Aguératon - Les Royaumes Oubliés
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 les débuts de Juiffon

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AuteurMessage
Juiffon
Grand orateur



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MessageSujet: les débuts de Juiffon   les débuts de Juiffon Icon_minitimeMer 8 Avr - 16:52

C’était déjà la fin de l’été. Juiffon voyait avec inquiétude les jours raccourcir et les marronniers mûrir leurs fruits. Le beau temps s’attardait complaisamment, ciel azur et crépuscules cuivrés, comme une poule sultane à la porte de la taverne souhaitant se faire admirer encore un peu. Chaque jour enchanteur était un coup de poignard au cœur du seigneur ; bientôt le froid et ses complices –le gel, la neige, la nuit- allaient se répandre dans les rues de la capitale pour déranger, déloger, détrousser, appauvrir, affamer, voire tuer les vagabonds.

L’hiver était arrivé comme une déclaration de guerre. Brusque. Terrifiant. Avide de mort. C’est au cours d’un dimanche de décembre, un dimanche qui comme la tradition le préfigure, était fort ensoleillé et harmonieusement enneigé que Juiffon entama le renouveau de sa destinée ; la fine lueur éclairant l’esprit et le regard de son grand père vînt s’étouffer en cette douce journée. Lorsque le sinistre vagabond qu’est Juiffon eut vents de cette mort, il se hâta hors de son tas de foin qui lui servait de refuge et se rendit chez sa tante, seule personne familière encore vivante dans ce triste monde de guerres et de batailles. Alors que le seigneur frappa quelques coups sur la vielle porte de bois rongée par l’humidité et diverse bestioles, une femme l’interpela :


- Juiffon, toi ! ici !

Sa tante revenait du marché, Juiffon en se retournant, ne vit d’abord que l’extrême ressemblance avec sa mère disparue il y a maintenant quelques années, il eut un mouvement de cœur et faillit se jeter dans ses bras. Mais le regard objectif et froid qui l’inspectait de haut en bas retint son geste et confirma qu’il s’agissait bien de sa tante. Maman sans le regard de maman. Il se sentit plus nu que nu. Elle lisait tout sur lui : ses échecs, sa vie errante, son refus de pactiser avec l’ordre établi, son entêtement. Elle voyait et blâmait tout.

- Mon pauvre petit…

A la grande surprise de Juiffon, sa tante avait les larmes aux yeux et le serra contre elle.

- Si ta maman te voyait comme ça…

Juiffon vit dans le regard de la fermière la pitié qui lui était attribuée. Il baissa donc ses yeux vers ses chaussures ; elles aussi faisaient honte, pas plus de forme qu’un vieux fromage, pourries, défaites, elles laissaient entrevoir un pied nu en plusieurs trous ; du cuir initial, il ne restait qu’un peu de chanvre grossièrement ficelée et tressée en guise de réparation, elles puaient la misère.
La vielle dame le fit entrer, manger et boire avant de lui poser des questions.


- Alors, quels sont tes projets ? est tu revenu à des idées raisonnables ?
- Oui, j’abandonne l’art.


Le visage de la paysanne s’éclaira.

- Je vais devenir guerrier
- Guerrier ! n’est-ce pas trop dangereux ? tu ne peux pas faire autre chose ?
- Si, je peux toujours entrer dans l’administration, me mettre à boire et taper ma femme, comme papa.
*dit Juiffon avec un air provocateur*

La dame baissa les yeux, Juiffon l’avait prise de court ; elle avait toujours plaint sa sœur d’avoir un mari si violent et ne pouvait donc pas le donner en exemple.


- Non ne me dit pas ça, ma sœur en à beaucoup souffert, tu as raison, guerrier est une bonne solution.

Une ride fronça le front de sa tante. Oui guerrier c’était un vrai métier même si il était essentiellement basé sur le combat. Elle aurait préféré paysan ou maçon cela lui paraissait plus sûr, plus tangible, mais pourquoi pas, guerrier…

- Comment devient-on guerrier ? *demanda la femme*. Doit-on entrer en apprentissage ?
- Non, enfin… si, oui, on peut mais je préfère tout découvrir par moi-même. Ce qu’il me faut surtout, c’est de quoi débuter, la base, c’est pourquoi je viens te demander si les terres de grand-père peuvent m’être attribuées ?
- « Arf », désolé mon petit, il a tout vendu avant de partir, je ne peux donc t’offrir qu’un peu d’or et de réconfort, mais attend… ah ! si, ta mère avant de partir pour son long périple à travers les cieux m’a donner cette clef, elle m’a dit « donne cela a mon fils lorsque tu jugera qu’il est assez responsable pour s’en occuper dignement ». Cette clef ouvre une ferme abandonnée non loin de là, ta maman avait même rajouté que 84 erras de terres revenaient à l’homme en possession de cette clef, logiquement c’est donc à toi qu’ils reviennent. Sa te dépannerait sans doute que je te donne un de mes plouks les plus fidele ?


C’est ainsi que débuta l’aventure qu’est la vie guerrière de Juiffon, au fur et à mesure des batailles remportées ou perdues d’ailleurs, son royaume s’agrandissait et encore aujourd’hui il continue de croire.
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