Première allocution - Etranges moeurs

Loin dans le nord, perdue au milieu des steppes gelées; une jeune fille emmitouflée dans sa cape de fourrure passa sa mains rougie dans l'herbe cristallisée. Le long de ses joues, deux rivière de larmes tarie par le froid scintillaient de milles feu. Au fond de ses grands yeux noir, un brasier ardent brûlait. Lançant ses flammes blanches en direction de l'orbe opalescent qui illuminait la nuit de sa froide lumière. Tailladant le bout de ses doigt, la glace fondit pour se mélanger au sang écarlate qui éclatait sur le sol terne... Devant elle, les restes d'un village finissaient de brûler...

Le jours suivant, un messager fut mendié afin de relater les évènements au maître du domaine d'Enelwe. A sa suite, une troupe de gnômes piaffait d'impatience. Ils allaient assister à la première allocution de leur domistère...


La rue était vide. Vide de toute âme à qui parler. Vide de toute chose à écraser. Ou bien était ce mon coeur fait de pierre qui découvrait les limites de sa compréhension. Ma mains s'ouvrit devant mon visage. Révélant les stigmates du temps et du froid. Les cicatrices de l'entraînement ainsi que le maléfice de mon existence. Une vie si courte qui recommencerait à jamais... Entre mes doigts, l'activité de la ville m'apparut comme une apparition. Sans y réfléchir, je me mis à marcher. Mes pas me menant au lieu qu'ils jugeraient bon de me présenter. Dans tous les coins et recoins, la vie bourdonnait. Prenant forme sous les traits d'une maraîchère hurlant le prix de sa botte de légume, d'un pauvre hère pratiquant la quête auprès de tous ceux qu'il jugeait bon d'aborder. Une femme arborant ses atour afin d'attirer les plus vénales dans son lit le temps d'un soir. Toute ses vies... Un tunnel noire qui absorbait tout. devant moi, la rue était vide. Toute ces marionnettes suivant les pas de leur maître afin de vivre ensemble. Les rares disputes qui éclataient n'étaient rien d'autre que des pantomimes de ces débats qui autrefois animaient la cour. Des débats... cette façon d'exister entre toute. Cet art qui opposait nos idée a ceux des autres. Ces joutes mémorables où l'on insultait, accusait, calomniait et complotait. tout cela,mon coeur le désirait. Cet art que j'avais découvert dans les livres. Je priais pour qu'il soit autre chose qu'une légende de plus en ce monde pourris par les ravages de celui qui les commandait.

Un hénissement sonore me fit sortir de ma mélancolie. Par réflexe, je portait mon bras par dessus tête afin de protéger mon crâne des assauts de ce cheval qui ruait, les naseaux enflammés par la longue course qu'il avait effectuée. Le temps que je mis pour rassembler mes esprit suffit pour calmer le cheval. Un halo de poussière voletait encore autour de ses sabot quand il secoua la tête de manière furieuse. Le cavalier poussa un ordre retentissant qui calma sa monture promptement. Sans un mot de plus, l'homme me regarda. Il était jeune et visiblement épuisé. Ses frusques étaient élimée et salie par la poussière et la boue. Il me regarda et me tendit un parchemin. Alors que je le regardai, il détourna le regard. Je ne comprenait pas totalement ce qui se passait mais un "désolé" provenant de la monture me fit comprendre ce qu'il se passait. J'eus à peine le temps de relever le visage que le jeune homme fit repartir sa monture au galop. Dévoilant la troupe insolite qui l'escortait. Ces créatures qui avaient été mise à ma disposition lors de ma renaissance cinq hiver auparavant. Elles semblaient attendre quelque chose.... Quelque chose qui devait être inscrit sur ce parchemins. Sans un atermoiement de plus, je descellais le cachet de cire afin de lire le contenu du parchemin. Au fil de ma lecture, ma main se mit à trembler, Mon visage exprimait un sentiment que l'on aurait put considérer comme de la joie. A moins que ce ne fut ce un rire nerveux. Dans la bourrasque de vent qui traversa la rue en cet instant, un parchemin abandonné glissait au gré des désirs du dieu éoles. La troupe de gnomes et ma personne étions partit vers une direction connue de tous.

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Dans le long couloir du sénat, le son de mes pas se répercutait contre les épais mur en marbre blanc. J'avais ôté ma cape de fourrure, laissant cascader ma crinière argentée. L'un des gnômes les plus agé qui était venu s'était occupé de prendre mes affaires. Il marchait à mon coté, un sourire au lèvre... Le même que tous ses semblable qui me suivaient à deux pas de distance. Le préposé au salle nous avait donné une clé usée. Nous désignant par la même l'une des grande salle depuis longtemps inoccupée. Les tremblement de ma mains firent sauter plusieurs fois la clé dans la serrure avant que celle ci ne cède sous les coups de sa crocheteuse. Les lourdes portes de boit s'ouvrirent pour dévoiler leurs mystères... Une estrade circulaire dominée par de haute rangée de siège vide. Ca et la, des araignées avaient tissés d'immense toiles. D'un claquement de doigt, je lançai mes gnômes à l'assaut de la forteresse de détritus amoncelé par le temps. Je les regardait oeuvrer avec célérité. En profitant pour retrouver mon calme. Les yeux fermé, je repensai à ce qui m'avait poussé à quitter mon royaume, l'abandonnant à un stratège auto proclamé... Je savais pourquoi, et je le comprenait mieux en cet instant encore.

Les gnômes avaient prit place sur les banc les plus haut de l'auditoire. Les laissant à leurs attentes, j'allais payer un jeune homme afin qu'il répande la nouvelle d'une allocution au sénat. La nouvelle sembla rapidement faire le tour de la ville, les gens affluaient par petit groupes. Certains bras dessus bars dessous, pensant sans doute assister à l'une ou l'autre comédie. Certain arboraient un visage plus fermé, semblant ne savoir qu'attendre. D'autre encore semblaient heureux. Comme moi, ils leurs restaient l'espoir que les mots enflamment à nouveaux ce lieu sacré. Je ne savais si j'y arriverait. Un doute insidieux qui sinuait en moi pour me parraliser... Non... Quoi que je fasse, je devais parler. Exister en cet instant. Quoi que je dise, de quelque façon que je le dise. Le plus important serait de parler. Toujours plus, toujours plus loin. Ecrire mon histoire de mes mots.

A vous tous qui êtes ici. A vous toutes qui êtes venue me voir.

Le silence... Tous les regards se portèrent vers le centre de l'estrade. Vers cet homme aux cheveux blanc qui venait de s'exprimer. Vers moi... Du haut de leurs perchoirs, les gnômes poussaient des hurlements de joie. Une joie malsaine et féroce qui manquait à peine de faire fuir les spectateur assis près d'eux. Leur désir ardent me contaminait. Je relevai la tête rasséréné. C'était maintenant que je débutait mon existence en ce monde:

Dames et seigneurs, à vous tous je remercie d'avoir fait le déplacement. Que vous soyez la pour espionner, pour vous amuser ou simplement pour observer. Je vous remercie.

Oui... Je vous remercie. Tous vous êtes venu afin d'entendre des mots dont vous ne saviez rien. Des mots qui ne vous parleraient peut être pas, qui ne vous concerneraient peut être pas. Ou pis, une allocution qui s' avérera peut être médiocre et ennuyeuse. Mais au fond, qu'importe. Je ne suis pas la pour vous abreuver de remerciements futiles, aussi sincère soient ils.

Non... Aujourd'hui, je suis la pour demander des explications.

Hier et aujourd'hui, des pleutre ont foulé le sol de mon royaume. L'empire d'Enelwe. Un raid mené de mains de maître pourrait on dire. Ces vingt sept attaques coordonnées menée par trois fois sur mon empire. Ces attaques lâches et sans raisons valable. Cet actes barbare que je ne saurais qualifier autrement sans entacher la réputation d'autre seigneurs. Ces actes... humains... Une actions que j' eu put passer sous silence si j'avais eu des explications, une annonce, ou même une allocution méprisante, insultante et calomnieuse. Mais tel ne fut pas le cas. Ces attaques furent silencieuse. sans autre but que de détruire vus le peu de ressource qu'il me restait lors de leur dernier passage. A moins que ce ne soit plus lâche... Que l'un d'eux, pour autant qu'ils soient allié d'une manière ou d'une autre bien entendu, m'ai calomnié auprès des siens. M'ait accusé d'attaque sans raison... Ou que sais je encore... Qu'importe, j'aimerais connaître ces raisons.

Les raisons principales qui ont mené les armées de Neydrinella en mon royaume. Ces dix goules dévorant cet unique plouk fut il un spectacle réjouissant à vos yeux noble dame? Les chevaux apeuré par les flammes de vos armées vous ont ils parut à votre goût tandis qu'ils s'égaillaient dans la nature? Leur écurie comptait aussi des gnomes... ils sont, comme vous vous en doutes, mort à l'heure qu'il est. Je me demande comment aurait été le rictus de votre visage à la vue de ces pustules emplit de pus qui apparaissaient sur leurs peaux brûlée. Je ne me souvenait pourtant pas vous avoir attaqué... Alors pourquoi ce dernier passage? Ce mouvement que vous avez mit a profit pour piller mes caves, sans doute déjà abreuvée par assez de sang. Je ne connais pas vos raisons, et j'aimerais les connaître.

J'aimerais aussi apprendre le motif de l'attaque qui suivit l'attaque sauvage de Neydrinella. Celle perpétré par le sieur Earfalas. Un nom que je n'avais alors jamais entendu. Jamais les rapports de mon stratège n'ont mentionné ce nom... Pis, lors de la tentative de riposte effectuée par son apprenti, ce dernier n'a vus nul part ce nom dans les empire attaquable. Alors pourquoi? Vous aussi je vous pose cette question. Pourquoi m'avoir attaqué par trois fois. Deux fois pillant, une fois détruisant les hangars de cette merveille de technologie gnomique que sont les machines spectrale...

Peu de temps après cet inconnu, ce fut le tour des armées d'Apophis. Sans aucun doute l'un des plus attiré par le sang de cette...compagnie. Son premier passage ne fut que viol et pillage. Opportunité créé par ses deux prédécesseur. Sans doute était il trop couard pour envoyer toutes ses forces dans ce premier assaut. Néanmoins... sa nature eut tôt fait de le rejoindre. Sous son commandement, un atelier de sculpture fut brûlé et ses occupant crucifié. Sans doute insatisfait, il poursuivit ses actes par le démentèlement des bombolas. Nul ne sait ce qu'il advint des occupants... et je n'ose l'imaginer. Car cet hommes est de ceux qui obéissent à leurs afflux sanguin. Sans doute trop douloureux pour se satisfaire autrement, il revint quatre fois en mon domaine. La première fut sans aucun doute la plus jouissive. Sortir de leur lit femme et enfant ainsi que mari et brûler leur ferme devant leurs yeux avant de les laisser s'échapper nus. Nul parmi eux ne pensait que vous reviendriez le jour suivant. Détruisant une inventoria construite le jours même et abatant le lanceur de bombe qui s'était dévoué pour garder le royaume en pleine reconstruction.

Je ne sais... Sans doute sont ce la des choses habituelle qui ne valent qu'a peine le devoir de les relater. Pourtant, j'aimerais finir... Par respect pour ce peuple qui est mort hier. Car les assaillant étaient bien plus de trois...


Le silence regnait dans l'auditoire. Seul les mouvement surexité des gnomes semblaient le percer. Je fermai les yeux un instant. Je voulais poursuivre. Parler comme j'avais débuter. Même si cela ne menait à rien, même si cela me vaudrait des représailles. Je finirais.

Le quatrième de ces assaillants se nomme Alliassan... un nom inconnu qui ne vaut point que l'on s'attarde. Opportunisme qui le mena à piller mon royaume en profitant de l'aide de ses alliés.

Le suivant est aussi peu intéressant que le sieur Aliassan. A ceci prêt qu'on peut dire de lui qu'il est un médiocre imitateur. Le sieur Kentetsu-taika sembla effectivement imiter son mentor Apophis...bien que je ne connaisse rien des liens qui les unissent entendons nous bien. Toujours est il qu'il l'imita fort mal. De ses trois tentatives, seul l'expulsion des plouk fut un succès. Je dois par contre reconnaître qu'il est bien trop fort pour le stratége qui occupe actuellement mon royaume. Encore maintenant, je me demande si le but cherché était la représaille ou le suicide...

Mais tout cela n'a aucun intérêt quand on voit l'être se nommant Ayrwen... Des son premier passage, ses troupes rasèrent une inventoria et un avant post. ne laissant ni possibilité de fuite, ni chance de survie. Les lames tranchèrent les gorges dans un unique gargouilli étouffé. Il revint peu de temps après, semblant n'avoir pas terminé son travail. Un laboratoire tomba sous les coups de ses hommes. Des hommes qui revinrent une dernière fois piller. Une dernière fois... c'est ce qu'on du penser les survivants à ce massacre gratuit. Car il revint le jour suivant. Tuant le garde gnomes et réduisant à néant l'avant post construit dans la matinée ainsi qu'une ferme.... Et cette fois la, aucun ne survécu.

Un dernier insecte se posa sur mon royaume lors de ce raid. Mais je ne sais si je dois l'évoquer tant je redoute qu'il revienne tourner autour de mon oreille une fois de plus. Sachez toutefois que l'empire du seigneur Feurerfrei vint une fois encore sur mes terres. encore car il vient souvent, et ce malgré mes ripostes et message privé. A tel point que je ne sait si je dois le noter dans la liste des assaillants.


Un éclat de rire parcouru la salle. Les gnome étaient déchainée. Ils scandaient en coeur leurs chants de guerre. Tandis que peu à peu, leur joie étrange se propageait a ceux qui n'étaient la que pour le spectacle, ceux qui avaient saisi le sérieux de mes propos semblaient partagé sur l'attitude a avoir. Nul doute qu'aucun des seigneur cité n'était présent à ce moment. Mon coeur brûlait de les voir arriver. Qu'importait leurs attaques. Ce n'étaient que des hommes. Des vies sans valeurs tombée. S'ils pouvaient me servir a ressentir cette joie morbide, ce sentiment de malaise face a l'autre. Je voulais qu'ils viennent s'exprimer. Je voulais parler, découvrir et apprendre. Ces pleutres me le devaient bien. Un rictus passa une seconde sur mon visage au moment de poursuivre:

Aujourd'hui...je suis venu conter en ce lieu vos actes atroce. Ici même, j'aimerais que vous qui êtes concerné preniez place au cenrte de cette estrade pour prendre la parole. Expliquez moi ce qui vous a pousser à détruire ce royaume qui m'est si chère...*Je m'interrompis un instant, craignant de ne plus être crédible...*Je ne connais que certain d'entre vous par ce que j'ai entendu dans la taverne et lors de mes rares attaques non punitive.

Je le répète, j'aimerais connaître vos raisons. La raison de ces étranges moeurs qui semblent vous êtres communs.

Je levai la tête, fixant les spectateurs un a un. puis, sans un bruit de plus, je me dirigeai à pas lent vers l'un des sièges alloué aux orateurs.




//hrp: désolé pour les fautes nombreuses, je n'ai pas accès à word... fin hrp \\

Déception... Pourtant, je me devais d'être patient. Une flamme éteinte ne rebrûlait que difficilement sur sa mèche calcinée... Un ivrogne et une seigneuresse avare de mot. J'avais prié pour obtenir mieux en réponse. Un débat, une réponse cinglante, un cynisme écrasant. Toutes ces choses que l'on pouvait lire dans les comptes rendus des anciens débats. Peut être fallait il faire s'exprimer l'un des gnomes... Je levai la tête vers eux. ils étaient toujours aussi surexité, appelant de leurs mots que je revienne m'exprimer. Il m'arrivait de me demander s'ils se rendaient compte de leur asservissement. Enfin. Trêve de tergiversation, bien que coutre, ces deux orateur m'avaient donné de quoi poursuivre. Dans toute l'arène, les nobliaux avaient cessé de rire. Certain avaient, comme moi, entendu les paroles de la dame. Et ces paroles déclenchaient en moi un irrépressible sentiment de joie.

D'un mouvement, j'agrippais le bord des accoudoirs de mon siège et me tirais vers l'avant. Sans un mot, je me dirigeais vers la fenêtre apparue dans la pièce à un endroit que je ne saurais définir pour la fermer. Un instant, je restai la, silencieux. Debout devant cette vitre opaque; salie par un temps qui n'avait rien épargné de la salle. Les mots se mirent à danser devant mes yeux. S'enchaînant les uns aux autres. entourant mon esprit. Le poussant encore, encore une fois. Mes pieds foulèrent le sol de l'estrade. Et les mots sortirent de mon âmes sans que je ne puisse rien y faire sinon jouir de ce instant d'existence.


Sieur Sans Nom, je vous prie de m'excuser si je ne fus assez clair pour vous lors de ma première intervention. Il est vrais, j'avoue, que celle ci put sembler longue. Néanmoins... Il me semble que votre problème de sommeille ne vient pas de la... Je verrais plutôt une narcoleptie... Vous savez, c'est une maladie qui vous fait tomber dans le sommeille sans raison aucune. Ce qui expliquerait que vous ayez manqué le début de mon allocution. Ainsi que le milieu... Et même la prise de parole de la dame semble il. Mais trêve de plaisanterie douteuse sur l'état de votre sommeille. Car il ne s'agit pas d'une question de temps trop important pour mon allocution. Il s'agit juste de votre crainte. Il y a peu, dans un conflit mort né, vous avez été le seul intervenant. Prononçant des paroles semblables à celle que vous avez tenues aujourd'hui. Insupportable n'est ce pas. ? Des dirigeants font la guerre de deux manières. Par le sang des lames d'un coté. Et par l'acier des mots de l'autre. Êtes vous donc lâche pour ne vous être jamais tenté à dénoncer ce que vous jugiez incorrecte? Voyez vous, je ne suis pas la pour me plaindre. Je suis la pour avoir des explications.

Voyez vous, je ne suis pas assez nombreux avec comme seule allié mon stratège pour les vaincre. N'étant pas lâche, je me refuse à me terrer dans les basses terres afin de recevoir une protection impériale contre les armées trop puissantes. La seule solution consiste donc à rallier des gens à ma cause. A dissuader mes assaillant à revenir... Je ne crois pas que ces idées puissent sortir de l'esprit d'un jardinier. Sur ce, et non sur ceux qui font le marché, j'espère que vous comprenez mieux la raisons de ma... "plainte" si l'on peut dire.


Ridicule... Cette prise de parole n'avait aucun sens. Aucun argument, aucune logique. Ma réponse était aussi plate, sinon plus, que celle de l'inconnu. Je ne maîtrisais pas cette forme de joute verbale. Je devrais apprendre. Comprendre au plus vite. Mais pas maintenant. Pas pour le moment. Il y avait bien plus intéressant. Si ce monde devait se réveiller, l'une des étincelles devait bien être la prise de parole de cette dame. Ma main tremblait à nouveau. Je voulais poursuivre. De tout mon corps je le désirais... Comme si je n'avais pas parlé auparavant, je repris la paroles.

Une guerre...

Voila qui me sied à merveille. Néanmoins... Je guette les action de cette cour depuis un petit temps déjà. Patientant pour trouver l'instant où je pourrais enfin débuter... Pourtant... Nul part je n'ai entendu de référence à une quelconque guerre.

Voyez vous. Bien que je ne connaisse ce monde que depuis peu, il me semble qu'il est de tradition de prévenir lors d'une guerre. De venir expliquer les raisons de cette guerre. C'est à ça que devrait servir le sénat. A débattre des conflits. Alors pourquoi n'y a il rien ? Stratégie afin d'éviter une possible coalition si vos plans venaient à être découverts ? Ou bien de la simple incompétence. Une incapacité pour vos camarade a venir s'exprimer ici pour expliquer clairement les raisons de cette guerre.

Le continent et l'île... ces deux choses sont semblables... Je peux vous attaquer, troquer avec vous, vous envoyer des messager... Alors pourquoi cette guerre ? Peut être est ce un sentiment nationaliste primaire... De ceux qui nous rendent aveugle... Je pensais faire plus long... Mais j'aimerais des réponses à mes questions avant cela. J'ose espérer que cette déclaration provoquera du mouvement sur le continent.



Je poussai un profond soupir... C'était médiocre... Je bafouillais, je ne trouvais pas mes mots. Enfin... J'espérai que l'annonce de cette guerre créerais assez de remous que pour mettre de l'animation dans ce débat. Mais avant cela, je devais me ressaisir... Sans un mot de plus, je me dirigeait prestement vers ma chaise. J'étais exité. Une sensation que je n'avais jamais eue. Qui me paralysais... Ma mains tremblait de plus belle. Devant moi, l'estrade était vide. J'attendais le prochain intervenant.

J'en aurais presque perdu ma motivation... Un impudent venant perturber un débat de ses propos incohérent... J'étais loin de penser avoir à faire à cette sorte de pleutre cherchant à ce que tout le monde agisse comme eux le faisaient. C'était d'un ennuis mortel. Rien. Pas de battement de coeur s'affolant, pas de sueur froide, pas de tremblement irrépressible... Rien qu'un immense sentiment de vacuité qui m' étreignait en moi même. J'avais presque eu du mal à soutenir le regard de cet homme tant il me dégouttait. Ne pouvait il pas comprendre le désir qui m'emplissait ? Respecter ces débats... tant de choses que j'aurais voulu lui dire mais que je ne pouvais pas. La cour serait toujours peuplé de ce genre d'homme cherchant à prôner le silence. Néanmoins... J'avais d'autre choses à lui dire.

D'un mouvement vif, je me levai et me dirigeai au centre de l'estrade. Tout autour de moi, les spectateurs se faisaient de plus en plus nombreux. Les gnomes eux étaient de plus en plus calme. Se contentant presque de ne hurler que lors de mes traits d'esprit ou des mes sorties de scène. Tous... chaque visage, un à un... Je les embrassais du regard. Il devait bien y avoir une personne chérissant le même rève que moi. Appelant de ses voeux le départ d'un feu qui brûlerait à jamais au coeur de la capitale. Enfin... Je passai une mains dans mes cheveux. Je n'avais que lui pour le moment...

Vous savez, si mon discours ne vous plaît pas, vous n'êtes nullement tenu de l'écouter. Si je suis venu, c'est pour demander des choses a un groupe visiblement nommé ordre du cailloux. Un groupe qu'il m'était fastidieux de contacter par mp... Si seul les gens présent vous intéressent, dormez mon bon. Dormez et ne perturbez plus ce qui se veut être un débat... Car vous ne le savez peut être pas. mais lorsque les grains s'écoulent dans le sablier. Un seul d'entre eux peut changer le mouvement des autres. Il suffit qu'il bloque l'écoulement, où qu'au contraire, il détache une partie de ses camarades en glissant de manière trop brusques. Il lui arrive aussi de faire s'écrouler la tour de sable qui se crée dans la bulle inférieur. Comprenez donc que même si je ne suis qu'un grain de sable, je tente de faire s'écrouler le plus de sable possible. Afin d'accélérer le temps, afin de lui donner l'une des direction qui le ferait survivre. Une direction qui le sortirait de son état de catalepsie.

Mais comment pourriez vous comprendre...vous qui vous défendez de lâcheté en affirmant que vous avez peur. Peur des représailles qui pourraient survenir à chaque instants. Car, oui, je connaissais aussi cette possibilité. Mais je gageais que cela en valait la peine. Et je ne me suis pas trompé...


Durant un instant, je le regardai... me demandant s'il comprendrait... s'il pourrait comprendre... non. S'il voudrait comprendre. Quoi que je dise ou pense, il restait l'un des orateurs de la cours. Je secouai la tête en signe de dénégation avant de reprendre.

J'aimerais qu'avant votre prochaine intervention, vous vous renseignez sur ce que vous avez manqué. Car ce n'est point mon discours à votre égard que vous avez manqué mais bien celui de la dame ainsi que ma réponse à son propos. Alors vous auriez comprit que mon problème est certainement celui de beaucoup d'autre. Que mon récit est identique au récit de bien d'autre seigneur n'osant, ou ne pouvant, s'occuper de venir le relater ici. Voyez vous, cette dame à annoncé une guerre entre son ordre et le continent. Je ne sais si vous êtes originaire de l'île ou du continent... mais dans les deux cas, vous devriez comprendre ce que cela implique. Alors plutôt que de vainement se moquer en affichant votre folie. Ecoutez et participez... A moins que vous ne soyez un lâche redoutant la visite inopinée de cet ordre... Ou encore l'un de leurs allié continentaux.

Mais cela n'a aucune importance. Cessez vos jeux et laissez ce débat naître. Ce n'est pas tout les jours qu'une guerre est annoncée en guise d'explication à un raid.


Cette fois, ce ne furent plus les gnomes mais les dames qui pouffèrent. J'aurais préféré que mes gnome persistent à les plonger dans un silence respectueux... Je les regardait d'un air neutre un instant. Provoquant de vive discutions entre elles. A nouveau je secouais la tête avant de rejoindre ma place.

Que de temps pour pareille pitrerie... J'eux sans doute l'impression d'entendre le précédent intervenant si la tonalité de sa voix n'avait été plus aigue. Et sa vision si mauvaise. Elle semblait respirer un air provenant de la fenêtre fermée par mes soins auparavant. Pitoyable oration qui n'arrivait même pas à m'énerver. J'étais pris de pitié. Pitié pour ces gens qui ne savaient qu'aboyer leurs ordre sur un champ de batailles. Mes doigt étaient crispé sur l'accoudoir de ma chaise. Du plus profond de mon ventre, je sentait la venue de hauts le coeur révélateur de ma déception. Un rictus mauvais passa un instant sur mon visage. Dévoilant ma canine à la manière d'un loup aux abois. A la différence que les loups attaquaient tous crocs dehors... Moi, je me contenterais de parler. Pour la énieme fois, je secouais la tête, replaçant mes idée hors du cercle de mes émotions.

Un sourire au lèvre, je me dirigeais pour la troisième fois au centre de l'estrade. C'est alors que je fus pris d'un irrépressible besoin de rire. Je ne savais qu'a peine le cacher. Les spectateurs présents me regardaient à présent d'un air interrogateur. Promptement, je reprenais mes esprit afin de prendre la parole:

Vos paroles sont aussi belles que vos yeux sont éfficaces. Après avoir déniché une fenêtre dans une salle ne contenant qu'une porte et circulaire de surcroîts, vous me parlez du nombre faible de seigneur présent. Pourtant, sans compter les gnomes ici présent, et nous même, je compte déjà plus de cent trente spectateurs. Pour une salle ouverte depuis si peu de temps, cela me semble plus que correcte... A moins... A moins que vous ne parliez des intervenants... Mais dans ce cas... je me trouve dans l'obligation de vous faire remarquer que malgré le fait que les plus concernés par mon allocution soient les membres de votre ordre, seule l'un d'eux est venu parler. Et de si piètre manière... Vous n'avez même pas réussit a rester cohérente entre vos deux prise de paroles... Vous serez d'accord, je le crois, pour admettre que lorsqu'on donne des explications lors d'une première apparition... On ne les refuse pas à la seconde en avançant que les attaques ne méritent pas ces même explications que vous avez déjà donnée.

Comprenez vous?


Le ton de la question était doucereux, méprisant. Je souriais comme je l'aurais fait devant un enfant. La salle fut parcourue d'un éclat de rire partagé par tous ceux n'ayant pas vus ou comprit l'acerbité de mes propos. Les autres étaient partagée entre le rire et le silence respectueux. Eux qui étaient si faiblement nombreux à en croire la dame. Je souriais de plus belle avant de poursuivre:

Savez vous ou nous nous trouvons? Je suppose que oui mais je me permettrai tout de même d'éclairer votre lanterne ternie par la suie. Nous sommes dans la capitale d'Aguératon. La ville du doux et accessoirement pour les seigneurs comme vous, le centre de la diplomatie. De tout temps, les guerre ont été déclarée en ces lieux. Pas par tous, c'est une certitude. Certaine guilde ne possédaient nuls diplomate pour défendre leur honneur. Certains groupes ne voulaient, ou ne pouvaient faute de cordes vocales, s'exprimer en ces lieux. Je peux aisément supposer que vous êtes dans cette catégorie. Si les autres seigneurs n'ont pas pris d'autre armes que celles de leurs armées, je ne suis tenu en rien de faire pareillement preuve de lâcheté. Mes armées se sont déjà dirigé sur les royaume visible qui m'avaient agressé. Malheureusement, vous êtes bien trop pauvre en terre pour que j'ai pus le démontrer chez vous. Néanmoins, je me ferai un plaisir de vous prouver que les mots n'empêche pas les épées de trancher une veine gorgée de sang lorsqu'elle passe sous le fil de leur lame.

Si vous voulez étouffer ce que vous faîtes, prenez vous y autrement. Je ne sais où vous avez entendu que les diplomates seraient forcé de discourir en cas de guerre. mais cela me semble une idée magnifique. La diplomatie est tout aussi importante que la guerre. Peut être ne prêtez vous aucune valeur à votre honneur, mais d'autre le font. Et n'avoir qu'un échos quand je m'adresse a tout un groupe. n'avoir qu'une vision, et si courte, de ce qu'il s'est passé. C'est une insulte. Je ne peut croire qu'aucun de vous ne soit capable d'aligner plus de trois phrase l'une derrière l'autre. Et si tel est le cas, je ne vois pas comment vous pourriez obtenir le droit a une guilde. droit s'obtenant, je vous le rappelle, en passant devant un conseille chargé de juger votre charte.

Ce discours inutile et futile comme vous le dites, je le poursuivrai. Je suis seul, et prendre les armes ne me sauvera pas. Défendre mon honneur aura au moins le mérite de me faire connaître, et de dénoncer vos actes à ceux que vous épargnez par peur.


Je la regardai à nouveau, mon sourire, disparut durant ma réponse était réapparut. Pourtant, à l'intérieur de moi même, je ne souriait pas. Je ne ressentait qu'un vide immense face à ces tentatives de destruction de l'art oratoire. Comment pouvait on sans honte se battre en laissant son intégrité être bafouée. Comment pouvait on déclarer une guerre sans en donner les raisons. Comment pouvait on encore seulement appeler ça une guerre s'il n'y avait pas de raisons? Non...c'était impossible. sans raisons données, ce n'était pas une guerre. Ils ne cherchaient nullement à récupérer quelque chose par leurs actions. ils n'étaient que des enfant devant une structure en bois durement construite... J'aurais du le leur dire sans doute... Mais je voulais prendre mon temps. Faire durer ce débat que l'on tentait de faire avorter.

Assis sur ma chaise, je posais ma temps contre mon poing. Mon coude reposait sur l'accoudoir. Je souriait à nouveau, attendant la suite.

Comment pouvait on oser répéter ce que l'on avait déjà dit sans tenir compte une seule seconde de la réponse donnée... J'étais ébahi par tant de stupidité. Pas d'une stupidité de l'esprit non. La stupidité qui nous fait faire des choses inutiles fautes d'attention. Conclure sur ce que je critiquais le plus... C'était assez ridicule. Comme le reste de sa réponse... Je me demandais comment on pouvait avoir si peu de répartie que pour s'attaquer a de pauvre spectateurs plutôt qu'à des mots... Enfin, cela ne concernait qu'elle. Moi...j'allais m'amuser. Ma sensation de malaise était partie. Ne laissant qu'un calme fatigué.

Sans plus attendre, je me dirigeais à nouveaux vers l'estrade. Les regards étaient de plus en plus nombreux.

Sachez, ma chère, que si vous désirez tant que ça avoir vous aussi des admirateurs, il ne tien qu'a votre personne d'amener les nombreux eunuques que vous auriez soumis à l'esclavage... si bien sur vous en avez. Dans le cas contraire, tentez par votre voix de les attirer. Plutôt que d'attaquer ces pimprenelles vous ressemblant tant par bien des égards, vous feriez mieux de travailler votre rhétorique. Un diplomate, par essence, est quelqu'un attaché a l'art de la voix. Comment pourrait il en être autrement ? La diplomatie est bien une discussion. Un échange d'idée entre différente partie afin de comprendre chaque avis. Et en cas de litige irrésoluble, à attirer le plus d'allié à sa cause. Mais en aucune façon lui n'est le seul à savoir s'exprimer.

Vous comprendrez aussi que pour respecter les valeurs, les idées, la philosophie d'une charte, il faut avoir un minimum d'intellect. Cet intellect doit être mis à profit pour faire respecter son nom. Le nom de la guilde qui nous accueille en son sein, nous protège ou nous détruit. Etre des"hommes et des femmes d'action" comme vous le dites, ne vous dispense en rien de faire marcher votre esprit. Le palabre comme vous dites, est la raison même de l'existence de cette cour. Un lieu ou l'on peut expliquer...

Expliquer les raisons d'une guerre par exemple. Une guerre étant un conflit destiné à gagner quelque chose. Une guerre est déclenchée lorsqu'un groupe désire une chose que l'autre a. Quand un groupe est insulté par un autre ou encore agressé. Ce ne sont visiblement pas ces raisons la qui vous ont poussé à faire cette guerre... Que reste il alors ? Deux choses. La première est un conflit d'idée. Une religion ou une philosophie antinomique à la votre présente sur tout le continent qui vous pousse à nous attaquer. Un simple principe de nationaliste qui vous fait vous sentir supérieur. Ne dit on pas qu'une grenouille dans un puit ne verra jamais l'océan?


Je m' interrompis brusquement. Laissant à mon organisme le temps de reprendre son souffle. les "pimprenelle" avaient désormais clairement choisie leur camp. Entre l'orateur et l'insultante, le choix n'eut pas du être long. Elle, elle faisait partie de ceux qui refusaient aux autres de penser sous peine d'être un mouton. A croire que l'on ne pourrait jamais aimer quelque chose si d'autre le faisaient... Quelle pitié. Mais cela importait peu. J'étais a mon aise désormais, et je m'amusais de plus en plus.

La seconde possibilités...

La seconde est celle vers laquelle mon esprit penche le plus. Car dans cette optique la, vous ne devez effectivement pas vous donner la peine de venir parler. Et a vrais dire, même en venant, vous ne sauriez rien dire sur le sujet. Comme vous tendez à le démontrer par vos participations. Cette raison de faire la guerre est vide de raison. Vide de but, d'idéologie et de tout ce qui fait qu'on peut se lever pour une cause. Non, dans votre guerre il n'y a rien de tout cela. Vous êtes juste égoïste comme le sont les enfants. Vous savez, quand ils sont en groupe et qu'un autre enfant arrive avec un jouet... Ils tenteront d'abord de l'intégrer à leur groupe... Si cela échoue, il se mettront à vouloir subtiliser le jouet. Enfin, il le casseront. Simplement.

Vous êtes identiques à ces enfants cruels. Vous et vos alliés n'avez pas put affirmer votre différence. Vous détruisez donc sans retenue. Comme des enfant préférant la destruction à la construction. Vous ne le faites pas au nom d'un dieu, ni d'une haine. Vous le faites juste pour préserver votre groupe. Des raisons à votre guerre il n'y en a pas. Seulement un désir pitoyable de prouver que vous existez.

Sachez enfin que les spectateur sont les gens qui regardent. Ils ne sont donc nullement sortit de mon esprit. Les intervenants portent un autre nom, vous feriez bien de le retenir... retenez aussi que vous n'êtes pas les seuls à ne pas agir par la parole. Nos auditeurs sont peut être de ceux la, il est insultant pour eux que de dire qu'ils ne sont pas concerné. Sans doute n'ont ils juste pas l'envie de vous répondre.

Pouvez vous le comprendre? cela aussi..à


D'un pas, j'étais à ma chaise. Partagé entre l'ennui et l'amusement... Serait elle la seule de ces pleutres a répondre à mes provocations gratuites?

Etrange femme que celle ci. Elle n'en était plus à la première contradiction près mais tout de même. Tant de temps à nouveau pour répondre à la question posée maintes fois auparavant... J'avais du me maîtriser pour ne pas éclater de rire lorsque mon messager était venu m'apporter les rapports de combat mené par elle et ses alliés tandis que j'attendais vainement une réponse. Elle et ses allié s'étaient à nouveau rendu en mon royaume. Et manifestement, elle devait m'en vouloir si l'on considérait qu'elle était passée la première. Enfin, tout cela ne faisais que confirmer mon impression. Je levai les yeux au ciel un instant avant de me rediriger vers le centre de la salle. Convergence désignée des regards de tous les spectateurs.

Serait ce le fait de passer pour de biens heureux enfants qui vous à fait changer d'avis?

Je ne vous ferai pas l'affront de vous citer, mais vous avez dit une phrase proche de "Je ne me donnerai pas la peine de justifier notre guerre déclaré au continent devant des spectateurs si peu intéressé par le sujet." La phrase était légèrement différente mais l'idée y est... Néanmoins je suis heureux d'avoir enfin une réponse complète à ma question posée lors de ma première intervention. Vous savez, les explications.

Mais venons en plutôt à vos...explications, si toutefois l'on peut les nommer ainsi. A vous entendre, vous faîtes partie de la première catégorie de ceux qui n'ont rien à défendre. Car défendre votre île des agressions du continents est un mensonge éhonté. Preuve en sont vos interventions diverse ou vous parlez de votre force guerrière et du fait que vous êtes désolée d'avoir attaqué des empire ne vous ayant rien fait...Enfin, désolée, je dis cela pour rendre vos intervention un tantinet plus romantique. A force de partir aussi vite, vous risqueriez de ne pas être vue. Voyez le sieur Aeraël qui ne vous avait même pas remarqué.

Néanmoins, si la raison invoquée est fausse, je pense que le désir de rester entre vous est bien réel lui. Nulle besoin de connaissance pour comprendre que si vous aviez l'occasion de vivre en totale autarcie, vous le feriez sans hésiter. Vous imaginez? Un monde où vous dominez les autres, où vous ne devez jamais vous justifier dans une cour ou dans n'importe quel autre lieu politique. Bien sur, je changerais sans doute d'avis si d'autre de vos camarades réagissaient à mes...insultes.

Car voyez vous... J'ai beau m'évertuer tant et plus à les rabaisser, à les provoquer, à les insulter, ils ne régissent pas. Ne les voyant pas venir lors de ma première intervention ne demandant rien d'autre que des explication claires, je pensais qu'ils étaient de ceux qui ne réagissent qu'à la provocation. Manifestement, ce n'est pas le cas. Le seul soubresaut qui les agite est celui qui survient lorsqu'une lame tranche la carotide et que le sang se déverse lentement dans les poumons du supplicié. Je n'ai nul besoin de vous rabaisser si ce n'est pour vous faire réagir. Choses que vous ne faîtes pas. Et ce n'est nullement une question de sagesse de l'esprit.

Quant à votre dernière phrase, il me semblait pourtant avoir été clair... Bien qu'il ait sans doute fallut un minimum de réflexion pour comprendre que la plupart de mes conclusions annonçaient implicitement que je recherchait des alliés. De ceux qui pourraient venir jouter avec moi en ce lieu. Et de ceux qui pourraient venir combattre avec moi dans vos royaumes. Je tenterai de faire moins hardu à la compréhension la prochaine fois.


Comme à mon habitude, je stoppais mon allocution le temps de reprendre mes esprit. Au creux de ma mains, mon sang battait. Mes doigts raidissaient. Je recommençais à être exité. Cet ordre qu'elle nommait des démences... Un rictus passa sur mon visage.

Je vous remercie tout de même pour votre aide dans la recherche d'allié. Je n'hésiterai pas à m'adresser directement à cet...ordre de la démence. Ou plutôt des démences selon mes renseignements. J'ose espérer que d'autres intervenants feront venir vos alliés en ce lieu.

Je la regardais d'un air souriant. dans mon dos, les gnome s'étaient égaillés dans toute la salle. Mélan leur voix à ceux des hommes et des femmes. Je me dirigeais vers mon siège et mandais un messager pour prévenir cet ordre de la situation. Sans doute pourraient ils jouer eux aussi.

C'en était trop pour mon stoïcisme. J'éclatai de rire, oubliant toute les règles de bienséances apprise dans les livres de mon prédécesseur. Visiblement, elle n'était pas adversaire à ma mesure. J'attendrais le temps qu'il faudrait. Mes messagers avaient commencé leur oeuvre, répandant dans les royaumes concerné l'annonce de ce jeu. Seul, je ne ferais pas venir ses camarades. Et elles ne m'amusait plus.... Comment pouvait on se prétendre diplomate, la voix de son ordre. Avancer cela comme étant la raison de sa seule présence en ce lieu et ensuite dire qu'elle... changeait d'avis? Visiblement, ce débat n'avais, en l'état, plus aucun intérêt pour moi. Je poussais un profond bâillement avant de reposer mon coude contre l'accoudoir et ma tête sur ma main et lançai d'une voix amusée:

Ma prochaine intervention sera prononcée lorsque d'autre orateurs, plus passionnant, auront fait leur entrée. Vous comprendrez aisément mon ennuis face à une dame se curant les ongles comme le font les adolescente de riche marchand durant leurs cours...

Je souris de plus belle malgré l'énervement qui gonflait en moi. J'espérai ardemment la venue rapide d'allié ou d'adversaires.