Garde à vue

Les gardes emmenèrent Silimaure au poste de garde après une marche forcée.
Une fois à l'intérieur du batiment, l'un des gardes s'éloigna du reste du groupe pour aller voir la Caporal Malénie, il revient quelques minutes plus tard et escorta Silimaure devant le bureau du Caporal.

Ce dernier frappa à la porte puis entra...

Bon... bonsoir caporal, je suis Silimaure, vos gardes pensent que j'ai des informations à vous donner, mais ma doctrine est que tout ce paye ...

Il prit place sur la chaise en face du bureau de Malénie.

Que de boulot !

Silimaure...silimaure...tiens ça lui disait quelques choses. Elle prit une feuille et lit le rapport qu'avait fait son supérieur.

Quand Silimaure entra, elle l'observa. Une fois qu'il eut fini, elle continua :

"Les cellules de la prison ne vous plaisaient pas, pour que vous veniez me voir ?"

Elle ne le laissa pas le temps d'enchainer.

"Si vraiment vous avez des informations, que je ne sais pas, je verrais à vous dédommager. Mais bien sûr ce sera fait en fonction de la qualité et de la quantité de vos informations. Autrement bien sûr, une belle cellule sera ravi de vous accueillir."

Elle but une gorgée d'eau :

"Je vous écoute."

Silimaure était stréssé et angoissé, mais il fallait parler, ou bien retourner en prison...

J'ai des informations concernant un coup d'état..

Il sortit de sa poche la lettre qu'il avait reçut, et la posa sur le bureau du caporal.

Voici la lettre, je ne suis certainement pas le seul à l'avoir reçus, je vais vous la lire.

Citation :: Seigneurs et Dames,

L'heure de la rébellion est proche, il est temps de nous unir pour renverser le pouvoir qui nous opprime et entraine la chute de notre monde. Je vous demande de me rejoindre et de me prêter allégeance. En unissant nos forces, nous vaincrons ce tyran qu'est le doux et nous ouvrirons une nouvelle ère prospère. J'attends votre lettre me montrant votre fidélité à notre cause et votre futur engagement pour ce que l'histoire retiendra comme le début de l'age d'or d'Agueraton.

La dame de la rébellion

Je n'aurai pas rejoins les rangs de cette dame bien sûr, je suis un patriote moi...

Il rougit légèrement avec un sourire idiot...

Je gagne quoi pour vous avoir donnés ces informations ?
J'aimerai bien avoir 20 000 pièces d'or, et un place de réserviste à la garde, pour gagner de l'or, car si on y réfléchit bien, 20 000 pièces d'or je pourrai tenir que quelques mois...

Malenie ne prêta pas attention au doléance de Silimaure. Après on verra. Après, elle lui accorderait des choses.

"On verra après pour tout ce que vous voulez. Savez vous de qui ça vient ? Pouvez vous me donner cette missive ?"

Elle réfléchit quelques secondes :

"Et comme je ne doute pas un seul instant que vous êtes un bon patriote, je sais pertinemment que vous n'avez pas répondu à cette missive. Mais si, par hazard, vous le vouliez. Comment faire ? Où envoyer le messager ?"

Elle prenait des notes en même temps.

Silimaure se gratta la tête puis gigota dans la chaise pour plus de confort...

C'est très simple caporal, seul ceux qui désir soutenir cette dame peuvent la trouver, par contre si comme vous et moi bien sûr.

Léger ricanement de la part de Silimaure...

On ne peut la trouver, mais il y a déjà une piste...
Il faudrait arrêtez toutes les dames de noblesse du pays, car il est évident que ce n'est surement pas la bergère qui pourrait faire ça.

Malenie fit exprès de ricaner. Ca aussi, elle savait le faire. Pour mettre en confiance, son interlocuteur.

"Je vous remercie de votre aide, sir. Je ne me doutais pas, que ça ne pouvait être une bergère."

Elle s'arrêta puis reprit :

"Une piste, vous avez dit...et laquelle. Allez y expliquer ! "

Elle le regarda

Silimaure était tout rouge, il avait honte, et il ne pouvait plus garder ce fardeau...

Et bah il se peut que j'ai répondu favorablement à cette lettre, et que j'y ai envoyé un messager...

Il s'emporta légèrement

Mais je n'y peux rien, elle promet mont et merveilles, alors que moi je n'ai plus rien, je n'avais pas le choix, c'était pour la bonne cause de moi, je voulais revivre dans un chateau, au lieu de vivre comme un criminel en prison et de devoir me nourrir par la pitié de Griffon...

Mais si vous m'épargnez, que vous m'offrez ce que j'ai demandé, enfin non, je vous fais un prix, disons 10 000 pièces d'or et une place en tant que soldat de la garde au service d'un capitaine esclavagiste pour pouvoir rattrapez mes fautes...

Soulagé d'avoir tout raconter, il termina par dire...

Si vous suivez mon messager sans vous faire repérez vous trouverez cette dame...

La conversation devenait vraiment très interessante. Mais restait à le payer. Elle ne pouvait décemment pas lui offrir la place d'un garde, même réserviste.

"Vos propos sont assez interessants. Et je me dois de tenir ma promesse que je vous ai faites.

Malgré tout, vous comprendrez aisément que je ne peux vous mettre garde réserviste, surtout après ce que vous venez de me raconter. J'aurais les 3 capitaines derrière moi.

Non par contre, je peux vous proposer un autre marché."

Elle se tut quelques secondes, réfléchissant vite mais bien.

"Je vous donne 22 000 or, des nouveaux vêtements, un de mes hommes pour vous protéger, et en échange, vous m'indiquez où se dirige votre messager."

Elle se tut.

"Bien sûr, si jamais vous avez d'autres nouvelles, ou informations qui m'interesseraient, nous pourront recommencer cette sorte d'accord, qui doit rester secret, cela va de soi.
Par contre, si à un moment donné, je sens que vous m'avez trompé. Je deviendrais méchante, très méchante.

Etes vous d'accord avec les termes du contrat?"

Elle attendit.

Silimaure se leva de sa chaise en colère...

Comment osez vous vouloir me donner de nouveaux vetements ?!
Ils viennent des rues aguératonienne, et sont crassés par la crasse des porcs du Doux lui même, mais je suis d'accord, mais j'aimerai qu'on revienne un peu sur notre marché...

Vous m'offrez 20 000 pièces d'or, vous vous engagez à nourrir, et à loger le petit peuple d'aguératon et moi je vous aide à pourchasser mon messager, qui doit avoir quelques jours d'avance, voir plus si il a trouvé un cheval...

Il coupa la parole à Malénie qui allait donner sa réponse

J'oubliais, j'aimerai un envoi de plusieurs milliers de gardes, pour raser le royaume d'Aëroth et décapités, femmes enfants, et chevaucheurs de tigres qui y vivent...

Marché conclu ?

Malenie fut surprise par la réaction de Silimaure mais ne le laissa pas voir.

"Calmez vous, sir ! On m'a juste retranscris que vous aviez demandé des vêtements convenables. J'ai donc pensé, que vous en vouliez encore. Mais si vous n'en voulez pas, pas de problème."

Elle réfléchit. Griffon, que ferait il ? Il avait toujours défendu son peuple. Ce serait peut être un moyen de se faire pardonner des meurtres commis en son nom. Elle décida d'accepter.

"Je vous donne 20 000 pièces d'or, de nouveaux vêtements, si vous en voulez, et je m'engage à protéger, nourrir, et loger tout le peuple d'aguératon, s'ils ne veulent pas souffrir, et mourrir inutilement lors de la révolte qui se prépare.

Si je vous donne des soldats, ce sera autant de moins dans les rues de la Capitale à protéger le peuple. Vous comprendrez donc que je ne peux accéder à votre dernière demande. Surtout que je ne suis pas sûre que tuer des femmes et des enfants, soit la meilleure chose à faire. N'oubliez pas que je m'engage à protéger le peuple, ces femmes et ces enfants en font partie."

Elle s'arrêta, puis recommença :

"Récapitulons, vous me donnez la missive que vous venez de recevoir, puis vous me conduisez vers votre messager.

Et je vous donne 20 000 pièces d'or, ainsi que des vêtements. Je m'engage à protéger le peuple.

Etes vous d'accord ?"

Silimaure agita son doigt en signe de refus

Et bien non, je ne peux pas vous guidez au messager directement, car il a ordre de trouver cette dame, le mieux c'est de le suivre en restant caché...

Avant que vos gardes ne m'arretent il est partit en direction de l'Hastration, je ne peux pourrai pas vous guider une fois à l'intérieur, les pauvres comme moi sont interdits dans les lieux des riches aguératoniens...

Silimaure se dirigea vers la porte

Allez venez, on de la route à faire, la capitale est grande, et mon ventre à faim...

Malenie acquiessa par un hochement de tête. Bastion des hastrateur, elle avait raison. Tout se préciser de jours en jours. Elle avait maintenant la certitude que l'hastratrice éolia manigançait un plan contre le Doux.

"Oui allons - y. J'ai d'autres affaires qui m'attendent"

Ils se dirigèrent vers le bastion hastrateur.

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