Uramir n'était décidément pas apprécié par le conseil des justes. Mais il n’avait que faire de leurs pensées... Tout ce qui comptait pour lui, c'était sa guilde, ses amis et ses alliés. Ceux qui s'opposaient à lui étaient tout simplement ses ennemis, rien d’autre. Ses idées étaient toutes claires, il ne voulait manipuler personne !
L'ordre Valinor doit continuer à vivre ! Et pour ça, le jeune mais preux seigneur était prêt à donner sa vie ! Un inconnu irrespectueux avait lancé des propos non fondés, il ne pouvait laisser passer cet affront. Quelqu'un de juste ne ferait jamais ça, quelqu'un de juste saurait s'exprimer sans essayer de faire perdre toute fierté à un seigneur. Mais ceci n'était pour lui qu'un signe de faiblesse, rien d'autre.
Lorsqu'Uramir décida de reprendre la parole, une curieuse créature prit place. Comprenant que ses capacités intellectuelles étaient limitées, il décida de l’ignorer. Lui susciter un quelconque intérêt était tout à fait inutile.... Chaque mot sortant de la bouche des injustes était prétexte à rire. Après s’être rassasié du spectacle des justes, Uramir prit la parole et décida de s'adresser au Seigneur Xalendan :
- Sieur Xalendan, de quel droit vous permettez-vous de juger les gens que vous ne connaissez pas ? Notre chef trouve qu’il est inutile de débattre pour de telles calomnies.
Uramir prit le temps de reprendre son souffle, et en profita pour observer la foule présente puis reprit la parole :
- Vous savez, je n'ai aucun besoin de vous prouver quoi que ce soit, pour moi, que ce soit clair, vous n'êtes rien !
Il décida alors de se tourner avec le sourire vers l’ignominie que l’on nomme Katrah. Il était difficile de concevoir que quelqu'un maitrisant le langage de Dame Herpé puisse salir les propos d’Hazelthorn. N’avait-il rien compris ?
- Katrah... les dires du Seigneur Hazeltorn sont pourtant clairs... Êtes-vous bête à ce point ! Et vous osez dire que je suis un incapable...
Suite à ces belles paroles, le seigneur Uramir resta silencieux attendant une réaction des personnes a qui il avait adressé ses mots.