Aguératon - Les Royaumes Oubliés
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 Arakasï contre Vercingétorix

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2 participants
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Arakasï
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MessageSujet: Arakasï contre Vercingétorix   Arakasï contre Vercingétorix Icon_minitimeDim 6 Sep - 23:34

Le bleu, d'abord, lumière et tonalité envoutante, de celles qui donnent un sentiment de réconfort mais n'inspirent confiance éclaire subtilement le couloir de son éclat magique ; il irradie et si fin et si fugace qu'il soit, les protège de l'obscurité absolue.

Froidement, ils ont cheminé. Sans émotion ni passion. Nul place aux doutes, nul attendrissement, aucune pensée l'un pour l'autre. Ils suffit que ces deux là se reconnaissent, se méritent. Arakasï et sa louve, Neige Ardente, si proches par l'expérience et si distant dans le sentiment mais qui ont su fondre leur vie, mêler honneur et dignité aussi bien dans la souffrance que l'affrontement et firent acte d'auguste et commune renaissance par la vengeance, si gratifiante aux âmes outragées, si profondément blessées. Ils allaient jouer de pair et rivaliser d'harmonie une nouvelle fois, comme s'il a avait toujours été conjugué leur sort et leur futur.

La longue progression ainsi s'achève dans le couloir et lentement les derniers pas retentissent. Puis à l'issu tout disparaît et du noir se révèle une porte arrondie, taillée d'un bois vernis. De la cape blanche, la main de l'Elfe sort et s'étend vers la délicate poignée en racine ornées de symboles étranges. La porte s'ouvre et alors la lumière aveuglante qui les transperce d'une brutale intensité, apporte avec elle son lot de surprises et d'explosions. L'arène s'embrase et les échos en entame la sècheresse glacial de l'Elfe et l'indifférence du la louve. Les bruits et les cris courrent, brûlent. Les applaudissement éclatent de partout, aucun de ceux qui sont présent, s'il n'est déjà sourd; ne peut échapper à tant d'énergie magmatique, résisterà ses assauts répétés. Ce feu dévastateur qui explose à Jund, stupéfié, liquéfié, par tant de fièvre, l'enflamme et calcine les derniers restes de torpeur, qui exténuée, consumée, quitte définitivement son corps cerné d'un été trop brûlant, dévôrant.

Arakasï immobile et reprenant contenance, sa louve à ses côtés, reprend finalement sa marche dans l'arène, cette grande étendue de dunes de sables aux infines courbes félines, puis l'explore et la caresse de ses yeux et de son corps mué. Éperdu dans le désert d’ambre aux chatoiements vermeils, il toise en silence le soleil et la tribune illuminée qui harcèlent ses yeux harassés par tant de merveilles. Des odeurs orientales viennent exalter ses sens en émois, une poignée de notes aux pointes ambrées se mêlant savamment aux délicieuses senteurs de la steppe qui entoure cet édifice. Enivré, il respire ce parfum, son parfum... celui de la sueur et des combats. Ce pourquoi il est venu et se tient là, atteint qu'il est soudain d'une farouche envie de sortir l'épée devant tant de ferveur.

A sa hanche trône sans fourreau sa fine lame plus noir que la nuit, Glace. Forgée par les nains, ouvragée par les arts secrets des Elfes, impitoyablement impliquée dans de nombreuses battailles sans une éraflure. Elle posséde là une beauté singulière, froide et inquiétante, alors que sous l'éclat du soleil apparait son secret, le grain profond de l'acier qui révéle dans toute sa splendeur sa profondeur et son redoutable tranchant. Aussi l'Elfe revêt une armure légère d'écailles d'une fine couleur argent nuitée, drapé d'un manteau de neige. Les plates émaillées de son armure étant agencées de telle manière qu'y figure des motifs, des myriades de petites étoiles miranbolantes. Neige Ardente de son côté tenait bien son nom. Car de couleur aussi blanche, evanescente qu'un fantôme, la rougeur de ses yeux plus rouges que le sang versé par flots épais, plus rouges qu'un feu ardent.

Des yeux d'une agressivité extraordinaire qui échappe pourtant à son comportement particulièrement serein et calme, son corps aussi robuste que svelte étant parsemé de cicatrices qui font preuve de l'expérience irréfutable durement acquise au combat. Sans aucune considération pour le bruit alentour, la bête se couche à même le sol, et les paupières à présent closes, plonge dans un lourd sommeil.
 
Jund sans un regard vers celle-ci se détourne et entreprend d'une démarche lente et assurée de réduire la distance avec la tribune, ses yeux nâcres particulièrement brillants à la pensée de sa découverte. Andromède, la captivante sorcière. Elle se tient là, quelque part dans ce carré administrée pour le soin des dames. Il ressent jusqu'ici son onirique présence plus vivifiante qu’un élixir de vie, plus douce qu’une aube en fleurs. Dans sa minutieuse exploration, il y découvre une foule de dames ravissantes, d'allure si noble. Il l'aperçoit enfin, et son regard perçant s'accroche sans préambule. La magie a jailli des les premières secondes. Arakasi se perd dans le mystère insondable de ces prunelles saphir.

Quelle femme énigmatique. Que dire ? Car quelle Pauvreté dérisoire d'un langage orale, quand celui du regard, exigeant, passionné, a déjà tout exprimé. Il tremble une seule et infinitésimale seconde, mais son regard se ferme. Il revient aux dames et s'incline fièrement à elles du bas de l'arène ou il se trouve, comme on dépose les armes aux pieds de son vainqueur.

Quel saisissement. Mes yeux s'écarquillent devant tant de grâce et de beauté ainsi réunies. Mesdames, Jund Arakasï, pour vous servir et vous divertir. C'est Parfait. Votre présence éblouissante illuminera cette rencontre ou tant d'ombres demeurrent et se fera déjà moins oppressante et plus sucrées. Au plaisir.

Son regard curieux s'élève soudain, le regard nâcre croisant à nouveau ceux de la sorcière. Il affectionne sans plus hésiter un air déterminé, presque rieur, les prunelles de ses yeux traversés d'un éclair de sincérité tandis qu'il s'avance d'un pas.

Dame Andromède, c'est un honneur véritable que de vous apercevoir. Madame, au regard de votre pouvoir que je ne décrirai pas, je vous sais fort naturellement convoitée, fort indécise. Et je n'insisterai pas à faire votre encontre.

Bref éclair de malice tandis qu'il poursuit.

Mais il m'apparaît qu'un petit sourire de votre part, autre que votre regard qui s'exerce si intensément tant j'en suis intimidé, gonflerait mon coeur d'hardiesse et de fierté. Sachez que nul me défera de mon titre de Champion autoproclamé de votre personne sans m'avoir vaincu auparavant.

Je vous salue hautement Madame.

Jund se détourne et lentement retire l'épée à sa hanche, et la tenant fermement il se positionne aux côtés de sa louve toujours endormie, son regard concentré, fixé sur la porte qui révelerait son adversaire.

 
 
 
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vercingetorix
Apprenti



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Inscription : 20/07/2009

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MessageSujet: Re: Arakasï contre Vercingétorix   Arakasï contre Vercingétorix Icon_minitimeSam 12 Sep - 3:35

Après une longue traversée dans les souterrains de l'arène, le seigneur Vercingetorix arriva enfin près d'une énorme entrée voutée qui donnait directement sur le sable de l'arène. Il s'arrèta, remis son glaive dans son fourreau et entra fièrement sous un tonnerre d'aplaudissements. Il s'en moquait, seul le baiser d'Andromède l'obsédait. Il ne pensait qu'à ça, il pensait à ses lèvres si joliment dessinées, le tout imbriqué dans un visage radieux et charmant. Son corps était également magnifique. Quelque soit l'issue du combat, il avait déja gagné, à s'être déplacé du Northland, à avoir quitté ses amis et surtout faire autant d'efforts et de sacrifices pour une dame.

Il enleva son heaume, et partit en direcion de la tribune d'honneur, le regard fier et droit. Il ne connaisait pas la peur et salua les dames présentes dans le gradin de l'arène. Quand son regard croisa Andromède, il rougit légèrement et se présenta à elle.


Dame Andromède, Je vous salue, je suis heureux et fier de combattre pour vous. J'espère de tout coeur gagner ce tournoi, aucun seigneur présent ne pourrait être plus heureux que moi si je l'emporte.

Il arrèta là ce bref discours. L'avait-il convaincu? Il n'en savait rien, il ne savait pas quel effet il avait provoqué sur cette charmante dame. Lui était bouleversé mais ne laissait rien paraitre comme un fier guerrier qu'il était.

Mais le combat était proche et Vercingetorix se remit face à son adversaire. il le défia du regard, serra ses dents. Bien que respectant l'adversaire, il voulait le battre et lui faire mordre la poussière de l'arène. Le seigneur Vercingetorix était trés habile de ses dix doigts et son grand gabarit lui donnait beaucoup d'assurance dans les combats au corps à corps. Il mit l'épée au dessus de sa tête et se dirigea en marchant vers son adversaire avec une assurance qui impressionnait les spectateurs présents. Le combat allait maintenant commencer...
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Arakasï contre Vercingétorix
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