La prison d'Hinua & Dinua

Alors que le Quartier Populaire retrouvait son train quotidien, les deux troubles fêtes nommés Hinua & Dinua avaient été transférés dans la Prison du Poste de Garde. Les deux criminels allaient devoir payer pour leurs actes.

La prison, voilà ce qui les attendaient, d’éternels jours d’ennuie et de souffrance. Souvent qualifiée d’abominable et de fastidieux, la prison peut s’avérer très utile et efficace. Des heures d’attentes et de regrets profonds font parfois changer la mentalité des gens.

Bref, ce qui attendait les deux frères n’était pas partie de plaisir. Bien qu’ils n’avaient pas l’air, à leur arrestation, bien embarrassé. Mais je doute que leur point de vue soit le même dans plusieurs jours. Avant de me retirer, je lâchais mes dernières consignes aux gardiens de la prison puis m’en allais dans le plus grand des silences.

3 semaines sans le moindre échange de mots. Comme s’ils méditaient, les deux frères se montraient absents voir profondément résolus. Seuls « loisirs » qu’ils s’autorisent : un minima d’entretien physique qu’ils exécutent à tour de rôle faute d’avoir la place nécessaire pour s’y adonner ensemble. Les jours, bien que toutes notions circadiennes leur deviennent de plus en plus abstraites à mesure que le temps file, semblent glisser sur eux sans que cela ne les affectent le moins du monde.

Jusqu’au moment où :

Je n’en PEUX PLUS !

DINUA ! La faiblesse est une faute !

Pa… Pardonne-moi… balbutia ce dernier.

Ce n’est rien, mon frère, ce n’est rien.

Je suis là pour toi. Je suis là pour toi. Je suis là pour toi. Je suis là pour toi. Je suis là pour toi. Je suis là pour toi. Je suis là pour toi. Je suis là pour toi. Je suis là pour toi. Je suis là pour toi. Je suis là pour toi. Je suis là pour toi. Je suis là pour toi. Je suis là pour toi. Je suis là pour toi…