[QH] Un fleuve de sang et de larmes [II-1]

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Edit MJ : Situation avant la bataille...
[QH] Un fleuve de sang et de larmes [II-1] Cartepatron3

L’ost de Narius était arrivé sur place depuis deux jours maintenant… Des rumeurs de plus en plus insistantes faisaient états d’une horde de monstres se rassemblant dans les terres inconnues. Des monstres d’une telle brutalité que personne ne pouvait leur résister. Général des Chevaliers Errants comme ils se faisaient appeler, Narius avait décidé de s’opposer à ce rassemblement afin d’y mettre fin. Combattre le chaos et la corruption partout ou elle se présentait, voila la seul voie de salut pour chaque membre de cette armée.
Le problème était qu’il fallait savoir ou cette armée allait frappée. Et Narius n’en doutait pas, elle allait indéniablement se diriger vers la capitale…Les hommes avaient donc fait mouvement vers le fleuve qui bordait l’Est des terres de la capitale, lieu de passage obligé des créatures pour s’emparer de la ville. De plus, ils seraient obliger de la traversé par l’unique pont qui enjambait le cours d’eau, se qui était un avantage stratégique non négligeable…

Le Général avait fait ériger un campement de fortune. Des milliers de tentes avaient fleuries dans la plaine protégée par de frêles barricades de bois. Bien qu’adepté des combats sur terrain plat et découvert, il ne pouvait renier le sentiment de sureté que procurait ces remparts de fortune. Assait dans sa tente, il s’entretenait avec ses officiers :

Messieurs, ou en sommes nous ?

Murgen fut le premier à répondre. Sage et fier, il portait une armures imposante et polie.

La cavalerie est prête. Les hommes et les bêtes sont actuellement aux repos. Nous disposons de 500 cavaliers lourds…

Très bien, et en se qui concerne l’infanterie ?

Le prêtre guerrier souffla en regardant ses registres avant de prendre la parole d’une voix chantante comme s’il était entrain de réciter un prière :

Nous avons 1 000 lanciers, 300 épéistes, 300 hallebardiers, 600 arquebusiers et quelques 200 arbalétriers. Si l’on compte les dernières promotions, votre garde personnelle compte désormais 110 joueurs d’épée…

Parfait, nous auront besoin de tout le monde ? Veille à se qu’ils ne s’endorme pas sur leur lorriers.

Bien mon général !

Et toi Akior, ça donne quoi ?

Le vieux magicien de feu lever un regard de braise sur son supérieur.

Et bien, l’artillerie est prête. Je l’ai faite installer sur la petite colline qui surplombe le champ de bataille. Avec le dernier achat, nous disposons de 12 canons longs…

Tout me semble aller pour le mieux dans ce cas…
Pas de nouvelle de l’ennemi ?

Le personnage le plus discret et énigmatique de la bande haussa son chapeau et répondit sur un ton détendu :

Mes 50 éclaireurs sillonnent les environs à la recherche d’ennemis. Les autres surveillent les alentour du camps…

Très bien messieurs, merci.
Je pense que nous nous reverrons demain soir. D’ici la, tachez de veiller sur vos hommes et de les tenirs prêt. Je ne sais pas se qui nous attend, mais a mon avis, laver nos pécher se fera dans la douleur et le sang…

Les officiers saluèrent et quittèrent la tente. Narius lui resta silencieux en posant un regard vide sur son marteau de guerre. Il avait fier allure dans on armure intégral… Mais l’attente avant un combat lui était insupportable…

Les troupes de la garde étaient en marche. Une grande masse d'hommes en ordre avec une seule visée, un seul objectif, le fleuve....
Les hommes de la garde allaient se battre pour assurer la survie aguératonienne et en tête de l'armée, Klaedr le Général et les Capitaines de la garde. Le Nain marchait determiné, le regard haut, les yeux assurés d'une victoire. Arrivant au côté ouest du fleuve, le Nain fit arrêter les soldats et se retourna. Il prit la parole après l'avoir amplifiée magiquement...

Soldats, nous allons monter le camp à cet endroit, la petite colline d'où nous venons nous aidera à surveiller. Le guet d'Elosia se trouve à environ une heure de marche d'ici. Nous pourrons donc sécuriser cet endroit avant de partir en bataille. Les ennemis ne sont pas encore arrivés du côté est, nous allons donc nous préparer et ne leur laisser aucune chance...

Le Général se tut et attendit que tous les hommes montent le camp, ils commencèrent par bâtir au centre des fortifications boisées la tente de commandement où s'établirait le Général et ses trois capitaines...

Le camp ne fut monté que lorsque la lune siégea haut dans le ciel. Le noir était plus puisant que cette pâle lune rougissant d'avance aux futurs combats sanguinaires... Les lueurs du campement de la garde illuminaient la plaine proche du fleuve. La colline était à présent surmontée par un poste avancé ou plutôt réculé surveillant les éventuelles arrivées de seigneurs avec des troupes. Le Général surplombant la carte de la région établissait une stratégie en compagnie de ses capitaines...

Nous disposons de cinq légions de fantassins, de cinq centuries de griffons et d'une décade de magiciens. Lors de l'affrontement nous diviserons donc nos troupes en cinq groupes. Les quatre premières seront dirigées par chacun de nous et la dernière restera au fort pour s'occuper de la sécurité du campement. Chaque groupe sera composé d'une légion de fantassins, d'une centurie de griffons et d'une doublette de magiciens. Quant à la tactique, cela va beaucoup dépendre de la masse des troupes adverses. Quoi qu'il en soit ce fleuve doit être un atout. Nous allons tout d'abord envoyer des fantassins pour surveiller le côté est du fleuve et le piéger à l'aide de sortilèges et autres. Passons maintenant à la partie combat, lorsque la bataille débutera, Shaoran et ses troupes passeront par le flanc nord et tenteront de prendre à revers l'ennemi c'est pourquoi, Shaoran dès la fin de cette discussion tu partiras, tu préserveras tes troupes dans la fôret à quelques kilomètres du côté est du fleuve. Tu n'interviendras qu'aux trois coups de corne. Ensuite les troupes de Alquaïr et de Odrouk passeront par le guet, elles seront les plus exposées, je compte donc sur vous. Quant à moi je prendrai le flanc sud mais attaquerai dès que vous aurez commencé la bataille. Quant au déroulement de la bataille, je connais vos capacités stratégiques et je sais donc que vous saurez gérer le combat, toutefois préservez les griffons et les magiciens, évitez le maximum de pertes. Si vous vous sentez mal en point alors retournez au campement. N'hésitez pas à sonner la retraite. Le reste de la tactique s'établira lorsque nous saurons qui sera en face... Soldats au travail !

Klaedr se tut et regarda autour de lui, des insectes voletaient près des feux de camp. La bataille serait dure, très dure. On attendait à présent les premiers rapports des éclaireurs...

Le général avait fait appel à tous ses bataillons. Shaoran, comme les deux autres Capitaines, avait rejoint le Général Klaedr. Celui-ci allait donné les ordres d'assauts pour cette guerre.

Klaedr venait de dicter ses ordres, Shaoran devait passer par le flanc Nord et de là, il tenterait de prendre à revers l'ennemi. Il devait rester en retrait dans la forêt se trouvant à quelques kilomètres du côté Est du fleuve. Aussitôt les informations transmises, Shaoran s'en alla à l'endroit indiqué. Il ne devait en aucun cas intervenir, pas avant les trois coups de corne prévu. Comme chaque armée qui composait les troupes de la garde, Shaoran avait à sa disposition une doublette de magiciens, une légion de fantassins et une centurie de griffons.

Le discours du Général étant fini, le Sieur Shaoran se pressa de rassembler ses troupes et se dirigea à l'endroit prévu. Ses hommes étaient prêt à sacrifier leur vie pour le peuple d'Aguératon, bonne chose certes mais prions pour que cela ne soit pas nécessaire. Pas autant que pour la rébellion... Tout avait l'air parfait, les troupes bien dispersées, une très bonne stratégie mais... L'elfe trouvait tout cela un peu trop parfait. Il essaya de ne plus y penser, il allait combattre pour le peuple d'Aguératon, ce peuple devenu le sien quand il est arrivé sur ses terres.

La légion du Capitaine Shaoran était prêt, ils étaient tous dans la forêt non-loin du fleuve. Ils attendaient tous le signal et plus important encore... l'arrivée des démons... espérant qu'ils ne sont pas trop nombreux...

Apprenti Nombre de messages : 24 Participation RP : 27 Inscription : 05/03/2009

Sifflante, hurlante, vociférante, la horde du chaos avançait à grands pas en direction de la capitale. Après avoir remonté les territoires pratiquement inoccupés des marais en direction du Nord, la terrifiante armée de l'oubli avait subitement changé de cap de façon à atteindre directement la capitale par l'Est en traversant le fleuve. Parvenue à quelques lieues de la berge, des éclaireurs volants envoyés plus avant avaient repéré un important regroupement de troupes aguératoniennes. Cela signifiait sans aucun doute que c'était à cet endroit que les mortels pensaient vainement pouvoir arrêter l'inéluctable marche dévastatrice des émissaires de la mort.

Pour le haut commandement démoniaque, il n'était pas question de laisser les forces de résistance s'installer sur le champ de bataille. Une heure ou deux pour adopter une formation de combat adaptée, et ce serait une charge frontale sur l'ennemi. L'avantage numérique étant au rendez-vous, la meilleure façon de s'assurer la victoire était de rompre les lignes adverses le plus rapidement possible. C'est ainsi que, dans un brouhaha infernal, quatre-vingt mille grouilleux, terreurs rampantes et hurles-spasmes, assistés par vingt mille paladins noirs, dix mille exterminateurs et un millier d'abominables crochorreurs volants, se préparèrent à attaquer de front les unités de la garde retranchées sur l'autre rive.

Seul, je m'étais laissé avoir par la solitude et j'avais sombré.
J'avais tout perdu. Ma lame, les Seigneurs de l'Espoir ... Ma vie n'avait plus aucun intérêt. Tandis que je me baladais de taverne en taverne, sirotant un maximum d'alcool.

Edailnes... Asura ... Shaoran...

Ces noms me revenaient tête comme celui de Xandra. Je la haïssait, je la haïssait de tout mon être. C'est de sa faute si je suis devenu ce que je suis aujourd'hui. Un torchon imbibé d'alcool...

NON !

Je devais changer pour toi Asura ! Asura je t'aimes même si ce sentiment n'est pas réciproque, je ne peux pas. Les événement s'étaient enchainés et je n'avais pas pris la route pour les suivre. Je m'étais retiré trop longtemps mais me revoici.
Je vais sortir de cette léthargie et revenir celui que j'étais !

La bouteille entre mes mains se brisa sous la pression de mes doigts. Des bouts de verre rentrèrent dans ma chair. La douleur n'avait plus d'effet ou alors c'était l'alcool qui m'enlevait toute souffrance je ne savais pas mais j'avais la rage. La rage de vivre !

J'étais arrivé. Le Seigneur Shaoran était là. Il attendait la bataille. Shaoran ... Désolé mon ami comment ai je pu t'abandonner ? Je m'en veux tellement.
Je me plaçais derrière lui faisant assez de bruit pour essayer de capter son attention. Je n'avais aucune arme ni protection à part mes habits de cuir. Mais au moins j'étais l).

Apprenti Nombre de messages : 1 Participation RP : 1 Inscription : 19/04/2009

Tout a commencé par quelques rumeurs d'un fou qui a déclaré qu'Agueraton était en danger. Néanmoins, la Capitale grouillait telle une fourmilliere et les soldats nerveux se faisaient rares dans les villes !
Spox, intrigué s'approcha de l'un d'eux et l'écouta parler a son collégue.

"Le combat est proche ! Il paraitrait que l'ennemi passe par le fleuve là on notre armée les attends. Il ..."

C'en était trop, le petit gnome sortit de la capitale a toute allure et sauta sur son yack !
Il envoya une missive à son royaume :

"Ce n'était pas une rumeur ! Agueraton est véritablement en danger. Envoyez moi une escadrille de gargouille et la ferraille le plus vite possible au fleuve.
Votre seigneur Spox"

Arrivée sur les lieux, il traversa le camp et entra dans la tente de commandement.

Le combat semblait peu à peu se rapprocher, les troupes aguératoniennes semblaient commencer à se disperser sous un résonnement de métal intense.
Quelques centaines de mètres en recul, un regroupement de fiers hommes en armure lourde commençait à rejoindre le gros des troupes, en sa tête une silhouette en armure dorée d’une fine musculature, épée brandie vers les cieux. Ces valeureux guerriers semblaient provenir du royaume de Téné, et cet homme situé à l’avant du cortège n’était autre que Melenas, régent du royaume… En voilà des braves hommes en quête de reconnaissance, mais à quel prix ? … La mort ?
Melenas n’était pas homme a brandir les armes facilement, et encore moins pour les autres, avec le temps il avait appris à ne faire confiance qu’à lui-même.
Mais cette fois-ci les circonstances étaient différentes, la défaite contraindrait toute la populace à se soumettre à un régime bien pire que celui imposé par le doux, et bien que ce dernier soit très controversé, il ne voulait en arriver jusque la. C’était donc ce qui expliquai sa présence sur le champ de bataille en ces tristes heures.

Alors que le gros des troupes prenait route dans des directions différentes il dut faire un choix au plus vite, il décida alors de poursuivre sa route en direction du guet accompagné de l’élite de ses combattants. Augmentant alors la cadence, ils parvinrent à rejoindre les troupes d’un dénommé Odrouk, se frayant un chemin parmi les forces offensives de ce dernier, il s’adressa au seigneur d’une voix haletante:

- Seigneur Mélénas pour vous servir, mes hommes sont désormais à votre service, ce sont de fiers combattants il ne vous trahiront point, et ne rebrousseront chemin devant aucune atrocité que nous rencontrerons.

Il marqua une courte pose, tout en continuant de trottiner dans le but de rester à hauteur du sieur Odrouk, il reprit ensuite la parole d’une voix encore plus diminuée :

- L’ennemi semble en supériorité numérique, il ne faudra pas causer de pertes inutiles... Puisse la lumière guider nos lames...

Se laissant glisser à hauteur de ses hommes, il attendait désormais que la bataille soit lancée, essayant tant bien que mal de maintenir au plus haut le moral de ses troupes. La bataille allait être sanglante et ils devaient utiliser tous les atouts dont-ils pouvaient jouir.

Cents gnomes. Cents ingénieurs désarmés et sans doute impuissant sur le champ de bataille à venir... Mais deux rives, et un lieu propices à la sublimation des technique d'ingénierie gnômique. La troupe avait été dépéchée par le Dominant Edailnes quelques jours plus tôt, à sa tête, un anciens parlant le langage du doux semblait perdu dans ses pensées. Sur la route faites de gravas et d'herbes folles, les machines spectrales réquisissionnée pour transporter les ingénieurs et dépouillées de leur armes crapahutaient et glissaient lourdement dans les ornières et autres nid de poules.
De l'extérieur, l'ensemble paraissait sans vie. Bois et acier moulé en de monstrueuses mécaniques de guerres palliant la faible puissance des gnômes. A l'intérieur, les ingénieurs s'affairaient. Dessinant, palabrant, s'invectivant. Les plans prenaient formes de toutes part. Ils devraient faire honneur à leur maitre. Une écoutilles de fer puddlé s'ouvrit sur une tête grisonnante et vive. Au loin, la poussière gris brune témoignait des forces déjà présentes. D'un cris indescriptible, il transmit les informations dans une corne de laiton qui, par une magie inconnue, envoya ses dires dans les dix véhicules.
Soudain, une à une, les embarcations terrestres cessèrent et déglutirent leurs occupant en même temps qu'elles se désagrégeaient, les composants indispensables emporté par les gnômes.
Le dirigeant, répondant au doux nom imprononçable de Gnar'Dflk'Ind ordonna à ses hommes de l'attendre et, d'un pas grotesque caractéristique de sa petite taille, il s'en fut trouver le nain Klaedr. Les plans du maitre ne pouvaient fonctionner que si les alliés ne tombaient dedans...

A l'entrée du camp, deux hommes en armes l'arrêtèrent. D'une voix criarde et sonnore, il prononça les mots suivants:

Moi, Gnar'Dflk'Ind, gnôme au service du seigneur Edailnes d'Enelwe... Nous venons nous mettre au service du Garde Klaedr... Et pour ce faire...

Un son étrange filtra de sa gorge alors qu'il détendait ses corde vocales afin de les apaiser, un juron gnômique pratiquement inaudible le suivit et il se tortilla a nouveau afin de pouvoir poursuivre:

Menez moi à lui je vous pries...

Le gnômes semblait ne porter qu'en faible estime les humains. Mais dans un pantomime de docilité, il patienta afin d'avoir une réponse positive. Plus vite les pièges seraient posé, plus ils seraient efficaces.

Apprenti Nombre de messages : 26 Participation RP : 12 Inscription : 15/04/2009

Depuis plusieurs heures, installé dans sa tente de commandement, Narius suivait de loin les déplacements d’armée de ce continent qui se faisait pour contre carré l’offensive du chaos… Ses éclaireurs observaient les différents protagonistes et effectuaient des rapports heures par heures. Le général était étonné qu’aucuns d’eux n’avaient encore débusqué son campement. Si tel était les armées de ce monde, Narius comprenait comment le chaos arrivait à s’y répandre sans réelles difficultés…

Soudain, un nouveau rapport changea la donne. L’armée ennemie avait été repérée par les éclaireurs qui se repliaient progressivement tout en essayant de dénombrer le nombre exact des opposants. Ses officiers autour de lui, Narius donna ses ordres :

On se met en marche, direction le gué. Ne faite aucun mouvement hostile envers les Aguératonniens, mais continuez à les surveiller et faite mois un rapport toute les 10 minutes. On adopte une ligne de bataille classique… Murgen, occupe toi de prendre contacte avec leur chef... Et voit se que tu peux en tirer…

Les cors sonnèrent et l’armée se mit en place de manière parfaitement discipliné. Les fantassins marchaient par régiments, d’un pas lents et serein. L’artillerie suivait pendant que le tout était encadré par 2 colonnes de cavaliers. Narius en tête, l’armée des chevaliers errants arriva en vue du gué et des armées Aguératonniens. En observant leur positionnement, il jura :

Quels débiles ! Ils pensent vraiment s’attaquer à ces monstres après qu’ils aient passé le gué ? Conneries !

L’armée continua avant de se séparer doucement pour prendre place en ligne de bataille. En premières lignes, à quelques 2 mètres à peines de l’eau, se trouvaient les quelques 1000 Lanciers en rangs serrés avec derrières eux les 600 arquebusiers. Sur le flan droit se trouvait les arbalétriers quasiment les pieds dans l’eau. En retrait, les 300 hallebardiers et épéistes restaient en renfort. Un peu plus loin encore, Narius entouré de ses 110 joueurs d’épées observaient la mise en place des pièces d’artillerie.
La tactique du général était simple : Les lanciers appuyers par les arquebusiers tiendraient la berge devant le gué. Les arbalétriers, protégés des projectiles par leur pavois et des attaques directes par le fleuve trop profond à cet endroit s’occuperaient de toutes les attaques aériennes et si possibles, soutiendraient de leurs flèches la ligne de défense. En retrait, les canons pilonneraient l’ennemis dès leur entré en zone de combats. Les hallebardiers et les épéistes se porteraient dans le combats si les lignes de lancier venait à flancher alors que les cavaliers, peut utilise sur ce terrain peut stable auraient pour tache de couvrir toute retraite.
L’objectif affiché était de contenir l’ennemis de l’autre coté du fleuve et de les maintenir en respect sur le gué, la où leur nombre ne jouait pas…

Alors que l’armée venait de finir de se placer, Murgen, le chef de la cavalerie lourde se présenta devant Klaer :

Mon seigneur, je me nomme Murgen, capitaine de la cavalerie des chevaliers errants. Mon général voudrai savoir si vous accepteriez l’honneur de mettre vos effectifs sous son commandement lors de cette bataille ou si vous souhaitiez continuer à tenir cette stratégie inadapté aux conditions du terrains et à l’ennemis qui nous fait face…

Le regarde du vétéran ne semblait pas montrer une quelconque supériorité. Il exposait le souhait de son supérieur comme si cela poursuivait une suite logique au vu de la situation actuel… Il inclina légèrement la tête en signe de respect et attendit la réponse.

Apprenti Nombre de messages : 17 Participation RP : 4 Inscription : 20/01/2009

Nous sommes un peu moins d'un demi millier. Nous n'avons rien des troupes de parades dont les armures à l'esthétisme clinquant sont aussi tapent-à-l'oeil qu'inadaptées aux situations de combats réels. En un sens, les cuirasses qui protègent nos corps et nos montures peuvent être qualifiés d'austères et nos tabards, empreints de sobriétés, ne sont là que pour mettre en avant les couleurs de mes Terres. Néanmoins, je sais que nous sommes auréolés de cette impalpable aura de puissance que dégage toute formation de cavalerie lourde. Épées aux fourreaux, lances pointées vers les cieux, nous progressons lentement vers les campements des armées de la Capitale.

Eltal et Demac me suivent, les autres restent ici ! dis-je, mon ordre immédiatement repris en écho par différents membres de l'escorte. Toujours aucune nouvelle des éclaireurs ? m'enquis-je en chemin.

Non.

Un mot qui résonne en moi comme une sentence de mort. Nous continuons en silence, le visage fermé à toutes formes d'émotions. Je m'étonne de constater à quel point mon esprit se laisse, bien malgré moi, distraire par des détails. Fais-je montre d'une vigilance zélée ou bien suis-je entrain de trouver un moyen de fuir une vérité qui m'accable : nous marchons vers des heures sanglantes...

Nous ne tardons pas à être arrêtés par une patrouille.

Je me nomme Edonia Til'Ann, me présentai-je en réponse. Je dispose de 462 unités de cavaleries lourdes, fraiches et bien entrainées. Nous sommes disposés à nous placer sous le commandement de vos généraux. Qu'ils ordonnent et nous obéirons.

Apprenti Nombre de messages : 26 Participation RP : 12 Inscription : 15/04/2009

Le groupe qui venait d’arrêter la petite troupe était constitué de 12 hommes dont Wilarin. Le Capitaine des éclaireurs avait décider de s’interposer. Il connaissait l’arrogance des généraux Aguératonien, et doutait fortement que Murgen arrive à la convaincre de se mettre sous les ordres de Narius. Il avait donc décidé de prendre les devant vers les nouveaux arrivants. Doucement il se détacha du groupe pour se présenter devant les 3 cavaliers. Il tira sa lame du fourreau et salua, lame vers le haut à la manière des cavaliers en signe de respect.

Dame Edonia Til'Ann, enchanté.
Je me nomme Wilarin, Capitaine des éclaireurs des Chevaliers Errants. Les armées de la capitale se trouvent légèrement à l’Est dans cette direction. Mon supérieur essaye actuellement de les convaincre de se mettre sous ses ordres afin qu’ils évitent la débâcle. Malheureusement, je doute que leur arrogance les y autorise…

Le Capitaine observa les lourdes cuirasses des puissants destriers et soupira :

J’ai bien peur que vos troupes ne puissent être d’un grand secours durant cette bataille. Les berges du gué seront un véritables bourbier une fois la bataille commencé, votre cavalerie n’y sera pas à son avantage… Mais votre présence est fort agréable, votre soutient sera sans doute salutaire…

Je ne sais pas à qui va votre allégeance. Mon seigneur se trouve actuellement avec son armée près du gué. Les armes de la capitale sont comme je vous l’ai dit à l’est vers la lisière de la forêt. Je vous souhaite donne route, et espère que vous et vos montures verront le soleil se lever…

Le capitaine s’écarta doucement pour lui laisser le passage bientôt imité par ses hommes.

Apprenti Nombre de messages : 17 Participation RP : 4 Inscription : 20/01/2009

Je suis intimement choquée même si je n'en laisse rien paraitre. Comment peut-on faire ainsi offense aux armées des Hastrateurs, représentant de l'autorité de Doux ?

Capitaine Wilarin. entamai-je d'un ton neutre. Si nous n'étions pas aux faits des us de la plus élémentaire des stratégies, nous nous serions contentés de charger bêtement aux flancs une fois la bataille commencée. Nous savons sur quels terrains nous battre. Vos remarques nous sont aussi utiles que si vous nous aviez déconseillé de fondre sur une formation de piquiers...

Si je compte me placer sous les ordres d'autorités supérieures, ce n'est certainement pas par manque de métier mais uniquement dans l'intérêt commun. Bien peu m'importe d'être le pion sacrifié sur l'échiquier si cela peut nous donner une infime chance de remporter la victoire.

De là, il m'amuse de vous entendre parler d'Arrogance tant vous l'a suée.

Lui rendant son salue épée en main, j'étreins doucement les flancs de ma monture qui se met à avancer d'un pas mesuré en direction de la forêt.

Apprenti Nombre de messages : 8 Participation RP : 8 Inscription : 18/03/2009

Loin au-dessus du champ de bataille, un cauchemar ailé volait hors de vue des troupes au sol. Son regard perçant lui permettait de tout observer à de nombreuses lieues à la ronde afin de décortiquer la tactique des défenseurs et d'analyser le placement des troupes. Ces informations seraient très utiles aux hordes démoniaques afin de prendre l'avantage.

Il était risible de voir les ennemis tellement inexpérimentés et déstabilisés par le combat à venir que les commandants se houspillaient pour des vétilles. Assurément, la victoire serait facile à obtenir. Le paisible fleuve d'Ûrhalis serait bientôt gorgé de sang et de larmes...

La bataille était de plus en plus proche, l'Empereur de Kodraf savait, le combat allait être féroce. Si la stratégie en place ne fonctionnait pas, beaucoup mourront sans doute. Il fallait à tout prix réussir.

Shaoran commençait à expliquer toute la stratégie en détaille, ses hommes écoutaient avec attentions quand soudain, un homme vint se mettre derrière le Capitaine, tous ses hommes fixaient le nouvel arrivant. Qui était-il ? Quelqu'un qui avait abandonné les Seigneurs de l'Espoir le jour de sa première réunion. L'homme qui avait créé ce noble groupe et qui a engendré à sa destruction, le Sieur Aanltey De Tony. Celui-ci était venu, on ne savait pas pourquoi, sans armes. Il ne partait qu'un simple habit de cuivre. Néanmoins, l'elfe compris qu'il était venu pour se battre et malgré les petites mésententes qu'ils avaient depuis peu, un homme de plus serait là d'une grande aide. Mais une question lui revenait alors et il se pressa de la poser.

Sieur Aanltey, j'imagine que vous êtes là dans un seul but, aider Aguératon contre ses démons en approchent. Nous n'avons pas le temps de régler nos comptes, du moins, pas le temps pour vos explications "du pourquoi ou du comment". Je vous demanderai qu'une seule chose... Êtes-vous seul ici , sans armes ni armée ?

Que venez faire le Sieur Aanltey sur le front alors qu'il était là, sans même une arme. Shaoran fit signe à Aral qui était non-loin de lui et lui demanda de ramener rapidement de quoi vêtir le Sir. Après que celui-ci l'aurait été, ses réponses s'en suivront sûrement.

Pendant ce temps, la légion du Capitaine Shaoran avait appris que des troupes de quelques royaumes venaient de les rejoindre, espérons qu'ils suffisent à repousser l'ennemi. Ces informations n'étaient pas très précises mais le fait d'apprendre l'arrivée de nouvelles troupes rendit les hommes de l'elfe un peu plus confiants.

La bataille allait faire rage, les trois coups de cornes se rapprochaient à chaque instant. Le moment où l'Empereur de Kodraf allait intervenir était proche, le moment d'une victoire ou... d'une défaite...

Les premiers éclaireurs venaient de revenir et leur rapport n'était pas fameux. Face à la garde aguératonienne se trouvait des immenses troupes de monstres déchaînés. Le Général regarda autour de lui et vit alors arriver peu à peu un grand nombre de seigneurs, tous voulaient se battre, certains sous son commandement, d'autres encore plus marrants désiraient se battre en tant que supérieur à la garde. Klaedr amplifia sa voix qui résonna alors sur une assez grande distance afin que tous les seigneurs présents l'écoutent...

La Garde est libre et nous nous battrons sous notre propre commandement, en tant que Général c'est à moi qu'il revient la tâche de donner des ordres, j'accepterai les conseils des seigneurs mais pas leurs ordres. Ce territoire appartient encore au Doux et il est à nous, gardes, de régner sur cet endroit sans seigneur. A tous ceux qui désirent nous aider, je ne sais que dire, je leur conseille simplement de rejoindre un Capitaine et de leur faire des propositions, ainsi nous établirons une chaîne de commandement fiable et directe... La bataille est très proche ne perdons pas de temps en vaines discussions...

Le Nain adressa alors la parole au gnome qui lui faisait face...

Je ne connais pas grand chose en construction c'est pourquoi je préfère vous placer sous un commandement libre, dirigez votre escadron et faites ce que vous pensez nécessaire pour nous aider. Tenez m'en toutefois informer.

Le Nain dit alors plus bas en signe de confiance

Je connais Edailnes et celui ci ne vous enverrai pas si il n'était pas sûr que vous étiez les meilleurs. Bonne chance cousin

Klaedr termina sur ce terme pour rappeler la légendaire parenté qu'on attribue parfois aux nains et aux gnomes. La bataille était très proche...

Quelques minutes passèrent, la tension se voyait, elle en était palpable. Soudain le Général sentit une odeur désagréable dans le vent, celui ci tournait et il apportait avec lui des odeurs immondes de putréfaction et de charogne en décomposition. Le carnage allait malheureusement à nouveau arrivé. Le Général fit un signe à Alquaïr et Odrouk qui se trouvait alors non loin de lui et leur dit

Allez y, ne pénétrez pas dans le fleuve, gardez vos positions, si tout se passe bien, quelques heures après que la bataille aura débutée nous les prendrons à revers et alors le sang coulera. Que le Doux soit avec vous...

Le Général se retourna alors et amplifia à nouveau sa voix

Soldats, membres de la Garde ou autre. Si vous êtes ici c'est pour défendre votre patrie, pour défendre ces terres du chaos. Si vous êtes là c'est parce que vous allez vous battre. Aujourd'hui le sang coulera mais le notre moins que le leur. Un seul des notre vaut mille des leurs, notre coeur n'a pas de faiblesse et le leur n'existe déjà plus. Aujourd'hui le sang se mêlera à cette eau qui deviendra bientôt rouge. Soldats, n'oubliez pas que nous ne sommes qu'un et qu'ensemble nous vaincrons tout ennemi qui se dressera devant nous. Soldats cette nuit la lune sera rouge!!!

Le Général se tourna et commença à s'en aller au sud, il allait contourner les monstres et les prendre à revers.

Klaedr marcha avec ses troupes sur des lieues et des lieues sans savoir ce qu'il se passait là bas. Il envoya alors trois messagers à chevaux.

Citation :: Capitaines, tenez, nous arrivons Shaoran et moi!!

Shaoran, préparez vous et attendez le souffle de la corne

Le Général traversa alors le fleuve là où il n'y avait personne, il allait maintenant le remonter et attaquer par surprise les démons. La bataille avait déjà commencée, les morts flottaient déjà en grand nombre dans le fleuve, mais tout cela, Klaedr n'en avait aucune idée...

Shaoran dirigeait cela me faisait sourire de le voir comme cela.

Je ne me bas pas pour Aguératon. Je me bas pour défendre Asura, Hanna et mon peuple. Mais au moins cela me donne une raison de me battre.

Je n'acceptais pas l'arme que le soldat m'offrait

Je n'ai pas d'arme ... Pour l'instant je compte bien récupérer la mienne. Ne t'en fais pas pour moi.

D'un mouvement, je fis volte face.

Mon armée arrive. Mais n'oublie pas que mon royaume n'est pas la porte d'à coté. Ils sont en marche. Mon conseiller Floche à leur tête. Une fois arriver, ils seront sous tes ordres bien entendu... Je me contenterais de trancher le démon.... Et protéger tes arrières...

Je me déconnectais du monde réel et du front , Shaoran pouvait constater que mon esprit semblait soudain ailleurs.

Ma vision se brouillait à nouveau, encore cette clairière encore ces quatre chevaliers. Ainsi vous vouliez une preuve ? Vous vouliez que je répares le passé.

Chevaliers de l'épée ! J'ai choisis la voie du bien. Pour contrer la voie du mal choisi jadis par ma première épouse. Le bien contre le mal annihilera ainsi le premier mariage. Je pense avoir trouver une épouse neutre en la personne de Dame Asura. Si je fais l'équation, mon compte est bon. Alors maintenant reviens dans les mains de ma famille.

J'ai besoin de toi, de ton immortalité et de ta puissance dans cette bataille. Je pourfendrais les démons et leur sang vous nourrira.

A vous de décider si vous m'accordez votre confiance une dernière fois ...

Ah ma tête... Je déteste devoir communiquer avec eux...
Mais d'un coup une épée d'un rouge flamboyant apparut dans mes mains. Je les avais convaincu.

Apprenti Nombre de messages : 24 Participation RP : 27 Inscription : 05/03/2009

Un épais nuage de fumée âcre se formait au loin tandis que le sombre écho d'une course effrénée et de cris inhumains se faisait de plus en plus fort. A mesure que les formes se précisaient, on pouvait entendre le crissement des mains gantées des soldats serrant la garde de leur arme de plus en plus fort. Finalement, alors que la tension était à son comble et que plus aucun bruit ne prenait sa source à l'Ouest du fleuve, la sombre masse des armées du chaos apparut plus distinctement à l'horizon dans un vrombissement apocalyptique. Les hommes n'eurent pas le temps d'analyser l'avancée de l'ennemi afin de parfaire leurs positions de combat ; il se déplaçait et arriva bien trop vite.

Le fleuve ne posait aucun problème à ces immenses cohortes de monstres assoiffés de sang et de mort. Bien au contraire, les démons sauraient en tirer profit. Au centre de la horde infernale, les grouilleux, peu imposants mais rapides, agiles, vicieux et très nombreux, constituaient à la fois la première ligne et le fer de lance qui se jeta directement sur le gué en vue de le traverser pour éliminer l'avant-garde ennemie centrale et faire une percée significative qui permettrait de couper l'armée ennemie en deux parties isolées. En guise de renfort, les terreurs rampantes se mirent à traverser le fleuve sur toute la longueur du champ de bataille. Capables de ramper sous l'eau sans aucun problème, elles bénéficiaient à la fois d'une protection efficace face aux projectiles et d'un avantage potentiel dans le cas où elles parviendraient à projeter leurs adversaires dans le courant. Prenant position tout le long de la rive Est, les hurles-spasmes entonnèrent une mélopée déchirante insupportable aux oreilles des mortels.

Alors que la charge commençait, deux gigantesques bâtisses roulantes furent traînées par quelques horreurs sur les bords du fleuve, une en amont et l'autre en aval. Parvenues sur la berge, protégées par des nuées d'horribles crochorreurs, elles déployèrent sous les efforts de quelques laquais une sorte de grand et large pont-levis au-dessus du fleuve tandis qu'une pente plus courte permettait d'accéder aux constructions depuis l'arrière. C'est ainsi que la lourde mais non moins rapide et effrayante cavalerie lourde des Paladins Noirs se mit à traverser le fleuve sans encombre et à pleine vitesse, même s'il faudrait plusieurs minutes pour transférer les vingt mille guerriers sur l'autre rive, dix mille au Nord et dix mille autres au Sud. Le but était d'attaquer l'ennemi sur chaque flanc et à revers afin de l'encercler et de le rabattre vers le fleuve tandis que les grouilleux le diviseraient en deux groupes isolés.

Constituant l'arrière-garde, les troupes d'élite constituées de dix mille exterminateurs assuraient la protection du haut commandant Jyugdall. Celui-ci avait remarqué qu'une portion non négligeable de l'armée ennemie n'était pas visible sur le champ de bataille. Même si ce fait ne rendrait le combat que plus facile à gagner en première approche, il convenait de rester vigilant, car ces soldats devaient encore se trouver à proximité du lieu de l'affrontement.

Avantage numérique flagrant, force, rapidité, troupes effrayantes, avides de massacre, et insensibles à la peur, au découragement et à la fatigue, tout laissait présager une victoire écrasante pour la horde du chaos.

Ayant chevauché depuis une dizaine de jour, un jeune seigneur arriva éreinté. Son allure était quelque peu négligée mais il était préparé pour la guerre. Son armure, malgré la crasse du voyage, brillait d'un éclat mystérieux. A sa ceinture pendait une épée magnifique qui semblait neuve malgré les années qu'elle pendait à son côté. Se rendant compte que l'armée ennemie était en marche il se hâta. Arrivé devant le camp du seigneur Shaoran il apostropha la première personne qui passait par là:

"Messire, je suis Archangel du royaume Seraphin, j'ai chevauché depuis des jours pour vous rejoindre, conduisez moi au seigneur Shaoran je vous en prie. Je ne laisserai jamais ces monstres gagner cette guerre. Je veux me battre à vos côtés. Je ne vous décevrais pas."

Il se mit à genou en espérant que son aide serait la bienvenue, il n'était jamais parti se battre pour le plaisir mais mener une campagne avec des combattants de cette trempe éveillait en lui une joie profonde. Relevant la tête sur son interlocuteur il percevait l'anxiété qui se marquait sur son visage. Autour de lui il sentait l'agitation fébrile qui se dégageait. cette atmosphère si particulière de l'avant bataille. Le jeune seigneur savait pertinemment que beaucoup d'entre eux risquait de ne pas revenir vivant, voire personne. Malgré sa peur il était prêt à tout. Protéger les gens qu'il aime et les terres qui l'on accueuilli était sa seule priorité. Jamais il n'a été aussi déterminé, hormis ce jour funeste ou il perdit la raison mais pas question de perdre l'esprit ici quand la vie de milliers de soldats étaient en jeu.

"Je vous assure que je faiblirai pas."

Il sorti son épée et la posa a plat sur sa paume et présenta l'arme devant lui

"Je met mon épée à votre service."

Il baissa sa tête et attendit son verdicte.

Apprenti Nombre de messages : 26 Participation RP : 12 Inscription : 15/04/2009

Narius entendit la voix amplifié du général Aguératonnein et soupira de nouveau… Cet homme à lui seul venait de faire perdre cette bataille… Alors que Murgen tournait les talons encore étonné du comportement de ce général hautain qui avait même pas daigner lui répondre directement, Narius jura de plus belle :

Connerie ! Disivers une armée ?! C’est bien que tu combats des paysans et une armée en sous nombre ! Par contre ce qui nous arrive dessus !

Pendant un instant, Narius se demanda s’il ne valait pas mieux quitter le champ de bataille. Au vu de ses effectifs, ils ne manqueraient pas de se faire croquer en moins d’une 10e de minute… Mais la Dame leur avait demandé de lutter contre le chaos sous toutes ses formes… Il se retint de lâcher un nouveau soupire alors qu’ils finissaient de se mettre en place.
Arrivé non loin des batteries d’artillerie, lui et sa garde d’élite tournèrent leur regard vers l’horizon ou l’armée adverse apparaissait. Les soldats furent étonnés de cette rapidité effrayante… Doucement, l’armée de Narius entama une prière de guerre afin de se donner du courage et de prier la Dame afin qu’ils survivent à ce conflit… Alors que l’ennemis n’étaient plus qu’a quelques centaine de mettre, les lanciers formèrent la ligne alors que les canons donnèrent pour la première fois de la voix, comme pour annoncer le début de la bataille.

Rapidement, les premières surprises se révélèrent. Les cries des immondes créatures virent faire frissonner les hommes. Pour lutter contre ce sentiment de peur et de terreur, ils clamèrent de plus belle leur prièrent, préfèrent s’écorcher la voix que de succomber à ces hurlements d’horreurs…
Puis Narius repéra qu’une partie des bestioles entraient dans l’eau. Son sang se figea. Il devait revoir toute sa stratégie ! Narius siffla et 4 messagers sortièrent des rangs pour aller le rejoindre :

Dites à Valten de faire reculer de sa ligne de défense. Que les arbalétriers prennent place derrière les lanciers et les arquebusiers. Que les hallebardiers prennent le flan droit et les épéistes le flanc gauche. Dites Murgen de charger tout se qui sort de l’eau !

Narius se devait de tenir le gué. S’ils arrivaient à faire franchir le plus gros des troupes, s’était fini ! Si ces fichus aguératonniens avaient abandonné leurs idées débiles !
Les lanciers devaient supporter la charge. Les Hallebardiers et épéistes devaient protéger leurs flancs de ces choses qui traversaient pendant que les arquebusiers et arbalétriers déversaient leur projectiles mortel. La cavalerie lourde interviendra en cas de nécessité.
La terre trembla de nouveau lorsque les canons ouvrirent le feu sur les créatures qui franchissaient le gué en fauchant un bon nombre. Lorsque les premiers guerriers posèrent le pied sur la berge, les arquebusiers ouvrirent le feu, en refaisant basculer bon nombre dans l’eau qui prenait une couleur noire. Le reste entra en contacte, s’empalant sur la phalange de lancier qui encaissa le choc avec difficulté mais la ligne tint bon. Le groupe compacte arrivait pour le moment à tenir tête à ses adversaires dispersé par les projectiles et qui peinaient à prendre pied sur ses berges glissante.
De nouveau, Narius fit signe à ses messagers :

Que l’artillerie concentre son tir sur les troupes qui traversent le gué. Et envoyer des messagers trouvé les aguératonniens afin de leur faire comprendre qu’il faut tenir la ligne ici…

Cette fois c’était fait, la bataille était lancée et cela pour de bon… Côté aguératonien, la peur se fait ressentir dans les rangs, affronter une tel répugnance n’était pas quelque chose de courant pour ces braves hommes, c’est pourquoi les premiers tirs d’arquebuse tardèrent à se faire ouïr, durant ce court instant de flottement les légions chaotiques gagnèrent quelques précieux mètres…
Le choc entre les premières lignes n’allait pas tarder à se faire percevoir, les lanciers étaient près à encaisser la première charge, les grouilleux eux semblaient l’être sérieusement plus… Sir Mélénas fermait les yeux une fraction de seconde, un énorme tintement métallique complété d’innombrables cris d’horreurs retentit. La première ligne était en partie outrepasser, seuls quelques lanciers avaient réussis à encaisser le choc et ces derniers commençaient déjà à tomber sous les coups de la seconde vague. Le combat rapproché ne venait que de débuter et pourtant les armées de Balzropht montraient déjà leurs supériorité.
Il était désormais tant de passer aux choses sérieuses, les hommes de Téné passaient désormais à l’action, répondant convenablement aux coups ces derniers parvenaient même à regagner quelque peu de terrain sur l’envahisseur. Mais hélas l’opposant en supériorité numérique commençait rapidement à les submerger et ces derniers virent très vite leurs nombre diminué.
Un hurlement se fit alors entendre, suivit d’un crachat de plomb tonitruant, les arquebusiers venaient une nouvelle fois de prouver leurs efficacités… Un tir suicidaire voilà ce qu’ils venaient de faire, et contrairement à ce que cela puisse paraître ce n’étaient pas une si mauvaise opération qu’ils venaient d‘accomplir, seul très peu des projectiles atteignirent leurs compatriotes aguératoniens, pour le reste, toutes a l’exception de quelques unes atteignirent de plein fouet les forces démoniaques.
Cette tactique improvisé permis aux hommes en prise avec l’ennemi de se replier quelques mètres en retraits, leurs permettant par la même occasion de se réorganiser avant de reprendre le combat plus hargneusement.
Les troupes hangratrices perdaient inexorablement du terrain, forcer de le constater Mélénas, ordonnais à l’un de ses sujets à sa hauteur:

- Nous ne tiendrons pas éternellement le guet, nous perdons du terrain de seconde en seconde, il nous faut des renforts au plus vite sans quoi nous seront forcés de battre en retrait et j’en est nullement l’envie. Part au plus vite informer le haut commandement.

Très vite l’homme s’exécutais, et encore plus vite il transmit sont cimeterre à l’un de ses alliés désarmé, et s’éclipsais au plus vite en direction de la tente de commandement .
Pendant ce temps, sur le front les pertes continuaient à se multiplier dans les deux camps et l’issue de la bataille demeurait encore incertaines pour les deux camps.

Edit MJ : Carte finale du début du conflit...
[QH] Un fleuve de sang et de larmes [II-1] Cartefinale1

Il était illusoire d'espérer fédérer les forces en une stratégies uniques et efficace désormais. Malgré tout le respect qu'il portait à Klaedr, de par sa race et son rang, le gnome ne pouvait s'empêcher de ruminer les multiples stratégies qui eut été possibles et applicables grâce aux siens. Mais les sons qui venaient de sourdre de la masses putrescente chassèrent promptement les doutes en lui. Et son perdre une seconde, il libéra le sceau que son maitre lui avait confié à lui comme à ses compagnons une journée plus tôt. Une pointe de douleur pulsa une fois. Deux fois. Et sans individualité disparut pour plonger dans le tumulte des gnômes soumis du royaume. Pensées, idées, actions. Tous semblait le pénétrer et ne faire plus qu'un avec lui. Plus qu'un avec les autres. Le temps des parlementassions et des demandes officielles était finis. Le plan "bhé" devait entrer en action.
Désormais à quatre patte, il courrait vers les siens. Tandis que certains parmi eux fuyaient, emportant un tube de cuivre cacheté, dans plusieurs destinations correspondant manifestement aux différents chefs de guerre présents : Melenas, Shaoran, Klaedr, Edonia, et tous les seigneurs détectable à l'odorat gnomique.

Sur les message contenu dans les étuis étaient écrit en lettre noires :

Citation :: Nous, Gnomes ingénieurs au service du sieur Edailnes sommes prêt à nous placer sous votre commandement selon votre désirs. Néanmoins, n'attendez pas de nous des capacité guérières mais plutôt la construction de pont, de pièges, de plateforme basiques ou d'encore quelques inventions que nous serions capable de créer.

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Il n'était plus possible pour l'ancien de garder assez d'unicité pour compter, et tout juste pouvait il garder sa capacité à s'exprimer ; si loin du domaine, si loin d'Edailnes, la malédiction était plus forte que jamais...
Autour de lui, les gnômes semblaient ne plus pouvoir stopper leurs mouvements. Démontant, créant, anticipant. Moteur, passerelles, conque à brume. Tous les plans créer par leurs individualité prenait forme par leur multiplicité.

Un messager aux couleurs de la garde arriva dans la campement chaotique et apercevant le vieux gnome tenus à l'écart, il s'approcha et prit la parole après s'être annoncé :

La garde à besoin de votre savoir... Le sieur Shaoran a besoin d'une plateforme capable de traverser le fleuve rapidement et en minimisant les risques... Vous avez offert votre aide, nous l'acceptons désormais.

Le gnome se tortilla, rassemblant son esprit au plus de ses capacités. Un son rauque et criard à la fois sortit de son gosier avant qu'il ne prenne la parole dans un langage plus qu'aproximatif :

Aide... NotRe... SakUn... Chacun... Acceptons de vous aide...

Le garde l'observa d'une étrange façon. L'être ferma les yeux et se concentra quelques seconde de plus avant de reprendre :

Notre aide offerte... A tous, acceptons votre demandes... Occupe personnellement... D'autre pour les autres chef.

Le garde le salua brièvement et annonça son départ :

Veillez à ne pas vous faire surprendre par l'ennemi... Nous vous remercions d'avance pour votre travail.

Et sans plus de cérémonie, l'homme repartit vers différents messager qui relayerait sans doute le message à la cache du sieur Shaoran.

Un éclair de pensée traversa l'esprit du gnomes et dix d'entre eux s'emparèrent des cornes à brumes motorisées en cuivre et partirent chacun dans une direction. il fallait faire vite pour ne pas être surpris par l'armée adverse.

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Chacune des cornes étaient prévues pour s'enclencher dès que la plate forme principale s'activerait. Reliée par un tube à l'eau du gué, la corne créerait une lourde vapeur blanche masquant par le haut et même par le bas ce qui avançait. Dix leurres. Dix gnomes sacrifiés pour une réussite hypothétique. Mais qu'importe. Sans individualité, la mort n'était plus qu'un concept philosophique.

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Au campement, la plateforme mobile avançait. Les planches, le cuivre et le laiton étaient fondus en une embarcation blindée sur le dessous et protégée sur le devant par de légères et épaisses planches de bois déplaçables et par une conque à brume légèrement différentes des autres. Plus puissantes et plus claire, il ne restait qu'à espérer que les leurres n'en seraient pas rendu obsolètes.

Les soixante gnomes restants étaient près à répondre à l'appel de l'un des seigneurs contacté par les gnomes transportant les messages écrit durant le voyage en préparations des diverses complications.

Apprenti Nombre de messages : 19 Participation RP : 17 Inscription : 06/04/2009

La bataille semblait perdue d'avance pour les forces d'Aguératon. Moins de trente mille hommes étaient encore présents sur le champ de bataille après le départ de Klaedr, contre plus de cent mille démons, et l'attaque de ces derniers avait été terriblement déstabilisante. La cavalerie ennemie achevait de franchir le fleuve et commençait à encercler les défenseurs par le flanc et l'arrière, les prenant en tenaille et interdisant toute tentative de battre en retraite. La horde ne semblait vouloir laisser aucun survivant.

Énervés, affolés, plusieurs centaines de bœufs et de taureaux surgirent soudainement de la campagne Ouest en chargeant à toute allure. Fonçant à pleine vitesse sur les Paladins Noirs qui n'eurent pas le temps de se préparer à parer l'attaque, chaque bovin, du haut de ses nombreux quintaux augmentés en puissance par l'élan de la course, put renverser et écraser plusieurs cavaliers avant d'être mis hors d'état de nuire. Les Paladins Noirs ayant subi de lourdes pertes opérèrent alors une retraite stratégique de quelques minutes en projetant probablement une nouvelle attaque sous peu.

Ce répit laissa aux groupes de paysans qui avaient réuni et excité ces bêtes et qui les suivaient le temps d'arriver sur le champ de bataille. Ils précédaient un régiment de près de dix mille hommes du peuple. Ces hommes étaient mal armés et inexpérimentés, mais l'on sentait chez eux une volonté de combattre inébranlable. Enrôlés un peu partout dans la région, ils savaient que si Aguératon devait perdre ici, eux-mêmes et leurs familles seraient condamnés, c'est pourquoi la puanteur et les cris des démons ne pouvaient les atteindre. Ils se battraient jusqu'à la mort sans la moindre hésitation. Si des hommes du peuple étaient capables de tant de détermination et de bravoure, honteux seraient les soldats réguliers qui cèderaient à la panique.

Accompagnant les troupes qui venaient se mettre sous le commandement de la garde, plusieurs messagers à cheval vinrent délivrer à chaque officier présent un message de la Ligue Populaire.

Ligue Populaire a écrit:: Chers Seigneurs, Gardes et Militaires d'Aguératon.

Nous avons réussi à détourner plusieurs torrents de la région, de façon à pouvoir augmenter sensiblement la capacité du fleuve malgré les restrictions hangratiales, qui, nous en sommes convaincus, ne seront pas considérés comme nécessaires à maintenir dans ce genre de situation. Nous allons subitement ouvrir le barrage érigé au préalable très loin en amont, de façon à provoquer une violente crue du fleuve. Au moment où vous recevrez ce message, il devrait vous rester un peu moins d'une heure pour éloigner vos troupes des berges et tenter d'y confiner l'ennemi afin que le courant soit votre allié.

Longue vie au peuple d'Aguératon !
Cordialement,

La Ligue Populaire.

Apprenti Nombre de messages : 17 Participation RP : 4 Inscription : 20/01/2009

C'est comme recevoir un coup puissant en pleine poitrine. Subitement, souffle coupé, je me sens très seule même si je me sais entourée de milliers de soldats de tous les horizons. Une idée surpassant en force toutes les autres s'impose à moi : la FUITE ! Fuir, pour me donner une chance de revoir l'aube colorer d'ambre les terres de Kaltemis. Fuir, loin de cette folie qui ne me concerne plus. Fuir, sans autres buts ; sans autres espoirs. Qu'on me laisse !

Dieux ! Je n'ai jamais autant souhaité qu'aujourd'hui redevenir une petite fille préservée de toutes formes de responsabilités... Tels sont les sentiments dévastateurs qu'animent en moi le spectacle terrifiant de ces armées impies inondant littéralement le paysage.

Dame ? Un message pour vous semble t'il...

Ces mots provoquent une nouvelle tempête dans mon esprit. Voilà que je me fais honte. Qui suis-je pour me montrer si faible face à la peur ? Je...

Dame ?

En silence, j'arrache la missive des mains de mon lieutenant. Nous n'avons même pas eu le temps de rejoindre le campement de la Garde lorsque les Démons ont chargé. Bien qu'encore loin de la bataille, nous n'aurions pu manquer une telle fantasmagorie... Consciente que mes mouvements trahissent ma nervosité, je me concentre pour reprendre le dessus sur moi-même alors même que je prends connaissance de l'épistole.

On retourne vers les notre, immédiatement ! dis-je à mes compagnons d'une voix ne laissant aucune place à la discussion et en élançant ma monture à pleine allure en direction de nos troupes. Ma décision est prise : nous attaquerons dès que possible !

HA ! Dieux ! Comme il est bon de se sentir de nouveau sereine...

Le Capitaine Shaoran regardait son ancien et futur ami, Aanltey De Tony. Il disait qu'il ne se battait pas pour Aguératon mais pour ceux qui y vivent ? Cela faisait bien rire l'elfe, même s'il ne le montrait pas. Enfin bon, là n'était le moment pour ces discussions futiles. L'empereur de Kodraf s'adressa rapidement au Sieur Aanltey pour lui faire par de sa stratégie.

Messire, vos hommes seront sous vos propres ordres, ce ne sont pas les miens. Mais nous devrons rejoindre la bataille en coordonnant nos armées. Rejoignez vos hommes au plus vite et attendez tout comme moi, les trois coups de corne qui proviendront de la légion du Général Klaedr.
Après quoi, nous passerons par le flanc Nord et tenterons de prendre à revers l'ennemi. Il faudra qu'on traverse rapidement le fleuve pour ne pas être désavantagé.

Le Capitaine ne savait pas qu'à l'heure où il parlait, la bataille faisait déjà rage, les deux camps avaient perdu des hommes et démons. Malheureusement, l'elfe ne pouvait intervenir qu'au souffle de la corne et pas avant.
C'est alors qu'un soldat vint faire son entrée, accompagné d'un seigneur. Qui était-ce ? Que venait-il faire ici à un moment pareil ? Seule la deuxième question avait une réponse, il était sans doute là pour combattre à nos côtés. Le soldat qui l'avait emmener ici fit part au Capitaine de son identité. C'est alors que Shaoran lui parla un bref instant.

Sir Archangel, je suis heureux qu'un autre seigneur me rejoigne dans cette triste guerre. Je vous remercie au nom du peuple de votre aide. Nous attendrons ici jusqu'à trois coups de cornes prévu comme signal et ainsi, nous interviendrons immédiatement.

Shaoran n'avait pas le temps d'en dire plus, il demanda donc à Aral, un des chefs de ces patrouilles, qui était présent de conter la stratégie complète au Sieur Archangel.

Au même moment, tandis que le Sieur Shaoran allait vérifier que sa légion soit prête, un messager arriva. Celui-ci apportait de bonnes nouvelles, le Sieur Edailnes, qui tout comme lui était un Luron, était venu prendre part à cette guerre. Il ne pouvait pas combattre avec l'armée qu'il disposait mais il apporta un grande aide à la légion de l'elfe. Le Luron avait prévu des passages sur le fleuve, sans pour autant qu'on pénètre dans l'eau. Ces passages, très avancés, seront activés quand la légion du Capitaine Shaoran sera prête à passer. Le temps pressait, le combat qui faisait déjà rage, allait le devenir encore plus. Bientôt, les hommes de Shaoran, Aanltey et Archangel allaient rejoindre cette bataille. Le front les appelait, les morts seront sûrement nombreux mais... il ne fallait pas perdre espoir, nous pouvons toujours remporter cette bataille et en sortir avec le moins de mort possible.

Plus qu'une seule chose était attendue dans toute la forêt. La légion blanche, comme se faisait appeler celle du Capitaine Shaoran, attendait avec impatience le souffle de la corne, Klaedr était la seule alternative entre le front et la légion.

Le flanc Nord sera bientôt souillé par le sang de ces démons mais également bénit par ceux ayant donnés leur vie pour ce peuple, le peuple d'Aguératon.

Apprenti Nombre de messages : 19 Participation RP : 17 Inscription : 06/04/2009

Un messager monté de la Ligue Populaire arrivait au grand galop tandis que le capitaine Shaoran parlait. Arrivant devant lui, il se permit d'intervenir.

Sire ! Vous devez vous hâter. Je viens de la part de la Ligue Populaire, votre position a été difficile à obtenir... Le fleuve sera inondé ici dans un peu plus d'une demi-heure. Vous devez dire à vos alliés gnomes d'achever rapidement leur travail, et vous dépêcher de traverser avant que cela ne soit plus possible. De plus, il semblerait que des éclaireurs ennemis parcourent les cieux en scrutant les environs. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils ne vous repèrent. Faites vite ! Chaque minute compte ! Quant à moi, je me tiens à votre disposition.

Pendant ce temps, au Sud, un autre émissaire venait délivrer au général Klaedr le message de la Ligue Populaire. Il ajouta encore :

Général, l'ennemi vous surveille et prend l'avantage sur le front. Si vous ne mettez pas votre plan à exécution au plus vite, il n'aura aucune chance de fonctionner. Vos ordres ?

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