Le 1er Parchemin [ Quête ouverte sous Mp ]

Après avoir inspecté les lieux et préparez une stratégie, le petit groupe s'aventura dans la ville. Ils échappèrent au patrouille des Kol'Stofs plusieurs fois, se cachant dans l'ombre. Elhandil mourrait d'envie de les passez au fil de son épée... Tous espéraient que leur compagnon prisonnier n'était pas...
Alors qu'ils avançaient, un bruit de pas alerta les compagnons... Ils se déplacèrent dans une ruelle sombre, puis lorsque la personne passa à coté, Elhandil le prit et lui passa un couteau sous la gorge.
Il cracha :

- Parle, crie, et tu es mort !

Mais cette personne n'était pas Kol'Stof. Petite, barbu et assez pugnace.
Celle-ci lui donna un coup dans le tibia puis prit une hache placée dans son dos.
Lomme fut le plus prompte à réagir :

- Sir Klaedr, je savais que vous étiez vivant !!

Les yeux du serviteur brillèrent. Elhandil baissa son poignard et regarda attentivement la silhouette. Puis il le reconnu.
Un sourire fendit on visage...

- Klaedr !!

Il lui fit une accolade...

Lomme après avoir tourné en rond dans la cité des Kol'Stof finit par être attrapé dans le noir, ne sachant pas ce qu'il se passait, il sortit sa hache et enfin dans une illumination passagère il reconnut Lomme qui cria puis Elhandil qui fit de même à son tour. Heureux de retrouver ses amis il ne prit toutefois pas le temps de leur parler avec joie mais reprit de suite sans plus de cérémonies son rôle de chef et la suite de la quête

Mes amis, nous devons faire attention, la cité grouille de Kol'Stof et ils sont prêts à tout pour nous avoir. Je ne sais pourquoi mais je suis constamment observé par des ombres, des brumes du passé. Je ne sais pas ce qu'elles sont ni qui elles sont. Quoi qu'il en soit, j'ai appris certaines choses durant ma courte captivité. Ces êtres, les Kol'Stof, sont un le produit d'un magnifique croisement. Bien que horrible, celui ci vient corroborer des théories sur la nature des hommes et des animaux. Être capable de s'accoupler ensemble voudrait peut être dire que nous venions tous de la même origine. Enfin bref là n'est pas le plus important, ce que nous cherchons se trouve dans un bâtiment au centre de la cité, un bâtiment qui s'enfoncerait dans la terre sur plusieurs dizaines de mètres et qui serait en cristal...

Klaedr voyant que Lomme voulait à tout prix intervenir s'interrompît et dit à son serviteur.

Lomme, et vous autres, je vous serais à jamais reconnaissant de m'avoir cherché durant tout ce temps. Que s'est t-il passé durant ce temps ? Contez moi vos aventures

Klaedr se tut pour laisser parler son serviteur

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Lomme était enfin épanoui, en présence de son maître, il savait que faire, il se retrouvait enfin et écoutant Klaedr il lui répondit du tac o tac

Je suis très heureux de vous revoir. Et bien nous nous sommes battus, beaucoup et nous avons traversés la forêt de part en part avant de venir jusqu'au volcan et de trouver la cité

Lomme avait attendu le dernier moment pour révéler ce qu'il lui semblait le plus important

Klaedr, je crois que nous sommes sur l'île où le Cercle frôla l'extinction il y a bien longtemps...

Lomme expliqua alors à Klaedr les raisons qui le poussait à penser cela. Il détailla ses pensées et parvint à convaincre son maître. Après tout, le bâtiment au centre de la cité était en cristal comme celui sur l'île d'Eques, cela ne pouvait être qu'une coïncidence...

Après de longues discussions, leur voyage reprit et le petit groupe arriva finalement devant une tour petite mais qui semblait s'enfoncer très profondément dans le sol, la tour était bien évidemment de cristal, mais malheureusement, la tour était gardée par une centaine de Kol'Stof...

Lomme sortit ses lames, le combat serait risqué et difficile...

Avant de sortir ses armes, Elhandil observa les ennemis qu'il lui faisaient face. Ils étaient mieux armés que ceux déjà rencontrés, le combat serait ardu...
Elhandil sourit puis dit à ses compagnons :

- Mes amis, je ne sais pas si nous nous en sortirons, mais sachez cependant que ce fût un plaisir de voyager avec vous.

Il se détourna de ses amis et puis posa un genou à terre. Il prit son arc qui reposait sur son dos puis commença à tirer. Il comptait les morts...

- Un...Deux...Trois....Quatre....
Zut, raté.

Ses amis empoignèrent eux aussi leur arc. Une vingtaine de Kol'Stofs succombèrent, malheureusement, ils devraient aller au corps à corps.
Après que les carquois se furent vidés, le jeune Capitaine posa son arc.
Elhandil prit son épée, puis murmura :

- Stöl H'êta No Dïvidö !

L'épée, qui avant été dorée, devint d'une couleur noire vermeillée de rouge : les couleurs de la rage..
Elhandil adressa un signe à ses compagnons, certainement son dernier.
Puis il fonça dans le tas, il arriva à décapiter deux Kol'Stofs d'un coup seulement, un ennemi beaucoup plus imposant apparu....

Neydrinella regardait les hommes combattre les indigènes en se demandant si tout cela était nécessaire. Après tout les indigènes semblaient comprendre leur langage. Aussi quant la forme imposante se dessina parmi les rangs des Kol'Stof, Neydrinella se dirigeat vers la silhouette en traversant le champs de bataille comme si il s'agissait de la cours de son chateau. Les coups pleuvaient de droite et de gauche, les indigènes essayant de la blesser se retrouvait bien étonné de ne frapper que du vide. Neydrinella quant à elle secoua la tête dépitée de vois tant d'acharnement à vouloir se battre. Lorsqu'elle arriva à proximité de l'imposante silhouette, elle l'interpella

"Bien le bonjour, serait il possible que l'on parle ? Puisque de toute façon vous ne pouvez rien me faire."

Elle regardait son interlocuteur dans les yeux nullement impressionnée par sa stature

L'énorme monstre qui se dressait devant les aventuriers était un Kol'Stof d'élite, élevé parmi des puissants mages et guerriers, on lui avait enseigné maintes et maintes choses et les trois petites bestioles qui lui faisaient face ne l'intimidaient en aucun cas. Au contraire Gulrok puisse que tel était son nom était heureux d'enfin découvrir des adversaires à sa hauteur et alors qu'il s'apprêtait à les tuer sans aucune hésitation, une lueur dorée apparut et se mit à lui parler. Il partit alors d'un rire à glacer le sang, il connaissait ce langage et en avait été instruit par ses maîtres. Il répondit alors de sa voix grave et sombre

Petites choses, qui croyez vous être pour pénétrez ainsi dans le territoire des Sages, qui croyez vous être misérables pacotilles de fientes. Je connais tout de vous, faible race. Nous les Kol'Stof sommes forts et rapides, nous pourrions envahir votre monde mais nous avons mieux à faire, beaucoup mieux. Je vous conseille de repartir ou bien vous allez tous périr, même vous fantôme !

Gulrok se tut alors et posa sa lame, tous ses soldats firent de même, les palabres avaient commencé.

Elhandil ne vit pas Neydrinella passée, il était plus occupé à tué.
Il était plus occupé à attaquer et à se garder en vie, de ce fait, il avait maintenant occis bon nombre de Kol'Stofs.
Le jeune Capitaine usait de ruse pour tuer ses ennemis bien que la force était aussi utile,
Il feinta pour ôté la vie à un nouvel ennemi lorsque il vit que tout mouvement s'arrêta.
Elhandil fit de même puis regarda Neydrinella parlementé avec le Kol'Stof géant.
Il ramena son regard sur l'ennemi en face de lui,
Bien lui en fût !
Son ennemi dirigeait son épée vers son abdomen, malheureusement, Elhandil ne pouvait dévié...
La lame se rapprochait, allait le transpercé...

- Skölir nô Désmaï !!

La lame de l'agresseur s'arrêta pile devant lui puis se retourna vers lui-même... Son ennemi mourra la lame de sa propre épée dans son cou.
Personne ne semblait l'avoir vu..
Il se dirigea vers Dame Neydrinella, la main sur son épée, prêt à frapper.

Voyant Elhandil avancé, arme à la main prêt à frapper, Neydrinella secoua la tête négativement. Elle se tourna vers le colosse du nom de Gulrok et le regardant dans les yeux lui dit sans aucune trace de peur dans la voix

"Si vous nous connaissez tous, alors il n'est pas nécessaire de nous présenter. Par contre nous n'avons pas la chance de vous connaitre. Quel est votre nom ? J'entend bien vos revendications, mais nous ne sommes ici que pour explorer votre île et non pour la conquérir. Si ça se trouve nos peuples peuvent échanger des produits de première nécessité. J'ai remarqué quelques plantes aux vertus thérapeutiques dans la flore locale, je serais ravie d'en acheter ou d'en échanger avec vous."

Elle ne comprenais pas pourquoi les Kol'Stof les avait agressé, il était si simple de parler et cela leur aurait évité tant de mort.

Le Kol'stof géant enchaîna sans réfléchir

Mon nom ? Je n'en ai pas et je n'en ai pas besoin, les gens de ma race sont tels qu'ils le veulent et c'est ainsi. Vous avez pénétré dans notre royaume ce qui équivaut à une déclaration de guerre

Le Kol'stof se tut alors brusquement et regarda le ciel comme prit dans une étrange communication, il hurla ensuite et se retourna vers les aventuriers.

Il a été décidé que vous pouviez rentrer, malheureusement....

Le géant s'écarta et laissa entrer les compagnons dans cet immense bâtiment de cristal...

Klaedr regarda le Kol'Stof s'éloigner et rentra dans le bâtiment au centre de l'île. Ce dernier était immense, rempli de l'odeur des parchemins il était le rêve de tout homme féru de connaissance comme Klaedr. Il se mit alors à chercher le parchemin avec ses compagnons...

Le Nain tomba sur un livre et il ne put s'empêcher de le lire et s'échappa peu à peu de l'endroit où il se trouvait

Citation :: Le Faible rusé et le Fort prétentieux

Il était une fois, deux personnages bien différents.
L'un était fort, là depuis toujours cassant à tour de bras
Mais bien que puissant, il n'en était pas moins prétentieux
L'autre était faible, nouveau parmi ces contrées il ne savait que faire
Mais la ruse était son atout et tel le renard il se faufilait partout
Or il advint après une amitié de façade que les deux personnages firent bataille
Le Fort orgueilleux qu'il était n'imagina jamais que le Faible pouvait être rusé
Et lorsqu'il vint à deviner les contours de la ruse du Faible il tenta de se défaire des liens qui déjà le recouvraient.
Mais le Faible était bien trop rusé et il parvint à étouffer le Fort que pourtant tout le monde craignait.

Ne vous fiez jamais aux apparences car elles sont brumes face aux qualités essentielles et dans ce monde de finesse, mieux vaut être renard que dragon.

Klaedr sortit de ce monde et recommença à chercher. Après une heure environ il appella Elhandil et Neydrinella et leur demanda

Alors mes amis vous avez trouvé des choses ?

Le Nain se tut encore perplexe de la fable qu'il avait lu...

Elhandil aimait ce sentiment de plénitude qui apparait lorsque l'on découvre un endroit chargée d'histoire, il aimait voyager, parcourir les Terres sans limites... A son retour dans son royaume, il ferrait son possible pour revire une aventure identique... En espérant qu'il s'agirait d'événements bizarres, inexpliqués....

****************

Des murmures remontant des temps anciens, des lumières fantomatiques, Elhandil avait passé tout son temps à explorer le bâtiment, et avait été "bloqué" dans l'immense bibliothèque...
On y trouvait des œuvres qui traitaient de tous les sujets possibles et imaginables. Des cartes célestes, des livres traitant de botanique.. Et même des livres culinaires comportant des recettes que rien qu'à l'évocation mettait l'eau à la bouche.
Alors retentit l'appel de Klaedr...
Il prit des parchemins traitant de magie, de botanique, d'alchimie et d'anatomie puis alla rejoindre son compagnon. Son fardeau comprenait aussi un ouvrage fermé, possédant par ailleurs une couverture magnifiquement enluminé, par un mécanisme étrange.

****************

Lorsqu'il arriva près de Klaedr, celui-ci avait la tête de quelqu'un entrain d'essayer de résoudre une énigme fort complexe...

- Oui, pour ma part, j'ai découvert de précieux ouvrages qui sont ... ma foi, fort intéressants.le seigneur désigna son paquetage.

Il sourit puis se tut. Le jeune Capitaine ne voulait pas questionner son compagnon tout de suite qu'en au sujet de son malaise, il attendait que celui-ci fasse le premier pas.

Le Nain vit bien que son ami notait la perplexité de son faciès il décida donc de lui montrer la Fable qu'il avait finalement emporté avec lui

Ces mots flottent encore sur mon esprit et mon imagination en est toute chamboulée. Quoi qu'il en soit je vois que tu t'intéresses à ces parchemins et j'en suis heureux. Quant à vous ma cher Neydrinella, avez vous découvert quelque chose qui en vaille la peine

Klaedr se tut et observa profondément toute la grande salle, tant d'histoire gravée en ce lieu, tant de souvenirs d'hommes ancrés à jamais dans les murs de cette tour. Et là le Dux aperçut une sorte d'étincelle, un parchemin qui détonnait des autres et que personne n'avait remarqué, le nain brûlait d'envie d'aller voir mais il préféra attendre pour voir si Neydrinella avait vu quelque chose...

Neydrinella avait arpenté de long en large l'immense bibliothéque en traversant les rayonnage à la recherche de quelque chose digne d'intérêt. Lorsqu'elle revint au près de ses compagnons, elle avait les bras chargé de parchemins divers.

"J'ai trouvé un recueil de chansons ainsi que quelques partitions."

dit elle fièrement avant de se pencher sur la fable que Klaedr avait trouvé.

"La morale de cette histoire est véridique : il ne faut pas se fier aux apparences."

Elhandil lui aussi en était venu à cette conclusion, cependant, cette fable semblait directement liée au Cercle.... Comment ?
Le seigneur ne le savait point, mais il en était sûr !
Malgré ses efforts pour trouvé, la réponse lui était flou...
Il se pencha alors de nouveau sur le livre fermé par un mécanisme, pour libérer son esprit de cette énigme qui lui taquinait l'esprit...
Il aurait tout le temps d'interroger Klaedr sur le chemin du retour au sujet de cette fable, mais il voulait aussi essayer de la trouver par lui-même.
Soudain une idée le fit sourire: si retour il y avait...

Le Nain souriait encore mais il lui fallait se reprendre. Neydrinella n'avait rien trouvé et bien il allait aller de plus près ce parchemin qui détonnait, il s'approcha et là il sut qu'il avait enfin trouvé le bon. C'était celui là mais une fois de plus c'était une énigme...

Citation :

Un n'est jamais seul car il est toujours accompagné de ses amis.
Deux peuvent toujours se battrent.
Trois forment une seule et unique chose, si tu parviens à les trouver, la trinité tu commanderas.
Quatre savent toujours où aller mais ils sont trop nombreux.

Toi qui lis ces mots, tu ne les comprends pas car un esprit étriqué est toujours signe d'une âme en manque de savoir. Tu es venu sur ses terres depuis longtemps perdues, tu as bravé le serpent des mers nous protégeant, tu nous as trouvé ...

Qui nous sommes? Nous n'existons plus, nous ne sommes qu'un souvenir, vague murmure d'êtres que nous avons cessé d'être

Le silence du vent caresse nos soupirs.Veux tu entendre notre histoire ? Veux tu connaître le secret des brumes ? Veux tu comprendre ? Comprends nos mots et les portes s'ouvriront à toi...

Klaedr ne savait que faire, il s'attendait à enfin lire ce pour quoi il était réellement venu et au lieu de cela il se trouvait devant un texte incompréhensible, le Nain regarda les ombres qui se tenaient encore autour de lui, ces dernières ne cessaient de l'observer il n'aimait pas ce contact, il aurait tout fait pour le supprimer mais il ne pouvait pas. Klaedr réfléchit longuement sur les quatre premières phrases, c'étaient celles qui étaient le plus mystérieuses, il ne parvenait pas à les cerner, le nain habitué aux parchemins mystèrieux ferma les yeux et réfléchit...

Tu t'ouvres à un nouveau monde, les chuchotements de ton esprit deviennent des cris, tout devient net dans ta vie. Les mots aveugles retrouvent la vue, la compréhension naît de l'innocence...

Le nain ouvrit les yeux, il avait compris...

Le cercle au centre de la salle se fenda, laissant apparaître des escaliers qui s'enfonçaient dans le sol. Elhandil le regarda se demandant ce que voulait dire le message, Kaedr lui dit alors

Tu dois comprendre par toi même, il n'existe pas de raccourci sur les routes du savoir, apprends par toi même...

Klaedr s'enfonça dans les escaliers ténébreux suivi des silhouettes brumeuses...

Ce parchemin... Il soulevait beaucoup plus de questions que de réponses. Le seigneur ne descenderai que lorsqu'il aurait compris cette énigme...
Elhandil ferma les yeux et laissa vagabonder son esprit sur cette énigme.

Un n'est jamais seul car accompagner de ses amis....
Deux peuvent toujours se battrent.....
Trois forment une seule et unique chose...
Quatre sont trop nombreux...

La connaissance... Chemin semé d'embuches lorsque l'on est seul.
Quatre est de trop...
Eclair de conscience, brise d'innocence, murmure du vent.
La solution... Simple et pourtant si complexe. Esprit étroit qui devient ouvert, une partie de la vérité s'impose d'or comme une évidence tel un point lumineux dans un océan de ténèbres...

Elhandil ouvrit les yeux, regard nouveau sur le monde et ses mystères, regard nouveau sur la vie et ses épreuves...
Chuchotement lointain.

- Mon ami, je te rejoins...

Elhandil descendit doucement l'escalier en pensant aux phrases de l'énigme...
L'aventure ne faisais que commencée..

Klaedr suivi de Neydrinella et de Lomme se trouvait dans une grande salle souterraine où se mêlaient les parchemins et les objets scientifiques, là des vies de recherches étaient consignées.Il savait qu'Elhandil ne descendrait pas avant d'avoir un minimum compris et lorsqu'il entendit des bruits de pas il fut heureux. Elhandil serait un excellent sage...

Là dans cette salle, le Nain sut qu'il allait enfin savoir, la vérité allait enfin éclater. Enfin il saurait qui été Eques...

Il y a quelques mois

Klaedr se trouvait dans le bâtiment de cristal sur l'île d'Eques, bastion du Cercle. Là bas, Klaedr avait découvert un secret, il avait découvert un bout de papier ravagé par le temps sur lequel était inscrit ces quelques mots :

Citation :

« Je ne suis pas celui que l'on croit, je ne suis qu'un vague mensonge, une manipulation orchestrée il y a de cela 500 ans. Aujourd'hui je veux que la vérité soit faite c'est pourquoi j'ai écrit mon histoire telle qu'elle fut réellement, malheureusement les chefs d'orchestre de ma vie s'en rendirent compte et cachèrent mon manuscrit. Rends toi sur l'île qui se trouve au milieu de la mer des brumes, en son centre siège un volcan, rends toi la bas et tu comprendras

Eques
»

Tout était alors devenu brumeux dans la tête de Klaedr, il ne savait pas que croire, si ces quelques mots étaient bien d'Eques. Quoi qu'il en soit, il ne pouvait en parler à personne. Et c'est à partir de là que cette fausse histoire de Ranes et de guerre avait germée dans son esprit...

Aujourd'hui...

Les ombres apparurent, entourant Klaedr de toute leur grandeur, enfin il comprenait. Les ombres parlèrent alors. Elhandil, Neydrinella et Lomme pouvait les écouter aussi bien que ne les voyant pas.

« Te voici alors enfin, Klaedr Dux du Cercle, nous t'avons longuement observé depuis que tu as rencontré notre serpent. Nous sommes fier de toi, aussi fier que des pères peuvent être de leurs fils. En effet nous avons fait de toi le successeur de notre volonté sur ces terres et nous n'aurions pas pu mieux choisir... »

Klaedr reconnut alors une silhouette, il avait déjà vu cette personne en lisant les parchemins d'Eques. Il n'en avait jamais parlé à personne mais il n'avait pas lu les parchemins, il les avait vécus en tant que spectateur et il reconnut donc ainsi la silhouette du vieux sage, précepteur d'Eques mort tué par un roi obscurantiste. Le nain, les larmes commençant à couler de ses yeux, hurla alors

« Pourquoi m'avoir choisi moi, je n'étais plus rien, je voulais mourir et vous m'avez donné un but, Eques m'a donné un but. Son histoire n'est pas celle que j'ai lue, vous m'avez manipulé! Mais POURQUOI !!!!!!!!!! Quel est donc votre vrai but ? »

Les ombres répondirent alors :

« Il nous fallait une âme faible, prête à suivre n'importe quel idéal pourvu qu'elle y croit. Nous t'avons alors trouvé et nous t'avons choisis. Mais là n'est pas la question. Vois tu, nous pouvons te donner une connaissance gigantesque mais cela est très dangereux car tu n'y es pas préparé, ton esprit aurait besoin de beaucoup plus de maturité pour ne serait ce qu'imaginer la quantité de connaissance que nous pouvons t'offrir. Es tu prêt à prendre ce risque ? »

Klaedr hésitait mais il dit tout de même :

« Je veux lire le manuscrit d'Eques ! Donnez le moi et je vous répondrais »

Les ombres acceptèrent et sortirent des rouleaux de parchemins et les donnèrent à Klaedr

Citation :

Le Premier des 7 Grands Parchemins

Je suis Eques, homme manipulé par des puissances qu'il ne pouvait comprendre. J'ai suivi un idéal toute ma vie, je voulais offrir la connaissance au monde et j'ai été trompé puis tué par ceux qui m'avaient élevés. Voici la vraie histoire d'Eques, auto proclamé héros d'une histoire modifiée au gré des volontés de manipulateurs

Je suis né dans une famille qui m'aimait, mais à peine sorti du doux et chaud ventre de ma mère on m'a enlevé, un homme vieux et que l'on disait sage, jeta un sort à ma mère et mon père qui en oublièrent jusqu'à ma naissance. Cet homme m'éleva dans la forêt où il me donna ce nom que je hais aujourd'hui tant, il m'enseigna des secrets et lorsqu'il me jugea assez vieux, il réunit tous mes précepteurs et d'autres personnes que je ne connaissais pas et là il me fit le garant d'une Quête, la Quête de la connaissance, de la vérité sur nos origines. Je me sentis aussitôt digne de cette mission et là toutes les personnes présentes moururent tués par des hommes sortis de nul part. Je crus au départ que c'était le fait d'un roi obscurantiste mais j'avais été dupé, les membres du Cercle m'avait fait croire à leur disparition pour que je tue cet homme qui les gênait sur leur route, mais tout cela je ne le découvrirais que bien après des épreuves. Je gravis une montagne gigantesque, je pleurai sur mon sort dans une grotte funeste et je fus à deux doigts du suicide mais alors que j'allais sauté je compris la vérité et je sus que j'avais été manipulé...

La connaissance... Ils ne veulent pas la partager. Leur seul but est de l'accaparer pour eux mêmes. L'obscur doit vivre au mépris de la lumière selon leurs dires

Je compris toutes ces choses et je me rendis alors sur une île où je décidai finalement de créer le Cercle, le Cercle tel que je l'imaginais, le Cercle tel que j'avais voulu le défendre de ma vie. Le Cercle tel qu'il aurait dû être. Je bâti sur cette île un bâtiment de cristal surplombant une colline. Des gens vinrent y vivre, des gens me rejoignirent dans mon aventure. Des gens fidèles et loyaux mais les anciens, comme j'avais pris l'habitude de les appeler, attaquèrent mon groupe. Ils les massacrèrent et je me retrouvais finalement seul. Et ce qu'il advint vous le savais déjà...

Eques

PS: Partout dans ce monde sont éparpillés mes textes, mes recherches. J'ai tout fait pour que celui qu'il ait choisit de manipuler puisse un jour approcher de la fin de la Quête»

Le parchemin s'arrêtait là. Klaedr était finalement le vrai héritier d'Eques, tout comme lui il avait été manipulé par des textes cousus, comme lui il s'en était finalement rendu compte. Et comme lui il allait finalement construire le Cercle tel qu'il le voyait, tel qu'il l'imaginait...
Il ne devait pas accepter il devait faire du Cercle la guilde telle qu'Eques l'avait rêvé et pas telle que les Anciens l'avait écrite. Klaedr prit alors la parole

« Je n'accepte pas, gardez votre connaissance. Elle n'est que poussière et lamentations. Il n'y a pas de raccourci à la connaissance. Je désire la réunir en effet mais jamais je ne l'offrirais sur un plateau d'or car ce combat de chaque instant est le vrai but de toute chose. Laissez moi, retournez dans l'oubli sur cette île. Le Cercle ne vous appartient plus, il est le symbole d'un espoir qui n'est pas le votre, d'un monde où chaque homme connaîtra la vérité, sur nos connaissances et sur toutes ces choses que nous pouvons offrir. Vous m'avez fait miroiter une Quête, recherche de vérité et je l'accomplirais pour qu'enfin nous sachions. Je l'accomplirais pour Eques que vous avez manipulé, je l'accomplirais pour ces hommes que vous avez tué. Je l'accomplirais pour ce qu'est devenu à travers des hommes remarquables, le Cercle»

Le Nain se tut alors, l'émotion était montée tout au long de son discours et sa pomme d'Adam sanglotait légèrement. L'ombre du vieux sage répondit alors:

"Nous te laisserons partir, nous n'avons que faire d'un seigneur éphémère comme toi. Nous sommes là et nous attendrons encore dans l'ombre le seigneur qui accomplira nos idéaux. Accomplis la quête si tu le souhaites mais nous ne ferons tout ce que nous pourrons pour t'en empêcher aujourd'hui. Tu n'est plus digne selon nous de savoir la vérité sur nos origines. Va, Klaedr Dux du Cercle si tu veux de ce nom et meurt alors que nous continuerons à exister..."

Les ombres disparurent laissant Klaedr et ses compagnons seuls au milieu de cet immense bâtiment. La Quête allait enfin débuter, désormais le Dux connaissait les origines réelles du Cercle et ainsi il pourrait mieux se concentrer sur cette recherche incessante de la vérité. Cette dernière n'attendait plus que lui. Longues seraient les tentatives de recherches, longues seraient les aventures que vivraient le Cercle, long serait le temps qui s'écoulera avant que le Nain et ses acolytes ne puissent qu'imaginer un endroit où chercher mais le Nain avait déjà un indice. Il tenait dans sa main un bout de papier sur lequel était écrit:

Citation :

"Un n'est jamais seul car il est toujours accompagné de ses amis.
Deux peuvent toujours se battre.
Trois forment une seule et unique chose, si tu parviens à les trouver, la trinité tu commanderas.
Quatre savent toujours où aller mais ils sont trop nombreux."

Le début de la quête était là...

Quelques jours plus tard sur le bateau

Après avoir lu le 1er parchemin, Klaedr et ses compagnons de voyage étaient sortis, les Kol'Stof les avaient laissé partir sans les considérer, l'air absent. En arrivant sur le bateau, Klaedr s'était enfermé dans sa cabine refusant de parler à quiconque car il avait besoin de temps et ce temps il ne l'aurait bientôt plus. Lorsqu'il ressortit enfin il apprit du capitaine du navire que les côtes aguératoniennes seraient en vue sous peu. Le Nain se rendit donc vers ses camarades d'aventure et leur dit :

Je vous remercie mes amis, car dès à présent je vous considère comme tel. Nous avons vécu ensemble une aventure, une épopée marquante.
Tout d'abord j'aimerais m'adresser à vous Neydrinella et m'excuser. Je vous ai disons manipulé pour avoir votre aide et ce parchemin ne vous intéressais au final guère et j'en suis navré. J'espère cependant que vous n'estimez pas ce voyage comme une perte de temps et que vous vous joindrez à nous à la Taverne lorsque nous arriverons à Alérandir.
Lomme quant à toi, je ne te serais jamais assez reconnaissant d'avoir poussé mes compagnons à me chercher. Sans toi jamais vous n'y seriez arrivé et peut être en ce moment serais je encore en train de gambader dans les rues de la cité Kol'Stof. Une fois en Thalésie, tu pourras me demander ce que tu souhaites.
Et Elhandil, la Quête nous attend. J'ai compris beaucoup de choses lors de ce voyage, ces quatre phrases représentent beaucoup et nous les suivrons même si elles furent apparemment rédigées par, comme nous les appellerons nous aussi, les Anciens. De plus comme tu le remarqueras ce parchemin n'est que le premier de sept qui j'en suis quasiment sûr on tous un lien avec la Quête ou la vie d'Eques même si je pencherais plus pour la première solution. Dis moi pourquoi ne pas enfin accomplir ce rêve d'avoir ta propre bibliothèque ? Je me ferais une joie de te libérer de la place sur l'île d'Eques.
Et bien maintenant je vais devoir m'atteler à modifier notre charte et à repasser devant le Conseil mon cher Elhandil. Et vous deux, Neydrinella et Elhandil. Qu'allez vous faire désormais, après la fête n'oubliez pas.

Le Nain se tut et laissa son regard se perdre dans les nuages en attendant une réponse de ses compagnons devenus des amis.

Ces voix...
Vérités lâchés telle des flèches...
Dures à encaisser....

**************

Elhandil était tout aussi troublé par les paroles des Anciens...
Cependant, son but était le même: la paix et la connaissance.
Klaedr, Dux du Cercle, lui offrait ces deux possibilités.
Le jeune Capitaine avait passé le reste de la traversée à méditer...
Lorsque la terre fut en vue, il rejoignit ses compagnons. Klaedr avait déjà prit la parole.

- [...] Et Elhandil, la Quête nous attend. J'ai compris beaucoup de choses lors de ce voyage, ces quatre phrases représentent beaucoup et nous les suivrons même si elles furent apparemment rédigées par, comme nous les appellerons nous aussi, les Anciens. De plus comme tu le remarqueras ce parchemin n'est que le premier de sept qui j'en suis quasiment sûr on tous un lien avec la Quête ou la vie d'Eques même si je pencherais plus pour la première solution. Dis-moi pourquoi ne pas enfin accomplir ce rêve d'avoir ta propre bibliothèque ? Je me ferais une joie de te libérer de la place sur l'île d'Eques.

Et bien maintenant je vais devoir m'atteler à modifier notre charte et à repasser devant le Conseil mon cher Elhandil. Et vous deux, Neydrinella et Elhandil. Qu'allez vous faire désormais, après la fête n'oubliez pas.

Le jeune seigneur sourit. Il avait gardé les livres trouvés dans le bâtiment, il avait commencé à en lire une partie. Tout était très explicite.

- Va pour la bibliothèque, je me ferrais un plaisir de la garnir. Et puis je mettrais aussi quelques œuvres dans la bibliothèque d'Alérandir.

Et pour plus tard... Je vais continuer ce pourquoi je suis un membre du Cercle. Je t'aiderais dans notre Quête. La connaissance n'attend plus que nous. Je ne pense cependant pas venir à la fête à la Taverne.

Elhandil désigna le livre fermé dans sa besace.

- Il faut que j'arrive à l'ouvrir... Sinon, je serais très difficile à vivre.

Il éclata de rire.
Le bateau arriva près du quai. Elhandil partit prendre ses affaires et alla sur la passerelle.

Neydrinella, sur le bastingage, compulsait les recueils de chant qu'elle avait trouvé. Klaedr s'excusa auprès d'elle de l'avoir manipulée.

"Ne vous en faites pas Dux, j'ai nettement été compensée dans ce voyage. Non seulement j'ai trouvé de nouvelles plantes et de nouveaux peuple, mais j'ai aussi trouvé ces recueils de chants. Et puis vous ne m'avez pas trop manipulé, cela fait partie de mon rôle d'exploratrice que de découvrir de nouvelles choses."

Elle ne pensait pas du tout à la suite des événements ni à ce qu'avait dit les voix. A vrai dire, cela ne la regardait pas trop.

"Si cela peut vous faire plaisir, je vous accompagnerai à la Taverne. Après tout cela fait bien longtemps que je n'y ai pas remis les pieds."

Le Nain écouta les réponses de ses deux compagnons. Elhandil ne l'étonnait pas et plus tard lorsqu'il aurait fait son pèlerinage et qu'il aurait mûri alors il serait un excellent Sapiens, un sage parmi les sages. Quant à Neydrinella il était heureux de sa réaction.Les trois partirent donc et se séparèrent d'Elhandil lorsque celui ci le décida. Klaedr et Neydrinella se dirigèrent vers la taverne et burent un coup ensemble pour se remémorer le voyage. L'aventure était terminé mais il n'y avait aucun doute que Klaedr repartirait en mer ou bien à cheval pour la Quête. Cet histoire n'était qu'un préambule à une plus grande aventure encore...

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