[Quête Luronne] La gemme mystérieuse

Les débris du gemme en main, Hirad, capitaine des mages de Kalys, survolait une étendue désertique. Son armée l'avait suivit sans bronché, mais il pouvait à présent distinguer quelques signes de fatigue. En contrebas, elle marchait, pas lent et silence pesant, tel était l'effet que colportait le détachement depuis les trois derniers jours. Une halte fut ordonnée, des palabres joyeuse émanèrent soudainement des rangs.

Sans savoir quoi en faire, Hirad contemplait les morceaux du gemme, il sentait une force mystérieuse le parcourir! Un sifflement imperceptible se porta à son ouïe d'être constitué de magie, le phénomène l'intrigua d'avantage. Son oreille se rapprocha d'avantage des quelques précieux morceaux. Sans attendre d'avantage, il décida d'incanter, une brume épaisse se leva sans plus attendre. Les mages restés en contrebas émirent instantanément leurs rites afin de concevoir un bouclier magique. Une sphère idéologiquement parfaite fut érigée autour d'eux. Des rayons éparses, virevoltaient au sein de la boule d'énergie. Une luminosité intense s'éveilla dans la pénombre, introduisant le commencement de la nuit.

Hirad poursuivait son œuvre se souciant que sommairement des agissements de ses mages. Un flux d'énergie rougeâtre engloba chaque débris, les petits éclairs émanèrent de sa paume droite. Les fragments magiques tremblèrent, puis se déplacèrent lentement. Sans ciller, Hirad persévéra son acte, les éclats se rejoignirent et se soudèrent entre eux. Une fois le gemme des créatures ayant envahit nos belles contrées reconstituées, Hirad le contempla encore quelques instants. Le sifflement aigu cessa peu de temps après.

Il rangea son précieux objet dans une poche de sa cape. Il ordonna à son armée de se redresser et de reprendre leur route vers Vaudekä, la capitale Luronne. Une idée impromptue lui avait parcouru l'esprit quelques heures auparavant. Il se dirigea au fur et à mesure de ses pas, en direction d'Elmeron, car seul le grand Luron pourrait lui venir en aide...

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Après avoir traverser la zone glacière, un désert de glace long de quatre vingt lieux, les portes de la citée Luronne Vaudekä, furent en vue.

L'armée de mage approcha, les portes s'ouvrirent instantanément, les gardes durent reconnaître rapidement le blason Luron que portait fièrement un porte-étendard. Ils parcoururent lentement l'avenue des Ambassadeurs Ivres, une fois les trois remparts derrière l'armée magique. Hirad se redressa et contempla la magnificence de l'architecture du Donjon Trébuchant. Il resta là, inerte, admiratif. Le roi-Sombre fondit sur lui, une fois à ses côtés, il communiquèrent via un langage dépourvu de réalisme. De simple bribe de pensée furent projetée dans son esprit, Hirad comprit que le volatile survolerait les cieux de la citée durant tout leur séjour.

HRP: Quête Luronne, Les rpistes qui veulent participer à cette quête doivent être impérativement Luron!

Apprenti Nombre de messages : 29 Participation RP : 4 Inscription : 27/04/2008

Un garde vint prévenir Elmeron que le mage Hirad Coeurfroid l'attendait devant le Donjon trébuchant. Celui-ci avait récupéré les morceaux de la gemme détruite lors de la bataille contre les Skavens. Il avait réussi à rassembler les morceaux et était venu chercher conseil auprès du Grand Luron. Elmeron descendit le long escalier du Donjon Trébuchant menant au hall où le mage l'attendait. Après un bref échange de politesse Hirad montra sa découverte à Elmeron. Il lui demanda s'il savait à quoi pouvait bien servir la gemme. Le Grand Luron lui répondit qu'il n'avait pas la solution mais qu'il connaissait un vieux gobelin du nom de Ir-Gorf que les Troubadours consultaient autrefois afin de leurs porter conseil. Elmeron proposait à Hirad de l'accompagner voir ce misérable être vivant. Hirad acquiesça et ils partirent en direction de la demeure du gobelin qui se situait dans les quartiers miséreux de la ville.

Les deux hommes, accompagnés de quelques Sinkantéens, traversèrent Vaudekä. Ils arrivèrent dans un quartier miteux où la pire vermine de la citadelle résidait. Leur quartier général se trouvait à la taverne de la Passe de Tisse, Un établissement dont on racontait qu'il était tenu par l'un des lurons. Ir-Gorf devait s'y trouver, Elmeron ordonna à Hirad de le suivre dans la taverne. La taverne était bondée comme à son habitude. Pendant que certains se faisaient plumer au jeu du Dracir consistant à boire le plus vite une certaine quantité de boisson alcoolisée, d'autres cuvaient dans leur coin. Au fond de la taverne, était assis Ir-Gorf observant tout cette cohue. A l'entrée d'Elmeron et du mage, le brouhaha s'arrêta et tous les yeux des la taverne furent fixés sur les deux personnages qui venait d'entrer. Elmeron se dirigea vers la table du gobelin et entama la discution.

- Bonjour mon vieil ami, comment vas-tu? Cela fait bien longtemps que nous ne nous sommes pas vu. dit-Elmeron

- Il est vrai sir, vos occupations ont certainement dû vous empêcher de venir me voir. répondit le gobelin.

- Je vais aller droit au but Ir-Gorf, le mage Hirad que voici, Elmeron montra le capitaine Coeurfroid. Il a besoin de ton aide, il souhaite que tu lui parles de la gemme qu'il a trouvé.

Hirad tendit la gemme au gobelin. Celui-ci l'observa attentivement. Il scruta chaque petit détail de celle-ci, la prenant en main afin d'analyser la texture de celle-ci. Après quelques minutes d'attente, le gobelin prit la parole.

- Cette gemme est emplie de maléfice mes seigneurs, votre route devra vous mener à l'endroit où la gemme a été conçue. Mais je dois vous prévenir mes seigneurs, cette gemme est dangereuse, son pouvoir est très grand. Si elle venait à tomber entre de mauvaises mains, la fin des temps serait imminente.

- Bien, merci Ir-Gorf. Elmeron donna un petit sac de pièces au gobelin et sortit de la taverne. Hirad le suivit.

La petite troupe repartit en direction du Donjon Trébuchant.
Elmeron ordonna qu'on transmette un message dans lequel il ordonnait à tous les lurons disponibles de venir à la capitale avec une petite troupe armée afin d'aider le mage Hirad à accomplir sa quête.

J'étais avec mes troupes situés à l'Ouest de mon royaume, partis à la Conquête quand un messager vint m'interrompre en plein plaisir. Je saisis alors le message visiblement écrite par le Grand Luron, Elmeron. Cette lettre parlait de la guerre face aux Skavens et d'une certaine Gemme, dont j'ignorais totalement l'existence jusqu'ici. C'est pourquoi cette affaire m'attirais au plus grand point, surtout que d'après Elmeron, cette gemme serait dangereuse ! Et ça, ça me plaisais.

- Je ne sais comment tu as pu me trouver. Et tu as dû parcourir un bout de chemin pour venir ici. En plus de ça, l'objet de ta venue est intéressante.

Je lâcha un sac de pièce d'or au messager. C'était la première fois que je donnais de l'argent à un messager, et je ne savais même pas pourquoi... Geste de politesse, de gentillesse ? Ce serait bien la première fois... Et la dernière ! Curieux de l'annonce qui m'avait été apporté, je relus re-re-lus et re-re-re-relus le message. J'étais maintenant capable de réciter le parchemin sans oublier un mot ou un effet de ponctuation...

La bataille qui se défilait devant moi se profilait de bonne manière. Mais je devais partir. J'escaladais alors mon destrier et partit à l'encontre du Général afin de lui transmettre le pouvoir de décision sur l'armée. Cela fait, je pris possession d'une légion d'Elfes de catégorie assez élevé tout en cogitant au sujet de la lettre et de cette mystérieuse gemme. J'étais en direction de Vaudekä, la Capitale Luronne.

Quelques temps plus tard, je passais la grande porte de la Capitale suivis d'une légion d'archers Elfes. J'avais la main levée en guise de salutation à mes frères Lurons que je rejoignis aussitôt.

Comme à mon habitude, plongé dans les souterrains tortueux de la bibliothèque lurone, je n'entendis qu'à peine les pas du messager qui poussait la porte de mon sanctuaire et se dirigeait vers ma servante en évitant soigneusement mon gnome d'esprit manifestement joueur. L'homme, qui s'avérait être une femme, vêtu d'une tenue de vie ample et sensément pratique me fixait d'un air oblique. Je ne lui donnais pas plus de quinze ans... Si jeune, et pourtant déjà emplie de principes l’ayant menée à notre guilde. Enfin... dix de plus que moi au fond... Je secouai la tête afin de m'ôter ces réflexions stériles de l'esprit et porter mon attention sur cette visiteuse.

Percevant mon regard soudainement braqué sur elle, un frissons parcourut son corps. Elle fit un pas en arrière, hésitante, cherchant un soutien inexistant de la part de ma servante qui semblait plus portée à s'amuser de son désarroi qu'à lui porter secours. D'un mouvement, je posai la main sur l'épaule de ma dame de compagnie afin de stopper son jeu malsain. A ce geste, le gnôme revint lui aussi vers moi.

Je regardai à nouveau la messagère, légèrement rassérénée, et m'adressai à elle :

- Veuillez les excusez, rien ne les amuse plus que le malaise que je... Ou qu'eux produisent. Enfin, cela ne regarde que moi. Que me vaut votre venue en ce lieu peu accueillant ?

Peu accueillant... C'était un euphémisme éhonté. Entre la poussière, les murs aux plâtres vieillissants et les livres aussi nombreux dans que sur et sous les étagères, ce lieu antique ressemblait plus à un dépôt qu'a une bibliothèque bien entretenue.

- je... Enfin, le maître... je veux dire, le seigneur Elmeron vous quémande.... Heum... Il vous expliquera lui-même ce qu'il désire... Je... Je ne suis la que pour venir vous chercher.

J'aurais été prêt à parier que mon maître, Elmeron, avait volontairement envoyé la plus jeune des dames de service venir me chercher. Un humour que je ne comprendrais jamais... Mais qu'importe. Je la renvoyai et, après avoir rangé - pour autant qu'il y ait un sens à ce mot en ces lieux - les volumes que j'étudiais, je me rendis vers la grande cours de Vaudekä .

Apprenti Nombre de messages : 2 Participation RP : 2 Inscription : 13/05/2009

Amytis flâner tranquillement dans Vaudekä, il était très tôt dans la matinée. Plutôt que d’aller sur les champs de bataille aujourd'hui, Amytis décida d’aller voir les plus beaux jardins de la citadelle luronne situés à l’arrière du Donjon Trébuchant. Leurs grandeurs n'avaient d'égales que leurs beautés. Un harmonie parfaite entre chaque couleur et chaque odeur.

A la fin de ces jardin se trouvait un jolie marché où l’on pouvait acheter Des fleurs. Qu’elles soient curatives ou juste pour décorer son propre jardin, des herbes médicinales, des légumes ou encore des fruits. Mais les prix affichés étaient… élevés.

La nuit commencait à tomber sur Vaudekä, c’était le moment ou jamais pour aller cueillir quelques unes de ses fleurs aux jardins de la capitale, afin de les replanter dans son royaume.

La nuit était de plus en plus sombre, les gens commencés à éteindre la lumière de leur bâtisse, pour passer une nuit paisible. Amytis, pendant ce temps là, avait revêtu un habit sombre et pris avec lui deux sacs pour y mettre sa « récolte ». Arrivé au premier jardin, celui des orchidées, il cueillit une fleur, puis deux et ainsi de suite.

A la séparation entre deux jardins, Amytis alla se rafraichir un peu à la fontaine qui marquait la séparation entre les deux jardins. Il se mouilla un peu le visage, pour ensuite mieux reprendre sa quête.

Arrivé au second jardin, celui où il y avait probablement les plus jolies fleurs de Vaudekä, Amytis vit le premier tapis de fleurs, s’accroupit pour commencer sa cueillette, quand tout à coup, les gardes de l’armée de la capitale l’attrapèrent en plein vol. Amytis essaya de se défendre pour éviter qu’on le reconnaisse, mais c’était peine perdue, les gardes étaient trop nombreux pour lui seul. Les gardes, surpris de voir quelqu’un voler ces fleurs, amenèrent cette personne devant le chef des Lurons qui était au Donjon Trébuchant, qui attendait des seigneurs voulant aider le mage Hirad à accomplir sa quête.

Amytis fut trainé jusqu’au donjon, avec de l’herbes coincée entre ses dents, des fleurs dans les cheveux, des habits devenu vert… Les gardes arrivèrent à quelques pas de la salle où se tenaient déjà certains Lurons, l’angoisse d’Amytis se faisait sentir, il aurait surement voulu arriver ici dans d’autre circonstance, revêtu d'une tenu correcte.

La porte s’ouvrit, les gardes trainèrent Amytis jusqu'au milieu de la salle. Ils enlevèrent le sac posé sur sa tête, et tous les Lurons crièrent ensemble :

Amytis ?!

Celui-ci n’osa pas répondre, l’un des gardes expliqua alors ce qui s’était passé.

Pourquoi ?! cria le seigneur Elmeron, le Grand Luron, dont on pouvait voir sur son visage une certaine incompréhension dans cet acte, avant de relativiser :

Bon au moins, tu seras présent pour notre réunion, merci de nous honorer de ta présence sacripant.

A peine étais je revenu que l'on m'avait retrouvé... Alors que je me baladais dans les ruelles étroites et sinueuses d'une bourgade sans nom, un messager vint me quérir. Celui ci, sans s'étonner que pour la plupart des gens de ce monde j'étais mort, me fit la demande expresse de rejoindre Vaudekä pour y aider je ne sais quel mage. J'avais beaucoup à faire dans ce village, beaucoup à chercher et à comprendre sur les moyens de communication à longue distance mais à présent ma mission était terminée. J'avais voulu oublier que j'avais fait serment d'allégeance à l'Ordre et que celui ci m'avait recueilli, je l'avais donc tenu à l'écart de ma soi disant résurrection et même si un messager m'avait trouvé, cela ne voulait rien dire. Ils pouvaient forts ignorer que je vivais encore...

Sans plus attendre, Klaedr, tout du moins l'illusion de son corps, prit la route et à travers les champs, à travers les prairies, il vit bien des choses belles et laides à la fois : un faucon pèlerin plongeant et terrassant de plein fouet une musaraigne qui n'avait jusque là rien demandé. Il vit aussi le vent fouettant sauvagement les arbres, en brisant certains parfois ; mais rien ne stoppa sa course et lorsqu'enfin Klaedr parvint à Vaudekä, nombres Lurons devaient déjà être présent à cette réunion où on quémandait leur présence. L'esprit se rendit alors jusqu'au Donjon Trébuchant et pénétrant dans la salle où étaient réunis ses frères d'armes, il dit

Lurons, me revoici comme vous vous en doutez en me voyant. Je n'ai pas oublié mon serment d'allégeance et je serais donc là si vous avez besoin de moi. Je n'ai toutefois pas de soldats car ma seule armée est celle que mon esprit peut créer. Quoi qu'il en soit, employait moi comme bon vous semble

Je me taisais alors, attendant que tout débute...

Les odeurs frivoles accompagnaient le vent émanant de la fenêtre ouverte. Celles-ci caressaient l'épiderme de mon visage déjà si torturer par les épreuves qu'il avait déjà dut endurer. Las d'observer l'extérieur, je me mis à me concentrer sur les nouveaux arrivants. Autour d'une table circulaire se trouvait une bonne partie de L'Ordre des Lurons Bourrés. Elmeron, Edailnes, Klaedr, Odrouk, Amytis, ils étaient tous venus dans le but de m'aider à élucider le mystère que portait cette gemme.

Je la regarda attentivement, nouvellement reconstituée, elle ne présentait aucun signe démontrant qu'elle fut brisée. Une pâle lumière luisait en son centre, son cœur luttait afin de luire comme auparavant. Mes yeux la quittèrent momentanément, lorsque j'entendis mes amis rires aux éclats! D'innombrable question s'imposèrent à moi...

Rapidement, je compris, la raison de cet esclandre! C'était dût au fait qu'Amytis eut voler dans les jardins Lurons des plantes rarissimes, ainsi que des fleurs. Moi même, je ne pus me retenir, un léger rictus se dessina sur mon visage pourtant si rigide. Je renonça à ma volonté ancestral de conserver un mutisme quasi-total et prononça donc ces mots.

- N'y a t-il pas de jolie fleur par chez toi, Amytis? As tu réellement besoin de venir ici pour en dérober? Je ne comprends pas une telle action, pourtant je me souviens de tes jardins, ils sont magnifiques, est-ce grâce à l'Ordre si ils sont ainsi?

Une question parfaitement inutile, d'où la réponse ne m'intéressait guère, néanmoins je brisa le brouhaha et ainsi je captura momentanément leur attention.

- Mes frères, je suis Hirad CoeurFroid, capitaine d'Eldor de Kalys. Je vais vous comptez mon histoire.

J'inspirai une longue bouffée d'air, puis dévoila mon récit, maintes fois répété...

- Il y a peu, je combattis des hordes démoniaques aux côtés de certains d'entre vous. Lors de cette guerre titanesque, un haut commandant ennemis fut détruit grâce à l'anéantissement de cette gemme!

Je là souleva au dessus de ma tête, maintenus ainsi tout les Lurons pouvaient l'apercevoir et la détaillée à souhait. A la suite de ce brusque mouvement mes mains devinrent pâles, la pièce devînt sombre, les murs vibrèrent et le silence fût l'aboutissement de cette série d'évènement illogique. La couleur de la gemme changea, son cœur rougît, son enveloppe protectrice devînt noirâtre et une voix s'éleva dans ce lieu autrefois joyeux. La ton prit par la mystérieuse pierre fut sourd et menaçant. Mais la perception de ses mots furent clairement compréhensible.

- Ravage, Mort, Chaos, sont les mots annonçant votre futur! Si vous ne me portez pas à mon point d'origine, ma rage déferlera sur ces contrées déjà bien trop imbibé de sang. Ma puissance est grande, prenez garde...

Ma peau devînt blafarde, une étrange sensation me parcourut, que devais-je faire à présent? Je rabaissa les bras, posant la gemme sur la surface plane de la table, je m'en écarta instinctivement, de peur qu'elle se remette à émettre un nouveau message. Je parcourus la salle du regard cherchant à lire dans les pensées de chacun, nul n'émit un mot...

J’étais assise sur mon trône, je regardais les cartes des royaumes perdus avec attention à la recherche de nouvelles contrées à explorer pour enrichir mon peuple. Mon occupation fut vite achevée avec l’arrivé d’un émissaire. L’homme était en sueur. L’eau dégoulinait le long de son dos et parcourait l’ensemble de son corps avant de tomber par terre. Il reprit lentement sa respiration avant de raconter son message qu’il était censé délivrer.

Le sieur Elmeron, le grand luron vous demande de le rejoindre le plus rapidement possible à la capitale Luronne. Vous devez venir escorter par une garde personnelle. Les Lurons doivent se rassemblée pour parler d’un danger qui menace la bannière Luronne. Dame Asrya rejoignez vos frères, ils vous attendent à Vaudekä .

Le récit du messager terminé je lui fis signe de prendre congé et d’allé boire un verre d’eau. J’étais désormais intrigué et inquiète par ce message. Quel danger ? Pourquoi le grand luron nous rassemblait tous ? Ces réunions étaient rare et toujours pour des raisons valables. Que diable ! avait encore fait comme âneries un de mes compagnons . Une attaque sur un allié par erreur ? Des raids organisés ? Des déclarations de guerre à toutes les guildes des royaumes perdus ? Cette dernière idée me plaisait énormément mais je doutais que c’était la raison de cette convocation. L’unique moyen de savoir était de me rendre à la capitale Luronne.

J’ordonnai des ordres à un de mes généraux. Je remettais la gérance de mon royaume à mon chef militaire. Une petite troupe de soldat devait se préparer rapidement et me rejoindre devant les portes de la citadelle Luronne. Sans attendre que mes soldats soient prêts je partis où mes frères attendaient ma venue.

La nuit était fraîche, le vent touchait mon visage fin et faisait voler mes cheveux de temps en temps. La lune éclairait faiblement le chemin c’était grâce à mes connaissances des cartes que j’arrivais à trouver ma route dans l’obscurité. Depuis mon enfance j’avais appris par cœur les cartes des contrées des royaumes perdus . J’étais capable de me cacher dans toutes les régions et de trouver les chemins les plus courts pour me rendre à un lieu souhaité.

Vaudekä n’avait pas changé depuis ma dernière visite. Je laissai mon cheval devant la grande porte et me dirigea directement vers la grande salle de réunion Luronne. Les gardes me laissaient parcourir librement, j’étais connue ma venue ne dérangeais pas et je portais la bannière de la justice. Je m’apprêtais à ouvrir la porte quand les murs se mirent à trembler et une voix affreuse s’exclama. J’essayai d’identifier la voix, en vain. De peur de faire taire la personne qui parlait, je décidai de ne pas intervenir toute de suite. Une fois le silence revenue je décidai d’ouvrir cette porte et de percer le mystère, qui venait de parler ?

J’entrai dans la salle au même moment qu’ Hirad Coeurfroid posa la gemme sur la table. Je compris immédiatement la prévenance de cette pierre . J’avais combattu il y a quelque lune des monstres et un de ces généraux mort au combat avait laissé comme héritage cette étrange pierre . Cette pierre mystérieuse. J’ignorais si c’était la peur ou la sagesse qui me fit prononcer ces mots.

Ecoutons cette pierre, rendons nous à l’endroit où cette pierre doit être remise. Bien sur j’ignore où nous devons nous rendre. Si quelqu’un peux me renseigner.

Le royaume de Kodraf... Shaoran s'y trouvait ce soir là. Il était dans sa chambre avec sa bien aimée. L'elfe embrassait Finarfin tendrement et plus encore. Cela dit, un messager accompagnait d'un garde de Kodraf vint frapper à la porte. Shaoran devait arrêter tout acte du moment, se ré habiller et aller ouvrir la porte. Ce messager venait de la Capitale Luronne. Shaoran savait maintenant qu'il était convoqué là-bas. Il prit donc la missive et la lut.

Empereur Shaoran,
Vous êtes convoqué à la Capitale Luronne immédiatement. Nous avons une quête à remplir mais plus d'information sera donné sur place. J'espère que vous serez avec nous.

L'elfe rendit la missive au messager et parla un court instant à Finarfin.

Chérie, je dois y aller. Les lurons ont besoin de moi. Je dois être à la Capitale Luronne avant le coucher du soleil. Veilles sur Kodraf durant mon absence s'il te plaît. Je t'aime, à bientôt.

Sur ces mots, Finarfin ne rajouta rien, à part les derniers mots de son bien aimé.
L'empereur s'en alla peu après. Arrivé à l'entrée de Kodraf, il monta un griffon et s'envola aussitôt. Grâce à sa magie, le griffon allait plus vite que l'anormal. Le voyage fut très rapide.

Les portes luronnes se trouvaient à moins d'un lieu devant l'elfe. Il allait arriver et la nuit n'était pas encore tombée. Shaoran entra sans problème après avoir saluer les gardes à l'entrée. L'heure de la convocation n'était pas encore arrivée, l'elfe alla donc se balader. Au même moment, il vit Amytis qui semblait voler des plantes. Pourquoi faisait-il ça ? Qui sait... C'était pas pour déplaire Shaoran car son ami fut attrapé par les gardes de la Capitale. L'elfe n'avait qu'à le suivre pour se rendre dans la salle où se trouvait le grand luron. Ils étaient donc dans le Donjon trébuchant. Shaoran resta dehors pendant qu'ils commençaient à parler. Mais quand la gemme prit la parole, il allait entrer mais avant.

Hum... Tu vas donc rapporter cette gemme maléfique où elle doit être...

Encore toi ? Tu ne vas pas me lâcher à la fin ?

Pourquoi ferais-je ça ? Je suis toi...

Shaoran essaya d'ignorer Narash et frappa à la porte pour l'ouvrir par la suite.

Bonsoir mes amis, je suis un peu en retard, veuillez m'en excuser. Je me demande si cette gemme nous dit la vérité... Cependant, nous devons quand même la ramenait pour ne pas prendre de risque. Mais là-bas, je ne sais pas où moi non plus, il faudra rester sur nos gardes. Nous verrons ce que l'avenir nous réserve...

L'empereur se tut et laissa la parole aux autres lurons. Tout le monde semblait penser sérieusement à tout cela, même après avoir rit des actions du Sieur Amytis.

Shaoran allait suivre ses compagnons dans cette quête mais bientôt, il devra faire la sienne. Narash posait de plus en plus de problème et il n'en avait pas besoin. Mais qui sait, cet hôte lui avait déjà sauvait la vie...

Un objet venait de prendre la parole face aux Lurons déjà sur les lieux. Je crus d’abord à une blague d’un des Lurons qui se serait pour une énième fois saoulés dans notre taverne. Mais si ça aurait été le cas, le Grand Luron n’aurait pas été convié et l’auteur de la blague se serait déjà mis à rire tel un Bouffon. Non ! Ce n’était pas possible. Ce qui venait de se dérouler sous mes yeux était réel !

Et comme toujours, toutes émotions étaient impassibles sur mon visage. Je pensais, je réfléchissais. Je me posais d’innombrables questions. Comment cette gemme pouvait communiquer avec nous ? Quels étaient ses pouvoirs ? En avaient-elles réellement ? Et quelles étaient ses intentions ? Toutes ses interrogations n’avaient encore aucune réponse mais je finirais par savoir…

Je regardais mes confrères tout autant indécis. Puis, je pris la parole d’une voix forte.

- Oui !

Tous me regardèrent.

- Je me disais que… Il faudrait peut-être nous rendre sur les lieux demandés. Là-bas, on verra bien comment agir. Il est fort plausible que cette gemme ne soit pas aussi puissante qu’elle ne souhaite nous le faire croire. Même si l’on se doit de prendre toutes les précautions. On aura une idée plus précise de la chose quand on sera sur place. Faut-il encore savoir où l’on doit se rendre…

Je m’étonnais moi-même de ce que je venais de dire. Je venais d’affirmer qu’un objet était capable de parler ! En plus de ça, j’étais d’avis de faire ce qu’elle nous disait de faire. Mais si j’étais si prudent et anxieux, c’est que je sentais émaner en cette gemme une puissance considérable.

Apprenti Nombre de messages : 29 Participation RP : 4 Inscription : 27/04/2008

Un grand nombre de lurons avaient répondu à l'appel de leur chef. Ils s'étaient réunis dans le hall du Donjon Trébuchant. Le mage Hirad avait présenté la gemme au lurons. Celle-ci émit des sons qui finirent par former un message. La gemme voulait retourner là où tout avait commencé.

Le Grand Luron leva une main afin de réclamer le silence. Les Lurons se turent. Elmeron se leva et posa ses poings sur la table.

- Bien nous irons là où la gemme veut aller. Cependant je ne pourrais pas vous suivre dans cette aventure, la guerre contre Avallon'Lümbe est toujours en cours, et nous ne pouvons risquer de laisser Vaudekä sans un dirigeant luron. Je resterai donc ici.
Vous suivrez les instructions d'Hirad. Préparez vos hommes, vous partirez dans deux jours. Je me chargerai de réunir des provisions pour votre voyage. Par la Grande Luronne, que Fikjy soit avec vous. A dans Deux jours compagnons.

Après ces quelques mots, Elmeron prit congé des lurons et remonta dans la salle de commandement. Il fit appeler son responsable des réserves. Une fois celui-ci dans le bureau, le Grand Luron lui ordonna de débloquer la nourriture nécessaire pour nourrir l'expédition durant deux semaine. Le chef des réserves pris note des ordres de son dirigeant et partit exécuter ce qui lui avait été demandé.

Les deux jours passèrent. Sur la place d'Alke Auhole, Les chariots de nourritures demandés l'avant-veille étaient prêts. Un jeune page vint avertir Elmeron que le groupe d'aventuriers s'apprêtait à partir. Elmeron descendit du Donjon Trébuchant pour saluer les lurons. Il s'avança devant les dirigeants lurons.

- Que la Grande Luronne guide votre route. Puis il s'avança vers Hirad. Vous avez trois mois pour accomplir votre quête mage Hirad. Après ces trois mois, les lurons reviendront à la citadelle. Bonne chance à vous. il se tourna vers Edailnes. Dans trois mois il vous faudra revenir avec tous les lurons mon cher ami. Je ne peux pas vous accorder plus de temps que ça. Pour l'instant Avallon'Lümbe dort, mais à tout moment elle peut se réveiller. Bonne chance à toi aussi gamin, essaie de revenir en un seul morceau.

le Grand Luron attendit de voir le convois partir.

"Gamin"... Je ne savais pourquoi, mais la façon dont cet homme m'appelait et me désignait me faisait plaisir et m'amusait au delà de ce qu'aucun autres n'aurait pu me donner. Je le regardai, un sourire presque sincère au coin des lèvres. Il s'était approprié ma vie alors que je n'arrivais pas à mourir, et chacun de ses ordres avait actuellement valeur de loi. Et, traduisant mes pensées par des actes, je passais mon bras devant mon torse tandis que mon genou s'approchait du sol.

Vous savez que vos désirs sont des ordres pour moi... Surtout quand ils me demandent de rester en vie.

Et dans un geste ample, je me redressai en le regardant. Mon air enjoué désormais sincère ne laissait que peu de doute, ce cérémonial était plus amusant que nécessaire. Je me retournai et enfourchai ma monture. A mes cotés se trouvaient une dizaine de gnômes, installé par deux sur d'étrange machine de la taille d'un cheval de trait.

Je me plaçai à l'avant de la procession. Ici et maintenant, pour quitter la capitale, il revenait au plus haut des lurons présents, moi, d'annoncer le départ. La suite du voyage, elle, serait sous le commandement d'Hirald. Et, après un dernier regard vers le donjon trébuchant, je levai mon épée en signe de départ.

La poussière, le choc des sabots et le crissement des chariots : tous étouffèrent mon cri. Cette quête s'annonçait pour le moins distrayante.

Apprenti Nombre de messages : 2 Participation RP : 2 Inscription : 13/05/2009

Quelques jours s’étaient écoulés depuis l’annonce qu’avait faite cette gemme annonçant le chaos si nous ne la ramenions pas à son point d’origine. Durant ce moment, tout le monde se préparait au grand départ, la nourriture arrivait en masse, ainsi que l’armement.

Amytis, finissait ses derniers préparatifs, épée, bouclier, casque… Il alla chercher son cheval préféré, il n’était pas question de faire le voyage a pied. Ce fut l’heure de faire ses adieux à ses amis les plus proches, sa famille venu lui faire un dernier adieu car nous n’étions pas prêts de rentrer de sitôt. Il n’oublia pas aussi de prendre les lettres que lui avait écrite sa femme, pour qu’il pense à elle, et aussi pour lui remonter le moral quand celui-ci serait au plus bas.

Il était temps d’aller rejoindre les Lurons, le départ fut difficile, mais Amytis avait fait une promesse, celle de revenir sain et sauf de ce voyage. Les derniers encouragements de sa famille, la dernière bise à sa femme et ce fut l’heure de quitter tout ce beau monde et de prendre la direction du Donjon trébuchant

Au loin, le convoi était en vue, un seul mot venait a son esprit : impressionnant. Cette quête n’était pas prise à la légère, vu les moyens mis en place. Sur les derniers pas qu’il lui restait à faire, il vit le Grand Luron, venu assister au départ, lui fit un signe, sera fort son poing, et le leva en sa direction. Ceci voulant dire à bientôt mon ami, nous nous rêverons dans le pire des cas dans trois mois si nous n’arrivons pas à ramener cette gemme. Mais pour le moment, nous partons tous, les yeux fermés sous le commandement de Hirad, plus motivés que jamais.

Arriver à l’avant du convoi, là ou se tenaient déjà quelques Lurons, il restait encore un petit peu de temps avant le grand départ. Amytis décida alors de faire une petite prière envers la Grande Luronne: Puisse-tu veiller sur nous pour mener à bien notre mission.

Le plus dur restait à faire, il fallait avancer dans l’inconnu, serons-nous sur le bon chemin ?

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