-Swuirland peu de temps après la grande bataille de la lance, au cours du second Cycle.

Il aurait ensuite fait d’assez longues escales dans différents Royaumes Vikings. Passages au cours desquels il laissa des traces orales du bain de sang que fut cette terrible guerre menée par Alérandir avec l’aide d’une puissante armée née de l’union des Nains, des Elfes et des Humains.
Les récits firent alors leurs chemins, la défaite de Descerdorh et des créatures du mal devint assez rapidement une légende.
Cela forçait à l’admiration de ce peuple qui a pu traverser les époques en résistant tant à l’envahisseur qu’aux forces du mal et aux épidémies.

De manière assez étrange tous les récits trouvent leurs fins à la même période, aux prémices du Troisième Cycle, au temps de la reconstruction.
Destruction et reconstruction d’un empire riment souvent avec jours meilleurs, prospérité, mais aussi avec profit, domination et appât du gain.
Cela attire donc la convoitise de certains, désireux d’aider un peuple meurtri à se redresser, mais aussi de sombres personnages mal intentionnés voyant une occasion rêvée de profiter de pauvres gens, déjà bien désorientés, afin d’assouvir leur soif de pouvoir, d’enrichissement et de conquête.

L’heure de l’exode ayant sonné, bon nombre d’expéditions furent dès lors mises sur pieds. Les Vikings sont des marins émérites et ne connaissent pas vraiment la peur.
De véritables chantiers navals se mirent en place, toutes les ressources furent consacrées à la construction de navires énormes, des knerrir, spécialement conçus pour le grand large et les très longs voyages.
Pour le reste la préparation fut assez sommaire,
Des familles, des villages entiers embarquèrent femmes, enfants, armes et bagages, et firent route vers ces contrées totalement inconnues.
Grande majorité avait des intentions louables et quittait un continent pourtant encore assez prospère pour se lancer dans une hypothétique conquête, d’un supposé nouveau monde.
Ne quittaient-ils pas la proie pour l’ombre ?
Seule certitude, ils partaient pour ne jamais revenir….

Et effectivement nul n’est jamais revenu. Du moins c’est ce que l’on pensa fort longtemps.

Bien des lustres après le grand exode, la trace d’un témoignage écrit fut enfin découverte.
En effet, un commerçant naviguant dans des mers tranquilles aurait repêché les débris d’un karfi (drakkar de petite taille) avec parmi eux un livret d’expédition. Sorte de carnet de bord dans lequel le chef d’expédition répertoriait les événements notables lors d’un voyage.

Il semble que ce livret fut dans un état de conservation quasi parfait, dans un coffret de bois dur. Les runes et épigraphes qu’il fut possible de déchiffrer étaient édifiantes. Il y était question de monstres marins terrifiants ayant englouti des navires entiers, les plus faibles furent décimés par toutes sortes de maladies inconnues mais foudroyantes.
Bon nombre d’entre eux sombrèrent dans la folie, quand ils ne furent pas anéantis lors de leurs nombreuses escales par des barbares ou autres brigands.
Sans parler des terribles tempêtes du grand large, de tous ceux qui s’égarèrent, échoués dans des contrées hostiles, les hivers qu’ils durent traverser, et nous savons combien les hivers passés en mer peuvent être meurtriers et dévastateurs.

Pas étonnant dès lors qu’aucun ne soit revenu, ont-ils seulement ne fut-ce qu’aperçu la terre promise !
L’histoire aurait très bien pu en rester là…. triste épilogue.

Partie II : Les Guerriers de la voie : l’Expédition

A quoi bon vous l’avoir narrée s’il n’y eut pas de suite, c’était sans compter sur la hargne, la ténacité d’un homme et d’une poignée de Vikings.

Cet homme c’est Thorvald, et la poignée de Vikings c’est son clan.

Le clan des Gardiens d’Asgard

Je vais donc vous conter la suite, sa suite, leur suite ! Son histoire, celle de son clan et de son peuple.

L’Epilogue fort malheureux, vous en conviendrez, mit un terme aux doux espoirs de conquête, tant et si bien que toute tentative fut avortée. L’on n'en parla plus durant de nombreux hivers, le sujet était devenu tabou, sujet de discordes.

Jusqu’au jour où cet homme, Thorvald, aidé de son clan et après mûre réflexion, décida d’envoyer une poignée des ses meilleurs guerriers, entraînés et spécialement préparés pour cette expédition suicidaire : l’ouverture de la voie vers Agueraton ! Ouverture oui mais dans les 2 sens, aller et …. RETOUR !

Dix jeunes et vaillants guerriers parmi les meilleurs de la milice furent donc recrutés.
Ils se devaient d’être robustes, mais surtout très jeunes étant donné la quasi-certitude d’un voyage fort long. Pure hérésie que d’envoyer des hommes d’âge mur, ne seraient-ils pas morts de vieillesse avant d’avoir pu mener la mission à son terme ? Toutes les éventualités devaient être prises en compte, rien ne devait être laissé au hasard.

S’en suivirent des entraînements et une préparation qui durèrent trois saisons entières sans relâche.

Deux d’entre eux furent initiés à l’art de la navigation, les mers les plus éloignées possibles ne devaient avoir aucun secret pour eux, ils devaient pouvoir garder le cap même au creux des tempêtes les plus terribles, et être à même d’éviter tous les pièges des océans tumultueux, de jour comme de nuit. Ils avaient pour mission de faire la cartographie précise du trajet.
Deux autres furent formés à la médecine, ils devaient pouvoir traiter les maux les plus connus comme les moins courants. Ils devaient connaître sans hésitation les propriétés de toutes les plantes médicinales.
Les six autres furent formés par des maîtres d’armes à toutes les formes de combats afin de devenir de véritables armes vivantes.
Tous devaient être formés afin de pouvoir survivre dans les pires conditions, les frontières de leur résistance tant morale que physique devaient être repoussées au-delà de l’imaginable. Ils devaient rendre l’impossible possible !
Thorvald, au plus profond de lui-même, était convaincu qu’un petit groupe bien entraîné aurait plus de chance qu’une armada de plouks !

Parallèlement furent envoyées de petites flottes de reconnaissance chargées d’établir des cartes maritimes. Elles devaient aller de plus en plus loin et certaines ne revenaient pas.

Les ateliers furent chargés de construire un Drakkar spécialement conçu pour l’occasion, il devait être petit, maniable, robuste, réalisé avec les meilleurs matériaux.

Mais pourquoi une telle volonté d’ouvrir la route vers ces contrées ?

La situation en Nördimie devenait de plus en plus préoccupante, les populations ne cessant de s’agrandir les ressources s’amenuisaient. Plus le temps passait, plus le risque de famines, d’épidémies, et de guerres se faisait présent, ne laissant aux grands dirigeants que peu de libertés de mouvement.
Rester et risquer une mort lente mais inévitable ou partir vers d’autres contrées plus propices. Partir…. partir…. c’est bien beau mais pour aller où ?

Le choix de Thorvald fut rapide et sans hésitation, il fallait partir !

Trois longs hivers passèrent donc, nous étions, ou plutôt ils étaient prêts. Prêts à tenter de réussir là où tant d’autres avaient déjà échoué.

Mais qui étaient-ils ? Mais tout simplement les Guerriers de la voie.

Le jour du départ arriva enfin… tout était fin prêt. Le navire avait été conçu afin de n’accepter que dix membres d’équipage mais avec un maximum de vivres, médications, matériels, armes, bref, tout ce dont ils auraient besoin pour mener à bien cette mission ô combien périlleuse. Bien que fortement chargé, son tirant d’eau était minimum afin de lui assurer une vitesse maximale, ainsi qu’une grande maniabilité.

Une petite crique presque inconnue et à l’abri des regards indiscrets avait été choisie. La mer était calme, les cieux semblaient cléments, peu de nuages, pas un souffle de vent, le soleil commençait à émerger et dardait ses premiers rayons.
Thorvald en appela aux Dieux afin qu’ils fussent avec eux également, ils en auraient grandement besoin et en étaient conscients.

Ces dix hommes portaient sur leurs épaules l’espoir de tout un peuple, ils étaient son salut, le périple de la dernière chance.

Intentionnellement, aucun ne fut élevé au grade de chef, ils étaient sur un même pied d’égalité, chacun se devait de veiller sur les autres comme sur lui-même. Ils ne devaient faire qu’un, un groupe, un esprit, une arme, un espoir, l’espoir, le dernier….

Alors que le Vanadis (incarnation de l’espérance dans la mythologie Nördimienne), c’est ainsi que fut baptisé le bateau, alors donc qu’il s’éloignait du rivage le cœur de Thorvald fut empreint d’un mélange indescriptible de croyance, de doute et d’espoir. Avaient-ils bien envisagé toutes les possibilités ? N’avaient-ils rien omis ? N’était-il pas insensé de les envoyer vers l’inconnu, vers une mort presque certaine …. Thorvald était totalement absorbé par ces pensées qui se bousculaient dans sa tête, lorsque Olrik, le plus jeune d’entre eux, prit place à la poupe, leva son glaive vers le ciel et cria dans le lointain :

« PAR Eld ! PAR Vatten ! QUE TOUS LES DIEUX D’ASGARD M’EN SOIENT TEMOINS, NOUS REVIENDRONS EN MESSAG…. DE LA DELIVR…CE OU NOUS N.. REVIENDR ……P…. »

Sa voix s’éloignait de plus en plus, jusqu’à devenir inaudible… Thorvald demeura un instant debout, songeur, les yeux perdus vers nulle part, vers cet hypothétique nouveau monde, le monde oublié.

A partir de ce moment débuta l’attente, une attente d’autant plus terrible lorsque l’on ignore la nature même de ce que l’on attend.

...

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Partie III : De l’espoir à la délivrance : le Retour

Inexorablement, le temps continua son oeuvre, la vie suivait son cours pour le peuple. Les saisons se suivirent et parurent interminables, longues, mortellement longues. Tous soutenaient leur Souverain qui montra malgré lui les signes d’un grand tourment intérieur.

Deux hivers passèrent encore, il y croyait de moins en moins, plus le temps passait, moins il y croyait. Pourtant la situation sur le continent continuait de se détériorer.

Jusqu’à ce jour :

« VOILE A L’HORIZON !!!!!!! » Hurla un des guetteurs du village.

Cette simple phrase résonna dans la tête de Thorvald comme une délivrance, il dut lutter afin de rien en laisser percevoir.
Il se dirigea donc vers la plage d’un pas assuré mais sans précipitation, pour s’apercevoir au premier coup d’œil qu’il s’agissait d’un navire marchand, il frissonna et vacilla un bref instant pour se reprendre aussitôt. Il se ressaisit, aucun navire n’était plus passé depuis longtemps, il devait y voir un signe des Dieux, un message de leur part pour le soutenir, le pousser à y croire. A cet instant, Valéria vit dans ses yeux cette petite lueur qui avait au fil du temps disparu, d’un seul regard ils eurent tous deux compris…..

L’espoir était-il à nouveau permis ?

Quatre saisons s’étaient écoulées depuis le départ des dix guerriers.
Il arriva que Thorvald se réveille en pleine nuit couvert de sueur, en proie à de terribles cauchemars.

A nouveau l’espoir tendait à disparaître jusqu’à ce jour, aux aurores, un villageois affolé, hors d’haleine fit irruption dans la taverne du village, il parvenait à peine à balbutier :
Le va….. v.. … n…..
Mais que veux-tu donc ? s’écria le tavernier
SILENCE !!!! Laissez le parler ! Hurla Thorvald à son tour.
Un nav….. vire… le va…..n….. bégaya-t-il encore.
VANADIS ! lança alors Thorvald, se rendant aussitôt compte de l’importance de ce qu’il venait de dire !
OUI, c’est ça ! soupira le villageois.

Tous les yeux se retournèrent vers Thorvald, interrogateurs, presque inquisiteurs !

Servez-lui tout ce qu’il voudra ordonna-t-il alors au tavernier.

Il se précipita dehors et s’élança vers la plage, des crampes lui tenaillaient le ventre « auraient-ils réussi » se demanda-t-il
Mais chemin faisant, il ne put s’empêcher d’envisager d’autres hypothèses certes moins emballantes, mais tout aussi plausibles ! « Combien de survivants, peut-être aucun ! Ce n’est qu’un pressentiment, rien qu’un stupide pressentiment ! » De loin il reconnut le bateau, aucun doute possible. C’était bien lui !
Cependant plus il avança, plus l’état de celui-ci l’inquiéta, il était méconnaissable, le mât ressemblait à un brin de paille, la coque était lézardée de coups. Le fait qu’il put encore naviguer relevait plus du miracle que de tout autre chose.
Par quelles horreurs avaient-ils dû passer ? Cela dépassait l’entendement ! Thorvald eut la gorge nouée à un point tel qu’aucun son n’aurait pu en sortir. Beaucoup de villageois étaient déjà arrivés sur place. Plus il se rapprochait, plus il comprit ce qu’ils disaient :

C’est un miracle…
Sont-ils vivants ?
Les malheureux, comment est-il possible ?
Ecartez-vous, laissez–les respirer !! entendit-il en enfin

« Oui ils sont vivants »pensa-t-il. Vivants… oui, mais ont-ils réussi ? La voie est-elle ouverte ? Ces incertitudes devinrent insupportables.

Quatre des Guerriers de la voie étaient revenus, effectivement bien vivants.
Enfin… lorsque je dis « vivants » il faut peser mes mots…
Leur état physique inspira rapidement de vives inquiétudes, ainsi que de nombreuses interrogations. D’où viennent-ils ? Qu’ont-ils dû traverser ? Quelles créatures ont-ils rencontrées ?
Thorvald eut un peu de peine à le reconnaître, mais un des survivants était Olrik, il avait tenu parole. Du moins le souhaitait-il au plus profond de lui-même, car ils étaient bien en vie mais ils étaient inconscients.
Bien qu’habitué aux scènes de combat les plus cruelles, lorsqu’il aperçut l’état du navire et des ses occupants, son sang se glaça !
Les Guerriers solides, robustes, francs, soignés et fiers qui l’avaient quitté à l’époque n’étaient plus que les ombres d’eux-mêmes. Malades, amaigris, le teint pâle, une barbe de plusieurs semaines. Leur épopée avait du être bien longue et parsemée de nombreuses épreuves.
Quand bien même ils auraient été conscients, lui sembla-t-il, ils auraient été bien incapables de prononcer un mot.

Une fois que le choc et l’effervescence provoqués par cette arrivée subite furent passés, bon nombre de bruits se mirent à circuler dans tous les villages du Royaume.
D’autant plus que furent découvertes, dans le Vanadis, des cartes marines établies par les hommes avec beaucoup d’exactitude.

La voie vers les Royaumes oubliés était enfin ouverte !

Partie IV : Le début de la fin : le Dénouement

Après complet rétablissement les quatre guerriers commencèrent à relater le long récit de cette épopée. Des scribes furent chargés de tout consigner avec fidélité et exactitude.
Toutes les éminences du Royaume, sages, les mages furent conviés afin d’assister aux différents témoignages.
Des cartographes étudièrent les différentes cartes afin d’établir le meilleur tracé, non pas le plus court, mais bien le plus sûr.
Tous les détails des plus importants au plus insignifiants furent consignés.

L’exode fut préparé avec beaucoup de minutie, la nouvelle se répandit dans le Royaume telle une traînée de poudre, partout furent organisées de somptueuses festivités, banquets et feux de joie.

Le sort en était jeté, les Gardiens d’Asgard et le peuple Viking se rendraient en Aguératon.

Je vous épargnerai le récit du voyage, long, pénible et meurtrier de ce peuple qui laissa derrière lui un continent baigné par la misère, le malheur, la pauvreté, la désolation et sur lequel planait une ombre de plus en plus présente, l’ombre de la mort.
Le Clan au complet eut une profonde sensation de trahison, ils avaient failli à leur devoir.

Ils débarquèrent donc par un beau matin ensoleillé sur une plage de sable blanc de l’Île de l’Emeraude, avec pour seuls témoins quelques tortues géantes égarées.

Les regards échangés furent éloquents, toutes et tous furent animés d’un même désir.

Réussir demain en Aguératon leurs quêtes échouées hier en d’autres lieux.

« Maintenir l’ordre là où il existe, le rétablir là où il n’est plus »

Ils firent partie de l’exode et de sa préparation

Thorvald le bon, Humain,Royaume de Sacoridie,
Volgix le sage, Humain, Royaume de Oralian
Uramir le fourbe, Humain, Royaume de Arïdias
Thora Telperiën, Elfe, Royaume de Terre-brune
Raoulety la brute, Humain, Royaume de Drakkar

Ils les ont rejoint depuis leur arrivée

Sachira le mage, Humain, Royaume de Nefrakt
Tempora Silyae, Elfe, Royaume d'Auyre

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Habitué Nombre de messages : 162 Participation RP : 7 Inscription : 19/06/2008

« Que les Dieux nous confèrent la grandeur de déceler ce qui est bon,
la ténacité de le soutenir et le courage de le défendre,
quel qu’en soit le prix »

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§ I Ordre

Faire honneur à notre devise. Lutter pour ce que nous estimons juste et bon. (RP)

§II Soutien

Affirmer notre stricte observance des lois qui régissent Aguératon ainsi que notre soutien au pouvoir en place, pour autant que ce dernier respecte les intérêts et le bien-être du peuple. (RP)

§III Appui

Fournir l’appui stratégique et armé nécessaire à tous les partisans de ce pouvoir. Livrer une lutte sans merci à tous ses ennemis.(IG et RP)

§IV Intégration - Reconstruction

Nous comporter en vrais Seigneurs afin d’être acceptés par tous. (RP + Taverne)
Aider le peuple Aguératonien à relever la tête afin de reconstruire un monde meilleur. (RP)

§V Extension et reconnaissance

Convertir le plus de Seigneurs possible à notre noble cause et ainsi étendre notre mouvement afin d’être reconnu par l’autorité et obtenir notre propre identité (RP - Taverne)

Chaque Seigneur Viking est maître de son Royaume qu’il se doit de développer et faire prospérer pour le bien être de son peuple et l’avenir de la Guilde. (IG)

Un Viking est commerçant avant d’être guerrier, nous privilégierons donc la négociation et les échanges façon grands Seigneurs (TROC), à la guerre et aux bains de sang que nous laisserons aux barbares. Nous saurons faire usage de nos armes si cela s’avérait nécessaire. Nous guerroyons et pillons pour notre survie pas pour notre plaisir.(Recherche Greniers)

Un membre qui subit des attaques se doit d’apprendre à se défendre (IG) et s’exercer à la diplomatie (RP). Cependant si les attaques revêtent un caractère de répétitivité ce pourra être considéré comme une atteinte au clan dont l’intégrité est menacée et une riposte sera dès lors envisagée par voie diplomatique (RP) ou par les armes. (RP + IG)

Un membre qui attaque délibérément une autre Guilde au risque de compromettre l’avenir du Clan en déclenchant une guerre recevra dans un premier temps un avertissement. En cas de récidive il pourra encourir des sanctions pouvant aller jusqu’au bannissement. (IG + RP)

Tout membre qui ne respecte pas les Pactes et Alliances conclus avec d’autres Guildes sera purement et simplement banni sans avertissement ni jugement préalable. (IG + RP)

Nul ne naît Viking, mais le devient. C’est un art, un mode de vie. Il n’est pas question d’écraser les autres peuplades mais bien de nous étendre par l’intégration et la conversion à notre idéologie. (RP + Taverne)

Notre raison d’être est donc d’étendre notre mouvement et notre idéologie afin d’assurer la pérennité du monde d’Aguératon et non pas à son détriment et ainsi rendre au peuple Aguératonien ses lettres de noblesse.

Les membres de la Guilde se devront d’être :

Respectables en se comportant comme le faisaient autrefois les vrais seigneurs tant dans les actes (IG) que les paroles (Taverne), et les écrits (RP). Ils mettront dès lors un point d’honneur pour veiller à avoir une orthographe et une déclamation correctes.

Respectueux envers les autorités et les règlements, de la Guilde mais aussi et surtout d’Agueraton. (RP + Taverne)

Braves au combat pour défendre et étendre leur royaume respectif, mais aussi pour défendre les intérêts de la Guilde. (IG)

Loyaux envers les autres Seigneurs membres de la Guilde mais aussi envers l’ennemi qui mérite notre respect même au combat. (IG)

Solidaires en s’engageant à fournir appui et assistance à tout Gardien qui le demande. (IG + RP)

Engagés dans la vie d’Agueraton (IG, RP et Taverne)

Nous ne voulons pas d’une monarchie autoritaire et tyrannique menée par un seul et unique maître.
Chacun aura droit à la parole, les décisions seront prises démocratiquement.
Cependant et afin d’éviter toute anarchie, ou débordement, la vie de la Guilde sera gérée par le Grand Conseil.

La composition, les attributions et les fonctions ne sont pas figées mais pourront être revues et adaptées en fonction des besoins et de l’évolution de la Guilde.

Dans la vie au quotidien son rôle sera organisationnel et administratif.
En cas de litige, il aura le pouvoir de trancher, son rôle sera alors décisionnel.
En cas de non respect des codes et règlements en place il aura le pouvoir de sanctionner, son rôle sera alors judiciaire
Pour toutes les décisions d’ordre stratégique ou impliquant l’avenir de la Guilde, le Grand Conseil fera autorité afin d’éviter tout mouvement anarchique.
En cas de force majeure et en cas d’urgence, chaque membre du Grand Conseil pourra organiser, décider, et sanctionner tant que cela rentre dans l’intérêt de l’ensemble des membres.

Le Grand Conseil,

Le Souverain – Actuellement à ce poste "Thorvald le bon"
Fondateur de la Guilde, c’est l’autorité morale suprême.

Le Conseillé – Poste à pourvoir
Il assiste le Souverain pour les décisions difficiles. Il aide les nouveaux Seigneurs dans la gestion de leur propre royaume.

Le Diplomate – Poste à pourvoir
Il sera le relais avec les autorités d’Aguératon, les autres Guildes ou les Seigneurs indépendants que ce soit en temps de paix comme en tant de guerre.

Le Maître d’arme – Poste à pourvoir
Il assure l’entraînement des nouveaux Seigneurs au maniement des armes, à la stratégie mais il les assiste également au recrutement de leurs propres armées.

Les Potecteurs – A ce jour, Tempora a été nommée à cette fonction

Chargés d’assurer le bon déroulement de la vie au sein de la communauté sur les contrées(forum) du clan. Ils doivent veiller à ce que les Gardiens soient respectueux entre eux mais également envers leurs hôtes.

L’adhésion à notre mouvement sera bien entendu possible et pourra se faire de deux manières dont la finalité sera la même.
Nous agirons soit par recrutement en invitant d’éventuels candidats à venir postuler dans notre « bureau de recrutement »
Mais les candidatures spontanées seront les bienvenues.

Dans les deux cas la procédure d’intégration sera la même, et une période de mise à l’épreuve sera d’application.

Devenir un Gardien se mérite, le rester est une épreuve, et mourir en tant que Gardien un honneur.

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