toutes ses formules de politesse entre lèche botte, diplomate et autre. Je m'ennuyais à mourir en cette soirée et plus le temps passait plus l'envie d'égorger cet individu qui venait me réclamer trente mille pièces d'or pour un âne miteux tué accidentellement lors d'une bataille. Au regard de mes généraux je sentais, je sentais, je percevais, j'analysais ce qu'ils pensaient.
"de plus en plus gentil le petit Kaizounet"
"il me fait peine à voir"
Les jambes lourdes je levais, tournant autour de la table rectangulaire, ma fourrure de tigre blanc trainant lamentablement par terre. Ont-ils oublié que l'on m'appels Le Barbare ?ont-ils conscience que je pourrais les faire empaler vif sur un bucher ? Je passais derrière ce brave pécore et posais mes mains sur ses épaules.
-Mon ami, pourquoi viens tu troubler ainsi ma journée pour une si fâcheuse perte ?ne crois tu pas que la gestion d'un empire est plus important que la mort d'une mule ?ne crois tu pas que je serais ravi de pouvoir te donner tout cet or, que tu puisses racheter une mule, un enclos, des champs autour ainsi que quelques esclaves ?
ET BIEN TU TE TROMPES ! ARRRRRRRRRRRRRRRRGGGGGGGGGGGGHHHHHH !
Mon cri fut si soudain que la plus parts de mes lieutenants en devinrent blanc comme la neige. Je plantais mes ongles, puis mes doigts dans les épaules de cet abruti, jusqu'au sang, ce dernier tenta de se relever mais j'empoignais immédiatement une dague que j'enfonçais avec rage dans l'arrière de sa tête transperçant de part en part cette horrible protubérance lui servant à déblatérer toutes ces conneries ! la pointe de la dague ressortait par son oeil droit.
Mon visage était rouge, ma respiration haletante et mes lieutenants silencieux, la tête baissée.
-Bien...qui est choqué ?sachez que j'admets toute critique.
Il y eu un moment de silence, j'appréciais ;quand
-Pourquoi avoir fait ceci ?ici ?maintenant ?vous vous ennuyez ?
La colère montait en moi, le surnom de barbare ne mettait pas donné car je maltraitais mon peuple, mais car j'étais d'une cruauté sans nom avec mes ennemies et ceux qui me contrariaient. Cela devait-il apporter l'irrespect de la part de mon peuple, de mes servant, de mes collaborateurs ?
Calmement j'enchaînais.
-Valar, Ôh grand diplomate, défenseur des quartiers nord de la cité, pourquoi me parle tu ainsi ? qu'est je donc fait pour que ton Ego devienne assez grand, pour ne plus m'aimer, me respecter, me craindre ? Je me saisi de la dague dégoulinant encore du sang de l'autre et la brandi dans sa direction. Ne t'ai-je pas donné ce dont tu désirais le plus ?ne t'ai-je pas offert des responsabilités ?pourquoi crache tu dans la soupe maintenant ?que compte tu...
-Kaiz' écoute...
- NE ME TUTOYE PAS ET NE M'APPELS PLUS JAMAIS AINSI ! SEUL MA MOITIE LE PEU ! je vais être d'une grande bonté avec toi, encore une fois. Tu vas quitter cette salle, ce château, cette cité, et tu n'y reviendra plus jamais, me suis je fais bien comprendre ?
Il hocha la tête, pris son casque, et parti. Je retournais m'asseoir, pas un mot, pas un bruit.
-Eckô ! viens ici, mon serviteur le plus loyale arrivait presque instantanément, demande à la garde d'arrêter cette imbécile avant qu'il ne quitte le château qu'on l'attache à un poteau sur la place publique;ah et oui, envoi moi quelqu'un pour nettoyer ce vieux miteux.
Eckô disparus aussi vite qu'il était venu...
-Je vais lui apprendre les bonnes manières.
Jeu 12 Juin - 17:34