[Mal de Néphis] Une occupation...

Mon devoir de garde ayant été fait, je retournais dans mon bureau au poste de garde de la capitale pour préparer mes affaires, en effet, j’avais décidé de partir afin de vérifier les dires ce Vilannel. Il fallait que je voie ce qui ce tramait de mes propres yeux pour enfin avoir la vérité ! Et pour apporter cette vérité à la cours. Je pris avec moi de quoi me nourrir pendant une semaine, mon épée, mon arc, mon armure légère, mes flèches elfiques et de quoi me tenir chaud. Je laissais un mot sur mon bureau après avoir tout rangé pour mon départ.

Mes amis, je suis partis en direction du grand Nord, il faut que je voie de mes propres yeux ce qui se tisse… J’espère revenir le plus vite possible. Je ne vous donnerais pas de nouvelles pendant mon voyage, je ne veux pas être repéré. Voila.
A dieu

Griffon

Une fois la lettre cacheté, je laissais l’anneau portant le sceau de la garde impériale et je partis en direction du nord avec Consanguin, ma fidèle monture.

En moins de trois jours, je traversais les régions de Gaâd mur et La Forêt d’Elmiîllera. Puis arrivé a la frontière entre Gaâd Mur et le grand nord, je décidais de suivre une rivière sur quelques lieux le temps de trouver un pont pour la traverser.

Enfin, quand mes provisions commençaient à manquer, je me dirigeais vers l’ouest, je ne savais pas ce que j’allais y trouver… Je devais désormais marcher à pied, mon cheval n’avait pas pu traverser le pont si fragile, je le laissais alors à un paysan. Celui-ci m’ayant supplié de ne pas traverser le pont, car personnes n’était repassé de ce côté- ci une fois le pont traversé…

Au bout de deux jours de marche sans embûche, j’aperçus enfin le cauchemar… En effet, au sommet d’une colline, dans les ruines d’un ancien château, je voyais le village assiégé… Des maisons brûlaient ci et la, des gardes, une trentaine, tournaient autours de la cité empêchant qui que ce soit de sortir… Quelques personnes sortaient tout de même du village, mais sous escorte de deux soldats de la taille d’un troll… Au loin, on voyait les bateaux, il y avait une cinquantaine de bateaux visibles… La plus grosse flotte que je n’avais jamais vue…

Après une journée complète à relever de l’information depuis le château en ruine, je me décidais à retourner à Alérandir Daâh pour annoncer la mauvaise nouvelle… Mais en descendant de ma position, je tombais nez à nez avec cinq gardes ennemis… Cinq gardes de la taille d’un troll se tenaient face à moi… Je n’avais plus que mon courage… Je savais que j’étais cuit… Je n’allais quand même pas me laisser faire. Je sortis mon épée et tranchais la gorge d’un des soldats. Sans hésiter les quatre autres se jetèrent sur moi avec leur massue. Dans l’action, j’en tuais un deuxième, mais les coups tombèrent sur ma tête, mon casque les empêcha de me fendre le crâne, mais les ténèbres envahirent mon esprit sous les coups.


VLAM \ ! /

Bam Bam Bam

« -Réveil toi chien ! »

Mes yeux s’ouvrir, les ténèbres m’aveuglèrent. Le flou du réveil s’absorba peu à peu, et je pus bientôt discerner où je me trouvais… Non pour me réjouir, j’étais dans une petite cellule, seul aise, une palliasse pour me servir de lit et une pierre pour en guise d’oreiller. Devant moi se tenait un homme en armure dorée, il avait un visage effrayant. Il me regardait tel on aimait la maladie…

« -Qui es-tu ? » me demanda t-il.
« -Je suis juste personne… Et toi ?! »

Répondis-je d’un air narquois.

« -Dis moi ton nom ! Espèce de chien ! »
« - Mon nom ?! C’est Juste mon nom ! »

Il me dévisageait, son visage vira au rouge…

« -Tu te crois drôle hein ! Tu riras moins quand je donnerais ta tête au lion ! »
« -Mais puis ce que je vous dis que je suis Personne et c’est Juste mon nom ! »

Intérieurement j’était plié de rire mes je m’efforçait de garder mon sérieux. Après tout, je n’étais pas en position de force…

« - Maintenant que je me suis présenté, pourriez vous me dire qui êtes vous ? »« - Tu commence sérieusement à m’agacer… Bref, ton nom n’a pas d’importance… On ne prononce pas le nom d’un homme mort… »

Je lui coupais la parole.

« - Mais puis ce que je vous dis que mes parents m’on donnés le prénom de personne ! Et que c’est Juste leur nom ! »
« - ArgHHH il n’énerve ! Garde, donnez lui une raclé et tachés de savoir ce que cet homme est venue faire ici ! »

L’homme s’éloigna et deux gardes s’approchèrent de ma cellule, ils l’ouvrirent et m’ordonnèrent de me plaquer contre le mur au fond de ma cellule. J’obéis, réfléchissant à un moyen de m’évader d’ici. Les deux soldats entrèrent dans ma cellule, une massue aux mains… Et ils commencèrent à me frapper en m’assommant de questions. Je ne répondais pas… Mais au bout de deux heures de torture, je pris conscience que je jouais un peut trop avec ma vie.

« - STOP ! Je vais tout vous dire !! »

Les coups s’arrêtèrent de suite.

" - Je suis Sebius Ruphus Des forets de Choc’a pic près du fort en choc’ola à l’ouest de la région des deux frères… Je suis venue ici en éclaireur, une armée d’irréductibles attend de l’autre coté du fleuve… Si je ne suis pas de retours dans deux jours, ils attaqueront le village… Je ne les aime pas. Mais je fais mon travail de soldat ! Mais je vois que vous deux avez l’air plus intelligents que cette énergumène. Vous êtes grands forts… Je sens que je peux vous faire confiance ! Mais bon même si je vous disais où se trouve le trésor de Thor tue Nine Jaâh, nous ne pourrions pas y accéder. Puis l’armée risque d’attaquer bientôt… Elle va raser le village… Mon Gueux de chef a dit aucun survivant… Ils me tueront sûrement, ainsi le trésor ne sera jamais trouvé, comme c’est dommage !"

Les deux hommes se regardaient dans les yeux, ils échangèrent quelques mots, mais ils ne parlaient pas assez fort pour que je les entende. Puis l’un d’eux s’avança vers moi, il me fit signe d’approcher.

BAM !

Je reçus un coup de massue sur la tête, les larmes envahirent mes yeux de douleur.

« -Ca t’apprendras à te payer nos têtes ! »

Ils fermèrent ma cellule et s’en allèrent me laissant dans les ténèbres.

Trois jours déjà que j’étais enfermé dans cette cellule… La nourriture commençait à manquer. Une miche de pain par jour et un pichet d’eau pour assaisonner le tout. Chaque jour, j’avais le droit aux interrogatoires. Ils étaient partis vérifier mes dires sur des troupes qui les attaqueraient et ils n’avaient rien vus… J’eusse droit aux coups de fouet, à la cire de bougie mais rien ne sortait de ma bouche hormis des insultes, mais elles se faisaient de moins en moins fréquentes vu mon état de santé. Je me contentais de ne pas parler et d’attendre que la torture cesse. Ils me posaient toutes sortes de questions, quelles étaient nos forces militaires, magiques… Quand je ne me faisais pas torturer, je dormais dans ma cellule pour économiser mes forces jusqu’à la prochaine torture. Je ne savais pas quoi réfléchir pour décamper d’ici. La sécurité était trop grande. Les Nephissiens avaient reçus des renforts, « Cinquante soldats ont débarqués des bateaux », avais-je entendue de ma cellule. Par deux fois, j’avais été affiché sur la place centrale du village. Par deux fois j’avais passé ma journée à recevoir des fruits pourris de la part des Nephissiens, certains villageois me regardaient avec dégoût, « c’est tout ce qu’Alérandir peut nous envoyer… », Je ne répondais pas à la provocation. Certains essayèrent de me donner à boire et à manger, mais ils eurent droit aux coups de fouet.

Je pensais à Alérandir Daâh, à mes amis que j’avais laissés derrière moi… Aux dernier regard que j’avais croisé, les yeux de Halfangee sans voix tenant l’amulette de mon royaume. Que penserait-ils de moi… Je n’étais pas revenue à temps, ils devaient s’inquiéter. Si je fusse parti avec des hommes, rien de cela ne serait arrivé…

Des pas résonnèrent non loin de ma cellule, quelqu’un approchait. C’était probablement pour un autre interrogatoire. Je me préparais à me plaquer contre le mur du fond de la cellule lorsqu’une voix m’appela

« -Sir Griffon de Guardia ? »

Je sentais mon cœur qui forçait pour sortir de ma poitrine à l’appellation de Griffon, cet homme connaissait mon nom… Comment cela était-il possible. Je ne montrais pas mon étonnement.

« -Qui est Griffon ? »
« -Inutile d’essayer de mentir… Je sais. Je ne suis pas l’un d’eux, je suis ici sur ordre de la prêtresse Elana afin de vous sortir de ce pétrin, j’ai réussi à m’infiltrer sous les ordre de Valentus. Il recevrait apparemment ses ordres d’une personne inconnue. Bon, je vais malheureusement devoir vous emmener à la salle des tortures, vous vous sentez prêt ? »

Je regardais fixement le garde, je ne cillais pas, je l’examinais de haut en bas… J’étais partagé entre le doute et la joie. Comment quelqu’un avait-il put s’infiltrer dans le dispositif des Nephissiens… Sans montrer que je le croyais, je murmurais.

« -Emmenez moi… »

Je me réveillais ne me souvenant plus de rien, juste de mes derniers mots

« -Emmenez moi… »

Il ouvrit ma cellule et m’ordonna d’avancer, reprenant un ton beaucoup moins cordial qu’au début de notre échange. Guidé par la pointe de sa lance, j’avançais dans les longs couloirs souterrains. Je me préparais à subir un nouvel interrogatoire, où une séance de torture… Après quelques minutes dans le long labyrinthe nous arrivâmes devant la porte de la salle des tortures. Une salle qui fut avant l’invasion, un simple bureau où les gardes pouvaient se reposer pendant leur quart de permanence. Avant d’ouvrir la porte, le garde me murmura.

" -Courage… "

Je sentais la pointe se dégager derrière mon dos, c’était le moment pour fuir... Mais arriverais-je à franchir la porte… Je me résiliais au dernier moment et acceptais mon destin. J’entrais dans la pièce. Dans celle-ci, cinq personnes. Valentus et quatre gardes. La pièce en elle-même était circulaire. Seule autre ouverture que la porte, un trou dans le plafond qui laissait entrer la lumière du jour. Au centre de la pièce, une table de torture, je savais qu’elle m’était destinée… Valentus m’ordonna d’avancer jusqu’à devant celle-ci. Puis il me demanda :

« -Alors Sebius, te plais-tu chez nous ? »

Je ne répondais pas, je m’attendais au pire venant de sa part, tous ces appareils de torture. L’imagination des hommes n’avait-elle pas de limite quand il s’agissait de faire du mal ? Je me demandais quelle genre de torture affligeaient ces appareils, j’allais bientôt avoir ma réponse. Il fit un geste en direction des gardes et la torture commença… Juste pour le plaisir de Valentus… J’eusse droit au fouet, à la cire de bougie, à l’écartèlement, et pour finir, ils m’essayèrent au milieu d’une pièce, me rasèrent mes cheveux et laissèrent tomber des goûtes d’eau sur mon crâne à intervalle régulier. Ce fut horrible… Je n’avais plus la notion du temps, je faillis demander la mort… j’eu l’impression que les gouttes creusaient mon crâne… Ils me laissèrent ainsi pendant trois jours d’espoir que je devienne fou, mais je gardais la raison. Alors ils me renfermèrent dans ma cellule.

Un matin, je fus réveillé par le garde se prétendant mon sauveur… Il me dit à voix très basse.

« C’est le moment de fuir Sir Griffon, un cheval vous attend à l’endroit où vous êtes fait capturé, je vais vous conduire sous escorte jusqu’à la bas où vous devez vous faire pendre… »

Il me tendit une dague.

« -Cachez cela sous votre tunique, il y aura quatre gardes avec moi, ça en fait un par surprise, il nous en restera un chaque un ! »

Je récupérais la dague et l’enfouis sous ma tunique, je l’accrochais à une ficelle pour qu’elle ne tombe pas. Et nous commencions à nous préparer.