Dans la Taverne Luronne... [Privé : Luron]

L’entrée dans les bâtiments Lurons était plutôt compliquée ces derniers temps. Possible d’accès avec autorisation néanmoins. Les gardes, immobiles, veillaient de jour comme de nuit à la sécurité des lieux. Derrière les grands remparts de pierres étaient précieusement cachés les affaires Luronnes. Après être passé par la grande porte, un jardin parfaitement entretenu séparé par des allées de gravillon de blancs illuminera vos yeux. Une grande place est laissée à la beauté de la nature fort appréciée des Lurons. Plantes et fleurs de couleurs multiples y sont d’éclats rares. Derrière les jardins, les bâtiments. Hauts de plusieurs étages, la Cité est tenue secrète sa création. Les différentes pièces, d’importance plus ou moins grandes, n’ont pour certaines encore jamais servi. En effet, chaque pièces à son rôle bien défini. Seuls les Fondateurs de la Cité ont accès à toutes les Salles. En parlant d’importance, l’une d’elle est indispensable à la survie d’un Luron : La taverne Luronne ! Les Lurons y viennent régulièrement afin d’assouvir leur envie. On peut assimiler cela à un rituel, Boire, Boire & Boire. Les Lurons ne connaissent plus la saveur de l’eau depuis leur sacrement. A la taverne, seul l’alcool y est servi.

Il est quatre heures du matin, une réunion quotidienne s’apprêtait à débuter. C’est avec un sourire à la nuit qui se prélassait que je m’avançais vers le bar.

- Une bouteille de Vaudekä. Merci.

Le tavernier me servit sans broncher. Vous allez me dire, où est l’utilité d’un tavernier ? Très simple, vous aurez réponse à votre question un peu plus tard. L’état avant et après une soirée - nuit ici - est tout autre. Ce genre de divertissements Lurons était devenu tellement courant que le tavernier en venait à se lasser de son rôle. En ce moment, il était plus aisé de croiser un Luron saoul plutôt que net. Saisissant ma bouteille, je chuchotais des paroles intelligibles comme à chaque début de bouteille, une sorte de tradition. Vous remarquerez que ces paroles bredouillées deviendront vite beuglés après quelques bouteilles… J’entamais ma boisson avec un familier plaisir, attendant patiemment mes collègues.

Tiens justement, en parlant de taverniers; vous savez que chez les Lurons, la tradition veut que chaque semaine, le responsable des boissons lègue son rôle a l'un de ses collègues?
Et bien maintenant oui, vous le savez... La raison en est bien simple, pourquoi devrait on priver quelqu'un de sa passion la plus forte? bah simplement parceque chez les Lurons ce n'est pas possible. Le sacre même d'un Luron est une épreuve à part entière, à savoir tout de même qu'il faut compter en sa fausse qualité du rire Jaune, d'où l'intérêt de l'alcool. En effet la boisson débride le volontaire et lui octroie le pouvoir de rigoler aux blagues plus que nulissimes de certains membres (ça commence par un "J" et ça finit par "ffon").
Savez vous d'ailleurs que cette semaine, c'est moi, Juiffon des dunes qui m'occupe du comptoir? bon c'est vrai je me permet quelques extras, mais c'est un rôle qui me sied pas trop mal; une fois par mois (oui ça tourne toutes les semaines et on est 4 actifs en étant généreux envers ma conscience propre) ma femme me voit "normal", c'est à dire presque pas ivre...

Bon à présent trêve de présentations, un collègue me quémande breuvage.

"Hopela, papi droudrouk (pour les intimes), une bouteille de Veau de kä donc? attend voir, je vérifie dans la réserve et je t'apporte cela, assied toi donc là bas" *lui montre la seule table propre, c'est à dire la seule table encore inutilisée de la semaine car ne comptez pas sur Juiffon pour le ménage*

Ayant pris pour habitude de servir le client comme si il était le dernier, Juiffon insiste sur les doses et vide deux fois plus vite la réserve que ses camarades; c'est donc avec deux bouteille qu'il revint à la table de son ami, sans compter bien sur, une troisème coincée dans le tablier en guise de consomation personnelle...

"Bon me voilà, je vois que tu n'as pas trop eu de mal à retrouver la table, bizarre dis moi; à quand revient ton dernier verre? *dit il faussement, le sourire aux lèvres* Commençons les festivités sans les autres; 'sont trop long après tout, allez à notre bonne santé vieux *trinque sa bouteille contre l'une de celles d'Odrouk; ne savant pas laquelle trinquer, il finit par cogner les deux* Ralala, sacré taverne Luronne, elle est spéciale non?"

Et voilà les deux acolytes, voire même les deux alcooliques je vous l'accorde, Buvant dans l'attente inespérée d'un quelconque autre Luron, étaient repartis dans leurs discussions inutiles autour de leurs bouteilles... inutiles aussi.

Juiffon me rejoint rapidement. Il faut dire que pour ces occasions, il ne lui fallait pas très longtemps... D'ailleurs, j'attendais aussi avec impatience la seule femme de l'Ordre : Andromède. Cette ravissante demoiselle avait le don de se mettre dans des situations ... comiques ! Depuis la fois où j'ai bu avec elle, boire sans elle m'était devenu beaucoup moins amusant. J'espérais donc qu'elle ne tarda pas à faire son apparition. Juiffon qui m'avait rejoint me sorti de mes pensées.

- Ralala, sacré taverne Luronne, elle est spéciale non ?

- En effet, on ne boit jamais aussi bien qu'ici. Et puis, on a plus d'intimité, personnellement, je ne me verrais pas me prendre une "cuite" devant n'importe qui. Dis-je d'un ton ironique. (Pris une gorgée de Vaudekä). Ici, on fait ce qu'on veut. Notre réputation de buveur n'est un secret pour personne. Néanmoins, si on se mettait à faire ce qu'on fait ici devant le Peuple, je doute que l'on soit très crédible à leurs yeux...

Je fis une pause avant de reprendre.

- Ce qui leur est difficile de comprendre, c'est que pour nous, boire ne détériore pas notre cerveau et notre esprit. Mais le contraire ! (Repris une gorgée). Tu vas me dire, à leur place, on y croirait pas non plus...

Je me remis à boire puis ajoutais.

- Il ne faudrait pas qu'ils tardent de trop. Ma bouteille est presque vide...

J'en revenais à penser à Andromède...

Androméde avait enfin fini la paperasserie pour la bonne marche de son royaume, le coursier venait de décamper au trot avec ses instructions et elle-même forçait le pas pour arriver plus ou moins à l'heure à la réunion de ce matin. Enfin à l'heure... Elle sourit en songeant que les Lurrons n'étaient pas très à cheval sur ces petites choses...
Elle poussat la porte du premier batiment qu'elle avait longuement pu visiter lors de son intronisation Luronne.

Son sourire s'élargit devant les images fugaces de ce moment lui revenant en mémoire... Fugace est le moins qu'on puisse en dire, elle pensait même avoir de sacrés trous temporels et ne se souvenait absolument pas de la fin de la cérémonie. D'après Le grand Lurron c'était tout à fait normal.

Elle remarqua tout de suite son supérieur Odrouk et le sieur Juiffon, déjà attablé et s'hydratant sans doute déjà depuis quelques minutes au vu du niveau des liquides restant.

En guise de salut, elle lança :
Je vois que vous avez déjà commencé la réunion, puis-je rattraper mon retard ?

Sans attendre la réponse elle s'emparat de la bouteille la plus rempli et entreprit de boire directement au goulot. Un bon tiers y était passé quand elle s'interrompit, la main toujours sur la bouteille. Il faudrait l'affronter pour la lui prendre maintenant.

Humm ! La marche rapide de bon matin ça donne soif.

Alors quel est l'ordre du jour ?

Sirotant lentement sa bouteille, elle attendit patiement la réponse en savourant la douce chaleur de l'alcool se propageant dans son corps. Elle se détendait à vue d'oeil.

Je ne fus point étonné de voir Andromède arriver, avec toujours autant de délicatesse...

- Humm ! La marche rapide de bon matin ça donne soif.
Alors quel est l'ordre du jour ?

- L'Ordre du Jour... En un mot : Boire. Il est impératif dans un Groupe d'avoir des liens importants. Comme on dit, l'Union fait la Force. Disons que nous pouvons discuter de tout et de rien ! Aucun sujet n'est exclu. Nous avons toujours était mauvais dans ce qui est de l'Organisation. Hormis sur Terrain de Combat bien sûr. Ne défions pas les lois de notre Nature. Dis-je avec un sourire.

J'étais conscient que mes paroles n'avaient pas de sens. Mais je n'y fis rien contre...

- Bien sûr, si vous avez des renseignements ou des revendications... N'hésitez pas.

Après avoir fini ma bouteille, j'en demandais une seconde d'un signe de main. La taverne était toujours aussi agréable, l'atmosphère était toujours aussi paisible.

- Assurément l'alcool crée des liens !
Qui n'a jamais vu un couple, pas toujours mixte, collé serré pour tenter de se soutenir mutuellement, tituber dans la rue puis jusqu'au premier fossé et dormir, ou plus exactement cuver,jusqu'au petit matin.

Les bagares d'ivrognes sont également monaie courante. Et qui n'a jamais noyé son chagrin dans l'alcool ?

Pour souligner son propos elle avala une grande lampée de liquide, reposa la bouteille un peu plus fort que prévu, ce qui provoqua une petite giclée qui vaint bénir la table.
La main toujours sur le goulot, elle fixait le résultat obtenu, s'abimant dans une réflection pour décider si la petite flaque ressemblait plus à un nuage ou à une fleur...

Elle était vaguement consciente qu'une fois de plus les effets de l'alcool se propageaient très vite dans son oragnisme et qu'elle n'avait pas fini sa première bouteille que son esprit vagabondait déjà tout seul.

J'avais les yeux fixés sur la seule Femme. Les premiers effets de l'alcool étaient en train de prendre possession d'elle. Voilà pourquoi j'étais si enthousiasme de la voir, cette nuit... Comme à chacune d'ailleurs. Tous, dans nos débuts, l'habitude de boire en continue nous est difficile. Étant la plus récente à nous avoir rejoint, c'est elle qui a le plus de difficulté à contrôler sa "soif ". Chacun de nous a vécu ses moments là, ce qui nous rappelle de bons et de mauvais souvenir, ou encore aucun souvenir... Ça dépends pour qui... Personnellement, je n'ai seulement que quelques vagues souvenirs de cette époque. Aujourd'hui, je n'éprouve plus grand chose. Juste une sensation de bien être. Qui m'est devenu indispensable toutefois. Comme nous tous... Luron.

Après avoir muzardé un moment avec la tache d'alcool, Androméde s'intéressa de nouveau à son environnement immédiat. Sir Odrouk la fixait depuis elle ne savait combien de temps, peut être avait-elle raté une question... Elle fronça les sourcil pour tenter de se souvenir ce qui avait bien pu se dire à la table avant son moment d'absence, mais en vain. Elle ne se souvenait d'aucune parole.

Elle but une longue gorgée pour se donner le courage de passer pour une idiote en posant directement la question et en fin de compte vida la bouteille...

- Zut ! L'exclamation lui échappa sous le coup de la surprise.
Elle secoua la bouteille à l'envers, comme si ça pouvait faire revenir du liquide et fini par jeter un coup d'œil à Juiffon, un petit sourire d'excuse aux lèvres, le suppliant du regard de pourvoir à son besoin.

Elle avait totalement oublié sa question.

Bien évidemment, Juiffon, toujours serviable envers ses clients dans le seul but lucratif d'obtenir un peu de monaie se dirigea une bouteille à la main vers Andromède... oui car Juiffon est un fourbe, même avec ses collègues ou amis.
Depuis tout ce temps ou la jeune dame visitait régulièrement la taverne, Juiffon, le Tavernier des beaux jours, connaissait ses gouts.
En effet, un des nombreux surnoms de Juiffon, outre Juiffounnette pour les intimes était Tavernier des beaux jours, pourquoi penserez vous? et bien tout simplement parceque lorsque c'est Juiffon au comptoir, vous pouvez vous assurer qu'il vous poussera à boire... Forcer à la consomation, quelle technique sournoise... En attendant, une fois de plus Juiffon aura pût arrondir sa fin de mois. D'alleurs cette fois ci encore Juiffon n'a pas respecté son quota d'heures derrière le comptoir, il en fait trop... Le petit gnome est un drôle de luron tout de même... il préfère le profit à l'ivresse, et cela en étant à l'encontre même de la philosophie Lurrone...

Mon regard vagabondait dans toute la taverne. J'aimais cette vision floue et ambigu du monde provoqué par l'alcool. Soudain, je vidais ma bouteille d'un trait et claqua ma bouteille contre la table avec brutalité.

- Mes bons Lurons ! Buvons à la santé de la Lune Noire ! Belle performance n'est-ce pas que d'avoir su terrasser le vieil Hiruka. Il m'étonne ces ... Lunoirs. Jusqu'où irons t-il ? Je me le demande. Connaissant leur motivation, je reste perplexe quand à la réussite de leur Objectif. Mais j'aime les personnes d'Ambitions ! Vous n'êtes pas de mon avis ?

Je montrais ma bouteille vide à Juiffon en guise de demande. Je regardais mes confrères en l'attente d'une réaction.

Un nouveau biberon alcoolisé en main, Androméde continuait de sombrer sous les effets pernicieux de l'alcool. Viendrait bientôt le temps où les mots lui échaperait comme des bulles pour former des sonorités encore inédites.

Odrouk semblait admirer quelque recoin secret de la salle lorsqu'il nous annonça son admiration pour les récentes actions de la Lune Noire et leurs objectifs.

- A la zombition ! Peut être un membre de la Lune Noire aurait pu mal prendre cette exclamation, mais fort heureusement, il n'y en avait pas dans les envions immédiat.

- Bon chancre à la Dune Boire !
L'expréssion qu'affichait ses compagnons semblait un peu perplexe... Mais Androméde n'avait vu dans ces propos qu'une bonne occasion de trinquer et de continuer à boire avec une motivation renouvellée.

A la suite de quoi elle vidangea une bonne moitié de sa bouteille...
Elle fit des efforts pour rester concentrée sur les prochaines actions et paroles de ses camarades, plissant les yeux et ocillant doucement sur son siége.

Bien plus tard...

Androméde s'agita brièvement manquant de rouler dans les braises encore rougeoyantes de l'âtre...
S'asseyant en sursaut, elle porta les mains à ses tempes tout en faisant une belle grimace devant la vague de douleur roulant sous son crane. Fermant les yeux, elle ne bougea plus pendant un moment, attendant que la vague se stabilise et ralentisse son déferlement. Même penser était difficile...

Une fois la douleur plus ou moins maitrisée Androméde se leva avec toutes les précautions d'usage. Une fois debout elle essaya de se rendre présentable, tentant de discipliner ses mèches rebelles avec un succès plutôt mitigé. Sa robe ne valait guerre mieux, toute chiffonnée et retroussée, laissant penser qu'elle avait dû danser de façon plutôt libérée. Réfléchir ne servait à rien dans son état, elle résolu de demander aux autres comment elle avait fini par manquer rôtir dans l'âtre. Souriant à l'idée d'avoir échappé aux flammes, elle jeta un coup d'œil circulaire à la pièce à la recherche des autres...

Apprenti Nombre de messages : 29 Participation RP : 4 Inscription : 27/04/2008

Cela faisait plusieurs mois qu'on avait plus vu le vieux luron traînait dans la taverne. Certains le disaient mort, d'autres pensaient qu'il avait déserté l'Ordre. Même ses camarades ne savaient pas où pouvait-il se trouver. Certes il avait été discret et ne s'était montré qu'en de rares occasions, mais la durée de son absence commençait à soulever des questions. Seul son royaume et sa signature sur le registre des Grands Lurons témoignaient encore de sa présence passé au sein des Lurons.
Il était temps pourtant qu'il fasse son retour. Dissimulé sous sa cape, il traversa la ville pour rejoindre le lieu où se trouveraient certainement les lurons. La taverne, témoin de toutes les joies et tous les malheurs de la capitale luronne. On y venait pour fêter des victoires, des naissances, des mariages mais aussi pour oublier le chagrin d'une conquête perdue ou bien d'un proche disparu. Elle était toujours debout cette taverne, résistante au temps, aux guerres, aux hommes. Elmeron, poussa la porte et entra dans la taverne bondé à cette heure de la soirée. il s'imprégna de l'atmosphère qui y régnait. il s'arrêta quelques secondes afin d'observer les lieux, puis se dirigea vers la table des lurons. Toujours encapuchonné, il s'exclama

Bonjour confrères,
Me voilà de retour.

Il laissa quelques seconde à ses camarades pour qu'ils puissent reprendre leurs esprits, puis il continua

Que la fête commence.

Il fit ensuite signe au tavernier des beaux jours de lui servir à boire et à manger.

Notre Grand Chef était de retour. Il lui a fallu longtemps, personne n'a su où il était parti. L'important était qu'il était revenu ! Elmeron, Grand Luron parmi les grands. Mes yeux s'écarquillaient à son entrée. Je crus d'abord un à effet secondaire de l'alcool mais non, il était bien là, les regards lancés par mes collègues en témoignaient. Quelle bonne surprise en cette nuit bien avancée !

- Yop Chef !

Je me retournais vers mes compagnons, bouteille levée.

- Le Grand Manitou est de retour !

Me précipitant vers la réserve, je servis de mes mains le grand Chef d'un bouteille de Vaudeka dont seul les Lurons en avaient le secret. J'étais heureux de le voir à nouveau. Après tout ce temps et tous les bons moments passées, ici et sur le champs de bataille. De toute façon, je savais qu'il reviendrait un jour, jamais il ne nous aurait laissé ainsi éternellement. Et la possibilité qu'il soit mort ne m'étais même pas venu à l'idée tellement cela me paraissais impossible. La nuit s'annonçait longue !

De nouveau, me voilà à flanner dans les rues de la capitale...
À chaques fois c'est pareil, il faut entourlouper madame, puis marcher, puis servir. Ah oui j'oubliais, c'est moi, Juiffon qui est de service cette semaine. Encore me direz vous; et bien oui, j'ai l'honneur de vous annoncer que pour la Xieme fois consécutive, à tel point que je ça ne se compte même plus, j'ai été élu boulet Luron de la semaine (dédicace à andro Wink

)... Et c'est pas une tare, détrompez vous, je le vis bien, enfin j'essaie. Le seul inconvénient, c'est que je dois faire le serveur dans cette foutue taverne, et ça, c'est pas forcément agréable. Imaginez vous un jour, vous retrouver de l'autre côté du comptoir? non, finalement, ne vous l'imaginez pas, cela ne vous avancerai à rien.
Bon, bref, revenons-en à notre mouton; je flanne, je flanne mais j'y pense c'est le retour du petit Elmeron aujourd'hui, et mince, comme par hazard je m'absente. Bon vite, en route pour la taverne que je la netoie avant ce soir, il va surment y passer, adepte de la bière luronne qu'il est.

...

*Entre doucement sur son lieu de travail, pas a reculons, mais presque, disons qu'il marchait de dos. Elmeron était déjà présent, il y a du monde en effet mais visiblement, ce sont simplement la ribambelle de plouk du chef qui venaient se désaltérer.*
Mince pensais-je, j'espère qu'on ne ma pas trop voler sur la marchandise... Sur ce je vais saluer notre ami zombie, enfin, le revenant. Je m'occuperais de la populace plus tard.

"Tiens, monsieur l'troubadour est de retour... ta période de césure c'est bien déroulée? figure toi que j'en parlais avec dame Andromede, il parait que tu as visité les chuttes du "Ni-a ni-gara", sont elles belles? parceque la je suis sur une affaire pour l'exploration mais pourquoi pas se promener vers là-bas pour la prochaine expédition... Bon je suis bavard, je parle et je parle mais tu dois avoir soif, je te sert quoi? Attend, j'apperçois Marty, ex plouk comando de papi-drouk la-bas au fond de la taverne, je vais l'envoyer chercher les autres, ou du moins réveiller andromede, parait qu'elle s'est endormie dans la cave depuis sont petit déjeuné au houblon, enfin bref des raggots lurons quoi. Bon allez je te donne la carte, fais ton choix et appelle moi je te servirais. Arg je n'avais pas vu, odrouk t'a déjà servi, bon, c'est bien ça, je reviens tout de suite refais un choix si tu veux mais la j'ai du travail, les paysans vont s'impatienter la, tu les connais, turbulents ces bougres, je tiens à mon comptoir quand même"

*Alaise, juiffon parvenait même à faire sourire seigneur Elmeron, pourvu que sa dure... Juiffon s'occupait à présent des autres clients et dès qu'il eut finit il revint voir L'patron, qui discutaillait avec Papi drouk, de son petit surnom.*

"Bonsoir bonsoir les gars, me revoilà, vous ne pouvez même pas vous douter de l'excuse que j'ai sorti a ma femme ce soir, ... Et oui, j'ai retenté le fameux, "J'vais promener le chien" alors que comme vous le savez tous, il est passé sous la charette d'Asuke un matin verglacé... Enfin bref, De quoi parlions nous déjà?"

Il faisait froid. Pas un froid glaciale non plutôt un froid qui conserve éveillé. Androméde était au seuil de la conscience à cette période précise entre rêve et réalité, un rien pouvait la replonger dans l'un ou l'autre, mais au lieu de rien ce fut un plouk.

Deux mains secouèrent la jeune dame étalée par terre comme un sac de patate. D'abord doucement, puis plus violemment, il la contraignit à s'éveiller.

Elle ouvrit les yeux sur une barrique, ce qui la fit froncer les sourcils. Les souvenirs refusaient d'affluer en ordre dans son cerveau... Elle se releva péniblement, prenant mieux conscience de son environnement immédiat. Le sol de pierre froide, à ce demander comment elle avait pu dormir si bien dessus... Des alignements de barriques de toutes tailles, des étagère en bois soutenant différents produits, dont quelques rouelles de fromages, et tout un assortiment de charcuterie sèche...

C'était donc une cave.

Ce tournant vers le bougre qui l'avait réveillé, elle lui demanda :

- On m'envoie chercher ? Enfin c'est ce qu'elle avait eu l'intention de dire, mais sa gorge sèche comme du parchemin la fit croasser.

Le plouk n'en tint pas compte et lui indiqua de monter l'escalier raide en bois d'un geste du pouce.

Elle s'exécuta lentement tentant de défroisser sa robe, et d'effacer de son visage les marques du pavage... Elle devait vraiment avoir une allure lamentable. Une "Dame" digne de ce nom en serait fort contrarié, mais pas elle... Elle commença à grimper les marches précautionneusement tout en avalant sa salive dans le vain espoir d'humidifier sa gorge. Deux marches avant la porte elle mit le pied sur un défaut de marche et chancela. Dans ses efforts pour ne pas dégringoler tout l'escalier, elle parvint à tomber en avant ouvrant la porte à toute volée dans un fracas de chute remarquable.

Le plouk, bon seigneur, l'aida à se relever...

Androméde émergea donc de derrière le comptoir dans la salle commune de la Taverne Luronne en se frottant la tête. Plissant les yeux face à cette pièce beaucoup plus lumineuse, mais esquissant tout de même un léger sourire à toute l'assistance...

"Et bien voyons, regardez qui voilà... notre sacrée Andromède... Bon, soyons clairs, soyons préçis, ma petite Andro, pour toi, ça sera de l'eau."

J'aime charier andromède; mais la dans l'état ou elle nous parviens, cela devient presque embarassant... j'avais pourtant dis a Odrouk de lui donner un bon coup sur la tête avant de la cacher dans notre cave... De peur qu'elle nuise à notre clientèle bien sur, n'allez pas penser que l'on frappe Madame pour le plaisir, encore que parfois... Enfin bref passons, on l'a trainée jusqu'en bas, afin que sa bave serve au moins à quelque chose; oui parceque les pavés sont pas très propres avec toutes ces cochoneries qui trainent sur les tonneaux, ces fuites et autres problèmes. Bon c'est pas le tout, mais je vais retourner avec mes collègues, je devrais peut être aborder un petit sujet vicieux avec eux...

"Tiens 'drouk, andro', elme'; tant que j'y pense, il ne serait pas temps d'introduire aux yeux de nos nouvelles recrues notre culture alcoolique, enfin désormais hydrolique pour toi 'dromède, allez je rigole, plus sérieusement qu'en pensez vous?"

- J'en pense que j'ai soif !

Fut la réponse immédiate d'Androméde, qui se laissa tomber sur la première chaise libre à porter.

- Les petits jeunes vont bien boire avec nous !

Tout à son enthousiasme à l'idée de boire, elle observa Juiffon au cas où il mettrait sa plaisanterie à exécution...

*lui sert une véritable choppe d'un litre... remplie d'eau.*

"Voila pour toi andromède, n'en abuse pas trop, rappelle toi dans quel état on t'a retrouvée la dernière fois... encore pire qu'aujourd'hui, et c'était hier."

Sur ce la nuit se voit bien entamée, je vais peut être rentrer; ma femme va s'inquieter pour le chien, même si je vous le rappelle, qui est déjà mort.
Au passage je ratrappe par le col le plouk comando retraité et lui demande ceci:

"mon petit Marty, voudrais tu bien passer voir les seigneurs Crimson,Diablo, Isildur ou autre Mirias afin de leur proposer un verre à la taverne, J'ai vu le premier dans le coin de la bibliothèque non loin d'ici, si cela se trouve il viendra de lui même. Merci garçon, soit fort"

Bon puisqu'il se tarde, je ne reste pas plus longtemps, *fais un signe de la main en guise de salut* je vais les laisser discuter tranquilement, je reprendrais du flambeau demain soir...

Tout en parlant elle aperçu quelque chose par la fenêtre... Et se précipita tant bien que mal dehors... Sous une pluie battante...

-Zut, manquait plus que ça ! Marmona-t-elle.

Elle empoigna un passant, le surprenant légérement...

- Eh, c'est par là mon ami ! Et elle le jeta quasiment dans la taverne, autant pour éviter de rester sous la pluie que par maladresse.

- Voici Crimson, qui cherchait son chemin. Annonça-t-elle à la cantonade, inutile d'aller le chercher.

Plantant là son invité surprise, elle reprit sa place devant une belle chope rempli de...

- Ah, NON !!! Sert moi quelque chose de moins fort si tu crains pour ma santé, mais pas d'eau, ça fait rouillé ce truc là ! Juiffon sert moi autre chose je t'en prie.

Elle le regarda d'un air suppliant.

Apprenti Nombre de messages : 10 Participation RP : 0 Inscription : 07/03/2010

Forcément, il pleuvait...
Devant les explications douteuses de Juiffon :
"Mais on voit que ça je te dis !",
Crimson était resté perplexe et avait donc préféré se faire dessiner une carte pour trouver la fameuse Taverne Luronne. Morceau de papier arraché d'un mur de la capitale, dont le premier rôle avait été jugé par le gnome moins utile que celui auquel il le destinait, à savoir, un torchon. Tout tâché de la suie du charbon qui dessinait les différentes artères de la capitale, c'était tout simplement illisible. Et voilà que Juiffon avait déjà disparu.
Pour arranger le tout, il s'est bien sûr mis à pleuvoir... Et le coup de la carte ne semblait plus si malin que ça tout d'un coup.
C'était la première fois que Crimson voyait la capitale ; lui qui était déjà foncièrement hostile au concept de métropole, ce n'était pas un premier contact des plus chaleureux. Surtout avec ce vent...
Évidemment, ce n'était pas un temps à se balader dehors, donc pas un seul passant à interroger à l'horizon. Trente secondes à se sentir seul, mais au bout d'un temps, il faut bien avancer. Toujours tout droit, et s'il parvenait de l'autre coté sans la trouver, il recommencerait dans une autre direction ; la nuit va être longue, pour certains pleine d'alcool, de jeux et de camaraderie, et pour d'autres, pleine de kilomètres à avaler.
Ou alors, on compte sur sa bonne étoile, et on trouve du premier coup :
"Une bâtisse avec de la lumière et de la fumée par la cheminée si tard dans la nuit, c'est un lieu de débauche à coup sûr, c'est décidé, j'entre !"
Pour un type malin, il aurait fallu en plus de la musique, des cris, voire des hommes ivres morts écroulés devant l'entrée ; donc il eut droit à imprimer la scène à laquelle il assistait pendant longtemps une fois la porte ouverte : une bonne femme endormie, des pantoufles, un chat pas plus éveillé, et un grand-père au regard effaré de voir sa propriété violée par un hurluberlu encore plus surpris. Ils se regardèrent une huitaine de secondes puis reprirent leurs esprits, le papi attrapant le tisonnier et gueulant comme un putois, pendant que Crimson se mettait à courir de peur de se faire embrocher.
"Il court vite en plus ce con... N'empêche que je sais pas s'il a vraiment connu tous ces membres de ma famille, mais il les porte pas dans son cœur... ET MON PÈRE N'A PAS PU FAIRE CE QUE VOUS DITES, IL ÉTAIT PAS NÉ AU TEMPS DES GRAIKHS !"
Au bout de quelques centaines de mètres, il l'avait finalement semé, mais il n'était pas plus avancé... Plus loin, il trouva encore de la lumière, et avec beaucoup de bruit cette fois. Mais il ne s'y risquerait plus. Assez d'émotions pour ce soir ! À la limite, sur le champ de bataille, on est prévenu qu'on est pas là pour se jeter des fleurs, mais là le croulant, il l'avait fait sérieusement flipper !
Il voulait reprendre son souffle un instant, mais c'était sans compter sur la fatalité : voilà qu'un monstre se jette sur lui, une immense bête de douze pieds de haut et presque autant de large, Crimson étant de la branche de Mahr Seï du coté de son père, l'embarque et le séquestre !
Après quelques secondes d'absence, enfin la lumière...
"Andro !?!? Impensable... Quelle force incroyable te donne l'alcool..."
Des regards inquisiteurs le scrutèrent. Mais bientôt, des sourires francs et des choppes pleines vinrent les remplacer. Il vit Juiffon derrière le comptoir, hilare, et tous les autres, aux yeux bienveillants, enfin, aux yeux brillants. Aux yeux vides en fait.
"Bien heureux d'avoir trouvé ! Ou plutôt d'avoir été trouvé !"

"Hopela mais qui voilà; notre ami Crimson. Alors bon, déjà, pour commencer, je te félicite pour nous avoir retrouvé, car si je me rappelle bien, mon petit plan n'était pas très préçis... Enfin passons, si tu est là, c'est bien pour connaitre nos traditions non? et bien tu vas être gâté mon garcon, tu vas enfin comprendre pourquoi chaque matins, dames et seigneurs lurons marchent avec les bras raclant le sol, enfin surtout certaines ou du moins une certaine dont je tairais le nom... Pour commencer je te donne la carte, fais y ton choix, je m'occupe juste de quelqu'un et je suis de nouveau à toi... Tu verras, je te réserve une surprise pour ta première fois."

Juiffon lui tendis la carte; Jus de Veau dekä, Bierre Luronne, mahaly bouh, mantalaux... le choix était grand. Crimson ne savait pas encore que lors de l'inauguration traditionnelle d'un luron, les bouchées étaient doubles, ou du moins les gorgées l'étaient. Le problème de ce rituel, c'est que certains s'y attachent, ils se prennent donc pour des nouveaux tous les jours, ou alors c'est peut être qu'ils oublient de retenir le Tavernier dans son élan de générosité... Juiffon ne savait pas doser, en tant que gnome, il ne buvait pas d'alcool, a cela se rajoute le fait que son caractère "bout-laid" le rattrapait chaques semaines, enfin bref, le poste de Tavernier était fait pour lui.
...
Quelques minutes passèrent, une fois les plouks adeptes du comptoir rassasiés, Juiffon revint vers Crimson, espérant que ce dernier eut le temps d'aprecier la diversité de la carte qui lui était proposée.

"Alors Crimson, sur quoi jetteras tu ton dévolu pour cette première? sans vouloir t'influencer, je te conseil de viser léger, les autres sont un peut plus stricts que moi sur ces règles d'initiation, et parfois je pense que ça ne va pas dans le sens du nouveau, enfin ce n'est qu'un avis personnel, tu verras bien leur réaction lorsqu'ils t'apercevront, enfin si leur faculté visuelle est encore en état de fonctionnement en cette heure..."

(dsl les lurons mon rp est bâclé mais j'avais vraiment po l'temps xD)

La première, la meilleure ! Eh Oui, chaque nouveau disciple doit s'initier au rituel Luron. Rituel ayant pour but d'initier le Luron à la boisson alcoolisée. Crimson allait devoir passer par cette délicate soirée. La Taverne commençait à se rétrécir...

- Crimson ! Bienvenue dans le lieu préféré des Lurons ! Ici, tu feras ce que tu désires. On y passe les meilleurs moments. Encore mieux que sur le champs de bataille ! Un luron n'est pas luron s'il est pas bourré. Donc je t'en prie ! Choisis !

Juiffon, jouant le rôle du tavernier, montra la carte si on pouvait encore appelé ça une carte tellement elle était en mauvais état...

Apprenti Nombre de messages : 10 Participation RP : 0 Inscription : 07/03/2010

Heu, le "lait de chèvre", il y a un piège non ? C'est en ça que j'ai le moins confiance à vrai dire... Un cercueil pour moi !

Le temps passe...

Hé ! j'avais pas fini mon verre à l'instant !? Il est plein là !

Le temps repasse...

Arrête là je t'ai vu Juiffon !

Le tEMps sse ppAsssE...

Tu Vas pAs t'Y meTtRRe PapI miNce alors... IIps

*ronfle*

*et pour un sacré moment visiblement*

Ralala ce sacré Crimson... Toujours fidèle au poste lorsqu'il sagit de faire disparaitre discrètement mes fonds de bouteilles. Voilà un Luron qui a compris bien vite nos mœurs, puis quel foie en plus !
Enfin bref, il se tarde, je vais fermer boutique, les autres sont déjà parti dormir, et quand à moi, j'ai des "farmers" à gérer, il me fait bien rire le bonhomme, mais il m'est bien embarassant là, avachi sur mon comptoir...

J'ai une idée, si je le menais à la cave, cuver tranquilement comme le veut la tradition? arf non pas possible, il y a déjà Andro'... MmmH... Si je sais.

*Juiffon regarda autour de lui, la pièce était évidement vide et salle, seul le seigneur Crimson gisait bavant et grabaterre sur son siège...
Il serait trop difficile de le déplacer, de ce fait, Juiffon pris un drap de tissus noir, celui qui servait normalement à couvrir le présentoir à bouteilles et entoura le "presque-cadavre" avec ce dernier*

Voilà, au moins avec sa, il ne risque pas de salir plus que ça notre taverne, roh le bougre tout de même, il devrait se fixer des limites.
Bon je vais lui laisser un petit mot, lui indiquant ou se cache le double des clefs, j'espère qu'il aura retrouver sa faculté de lecture demain à l'aube, sinon j'en connais une, la Madame crimson, qui sera contente... Elle serait capable de nous l'retirer fourbe comme elle est.

*sur ce, il laissa ses deux amis chacuns dans leur pièce, on ne pouvait pas dire que le silence régnait car leurs ronflements rivalisait sérieusement avec les plus beaux poèmes lyriques du moments, de véritables chants en musique.
Une fois la porte fermée, Juiffon monta son cheval et parti bien rapidement vers son royaume.*

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