un inhabituel combat

HRP/ Nous nous excusons pour les nombreuses incohérences quant aux situations de Malenie et Abura,( surtout Malenie qui est censée être en procès ou au moins en prison). Veuillez donc nous pardonner cette évasion temporaire./

Lorsqu’ Abura arriva au lieu du rendez-vous, le soleil venait juste de se lever et éclairait encore timidement la forêt qui s’étendait derrière elle. Cette dernière était composée d’arbres qui avaient du s’adapter aux différentes conditions climatiques et qui de ce fait avaient des formes pour le moins étranges. Elle observa ensuite un long moment la grande prairie devant elle. Elle était constitué de quelques dunes peu élevées mais assez pour cacher un homme, une femme, un elfe, un nain, etc.… Cà et là on pouvait voir des rochers de basalte sortir de terre. Rien de tel pour un combat, l’endroit était parfait.

Elle avisa un ruisseau qui serpentait jusqu’à un lac à quelque pas d’elle sur la droite. Le lac semblait peu profond, cependant la dame pouvait apercevoir dans l’eau limpide quelques poissons nageant paisiblement. Elle se dit qu’elle avait assez de temps avant l’arrivée de Malenie pour se cuisiner un petit en-cas. Elle alluma donc un petit feu, sortit une poêle de nulle part et mit un poisson fraichement péché à cuire. Elle fit apparaître une bouteille de lait fraise et s’installa confortablement dans l’herbe.

L'elfe était vêtue simplement, elle portait un pantalon vert fluo et une chemise rouge. Sa seule folie avait été une paire de sandalettes de rechange qu'elle avait apporté en plus de celle qu'elle portait déja (au cas où celle-là la lâchent en plein combat). Elle attendait sereinement l’arrivée de Malenie, perdue dans ses pensée. L’arme aurait pu semblait inhabituelle pourtant elle était de loin la plus pratique et la plus efficace. En réalité peu de gens soupçonnait sa force ce qui la rendait d'autant plus redoutable.

Elle en était là dans ses réflexions quand une mouche vint fureter autour d’elle, la dame l’observa un instant amusée puis quand elle se posa elle prit sa sandalette, la leva et écrasa sans prévenir un moustique qui devenait trop entreprenant. C’est alors que commença la longue attente, en compagnie de son poisson grillé…

Malenie marchait tranquillement vers le rendez vous. Elle regardait parfois le soleil, puis son regard retombait sur l'horizon.

Elle avait utilisé une technique assez efficace pour sortir de prison : le chant. C'était limite si les gardiens ne l'avaient pas suppliée de partir et de s'enfuir pour toujours (faut dire que toutes les nuits depuis qu'elle était enfermée, elle avait la mauvaise habitude de pousser la chansonnette). Elle avait laissé un mot dans sa cellule "Ne vous inquiétez pas, je vais juste faire un tour". Mot assez comique, sachant que tout le peuple était contre elle, elle la méchante reine de Néphis qui avait tué 100 fois moins d'Aguératonniens que les autres.

Bref, n'ayant pas eu le temps de changer de tenue, elle portait toujours ce haut blanc qui pouvait éblouir l'adversaire, et son pantalon orange pétard qui dénotait une certaine pauvreté de la part des prisons aguératonnienne et d'un manque de goût certains.

Elle avait eu le temps de passer prendre son arme, et d'en prendre en plusieurs exemplaire et faire sa ressource d'eau. Connaissant la perfidie d'abura, il fallait pour sûr, tout prévoir.

C'est à la minute même où le soleil fut au plus haut dans le Ciel, que Mal apparut à Abu. Elle la trouva tranquillement en train de siroter du lait fraise et manger du poisson frit.

"Tu m'en as gardé, j'espère ?"

Elle s'approcha un peu plus d'elle.

"Toujours droguée à ce que je vois" Elle déposa ses provisions vers un rocher de basalte, d'ailleurs très intéressant, avant de la regarder.

"Bon laisse moi me nourrir un peu. La bouffe aguératonnienne je m'y ferais jamais !!" Elle sortit des victuailles et commença à en manger.

"Au fait, je voulais te dire merci pour les lettres, tu m'as bien fait rire."

Elle regarda le lieu, parfait pour un duel.

"Bon on s'echauffe ?"

Abura n'avait pas dit un mot, laissant Mal parler. Elle avait en fait eu un mal fous à ne pas rire devant le pantalon pour le moins voyant de son adversaire du jour. Une fois qu'elle se fut calmée et après que Malenie eut posé sa question, elle s'essuya la bouche, puis s'adressa à elle avec une voix simple.

Je vais te mettre une pâtée

L'elfe sourit, finit son verre de lait fraise et crut bon d'étouffer le feu avant qu'il n'embrase la forêt et qu'elle soit obligée s'expliquer devant des habitants hostiles. Un fois le feu éteins, elle s'adressa une nouvelle fois à Malenie.

Je pense qu'il serait important de fixer certaines règles... Il s'agit de ne pas détruire la nature... Je sais bien que ces terres t'indifférent, mais il y a des limites.

L’elfe essaya de ne pas regarder le pantalon de son interlocutrice, en vain. Elle ne pu donc pas se retenir de faire un commentaire.

Les prisons aguèratoniennes font preuve d’un mauvais goût certain. Il faudra à l’avenir que je leur suggère de nouveaux modèles de vêtements pour leurs prisonniers.

Malenie la regarda avec un sourire :

"Tout à fait d'accord ! J'ai même composé une chanson sur ces pantalons oranges, tu veux que je te la chante ?"

Elle regarda son adversaire :
"Enfin toi, tu peux parler, mais niveau couleur t'es pas mieux !"

Elle regarda la piste :
"On ne détruit pas la nature, okay, autrement tous les coups sont permis sauf avoir recours à une personne pour s'aider, que ce soit volontaire ou non.
Le dopage est interdit, ainsi que le lait fraise evidemment.

Quand tu vas perdre, il faut que tu le reconnaisses, ne sois pas de mauvaise foi, j'ai hate de changer de tenue. Tu ne sais pas quoi, j'ai soi pantalon orange, soi...pantalon orange. J'en ai un neuf que je n'ai jamais essayé !"

Elle regarda les pierres toujours vides, se doutant que certaines personnes allaient s'approcher et contempler le combat.

"Bon, si t'es d'accord sur les règles, on peut s'échauffer."

L'elfe observa Malenie avec un air proche de l’épouvante

Ne chante! Profitons du soleil si tu le veux bien!

Elle réfléchit ensuite aux conditions de Malenie

Ok, pas de lait fraise, mais tu as interdiction de boire de l'eau. Sinon, qu'est ce que je devrais reconnaître? Tu n'es pas très claire. Enfin, en ce qui concerne tes vêtements, fait moi penser à t'emmener faire les boutiques un de ces jours.

Une fraction après avoir dit ça, l'elfe se rendit compte de l'horreur que représenterait une telle chose, faire les boutiques... avec Malenie! Il valait peut-être mieux mourir.

Oublie ce que je viens de dire... Tu as ton arme? Crois-tu qu'on aura des spectateurs? J'espère qu'ils ne seront pas là pour t'arrêter, ce serait vraiment dommage...

Malenie regarda Abu :

"Ne t'inquietes pas je leur ai laissé un mot, et puis tout de façon, une petit coup de chansonnette et hop ils fuient.

Bon trêve de bavardage !"

Malenie se mit à courir en petit foulée. Ses cheveux volaient au vent qui caressait son angélique visage. Ses avant-bras formaient un angle de 60° avec ses bras, le mouvement était celui d'un balancier parfait. Sa bouche était à demi ouverte pour happer l'air qui entrait dans ses bronches.
Sans effort, et avec une vitesse soutenue, elle arriva à faire 5-6 tours de terrain, voyant à côté Abura peinant comme une mouche (oui toujours les mouches).

Puis son coeur s'étant légèrement accéléré, elle s'arrêta pour passer à l'échauffement des articulations. Très important l'échauffement des articulations, surtout au vu du combat qui allait suivre, qui allait être d'une telle intensité, d'une telle splendeur, d'une telle férocité que...euh...il fallait s'échauffer.

Des orteils aux oreilles, tout y passa jusqu'à l'articulation du nez. Elle s'échauffait dure, non parce qu'elle en avait besoin mais juste pour impressionner la pauvre abura. Elle fit craquer chacune de ses articulations "Crac Crac cric Crac Croc cuck" sentant chaque parcelle de son corps réagir à ses inflexions nerveuses.
Elle sentait le triceps sural, membres extenseur et effecteur, faire exactement ce qu'elle voulait, et que dire du biceps qui faisait par magie l'action inverse du triceps.

Puis une fois tout bien préparée, elle commença à s'entrainer avec l'arme fatale...ce n'était pas le 2, ni l'arme fatale 3 ou encore 4, non c'était le numéro 1 ! LA arme fatale (même si comme cela, ça ne le fait pas). Elle visait, se battait comme un ennemi invisible. Tout était fait pour qu'elle gagne. Préparation, Mental tout y était.

Sauf...

Mais oui, elle avait oublié quelques choses !! Comment avait-elle pu ? Elle avait oublié

La voix...

Elle ne s'était pas échauffé la voix, alors avec un regard fier, elle entona une petite mélodie dans sa langue natale. Cette chanson n'était aucunement déplaisante à entendre. Puis voyant qu'elle avait une possibilité, elle se mit à enchaîner sur une chanson aguératonnienne.

Quel malheur, c'est comme si le combat était déjà engagé. Sur une note stridente, un éclair traversa le ciel, et de gros nuages s'amassèrent dangeureusement, mettant fin au beau ciel bleu. Elle se tut quelques secondes après, satisfaite de son résultat. Le ciel bleu par miracle réapparut.

Enfin prête, elle alla chercher ses armes. Armes fatales ! Avec une célèbre chanson, celle de Roki, elle entra dans l'arène, la foule scandant son nom de toute part, l'acclamant, elle fit un tour d'honneur. Les cris redoublèrent...

Enfin non, il n'y avait personne. Mal s'était fait un film.

Ne t'inquietes pas je leur ai laissé un mot, et puis tout de façon, une petit coup de chansonnette et hop ils fuient.

Cette phrase fut la conclusion de leur conversation et le signal de départ pour cette gymnastique ridicule appelée: échauffement.
Abura commença de manière très classique par un petit tour de lac (qui avait un périmètre à peu près égale à 400 mètre). Cela lui pris 3 minutes et eut pour effet de l'essouffler. Elle fit donc une micro pause pour récupérer un peu puis repris son activité. Elle fit fonctionner ses nerfs comme par exemple le nerf crural en effectuant quelques flexions et quelques extensions. Tout en faisant cela, l’elfe observait Malenie qui de tout évidence avait décidé de ménager son nez déjà légèrement dévié de sa trajectoire. Elle retint une fois de plus un sourire moqueur et s’échauffa les cervicales, en effet, il est très important de s’échauffer les cervicales, son ancien maître d’arme le lui avait assez répété. Elle continua avec ses bras, ses doigts, ses orteils (il est évident qu'elle n'allait pas échauffer ceux des autres) au cas où elle veuille faire un grand écart, ect…

Elle s’entraîna également à faire fonctionner ses zygomatiques qui lui serait sans doute d’une grande utilité. D’ailleurs quand elle sourit des animaux dont elle ne soupçonnait pas la présence prirent peur et détalèrent à toute vitesse. Contente d’elle, elle alla ranger sa bouteille de lait fraise dont elle ne pourrait se servir. C'est à ce moment-là que Malenie chanta. Il lui apparût alors qu'il était necessaire pour elle de prévoir des bouchons d'oreille (fournit par la personne qui lui fournissait de l'argent afin de faire ce combat). Elle les prit et les rangadans une poche facilement accessible mais d'où elles ne tomberaient pas.

Les préparatifs terminés elle se saisit de ses armes.
Elle faisait corps avec celle-ci à tel point que les tenir était aussi naturel pour elle que de porter des chaussures. Puis elle s’avança sur le terrain qui à l’occasion servirait de zone de combat. Elle se plaça à quelques mètres de Malenie, les jambes légèrement arquées et pliées, les yeux plissées, avec un sérieux à faire pâlir son ancien précepteur de mathématique, B…. qui était aussi aimable qu’une porte de prison et très sévère. Elle avait les bras légèrement écartés de son corps près à réagir à tout moment.

Une mouche vint se poser sur son sourcil tandis que dans la tête de l’elfe retentissait une célèbre musique qui souvent annoncée les grands combats durant lesquelles des armes puissantes étaient utilisées. Cette musique convenait à merveille car le combat s’annonçait rude et dangereux, d’autant plus que Malenie (excellente combattante) et elle-même possédaient des armes d’une inégalable puissance. La musique s’arrêta net quand Abura enleva délicatement la mouche de sur son sourcil et lui dit avec gentillesse :

Ne reste pas là, la zone et dangereuse, va plutôt manger les restes de poissons qui traînent à coté de la poêle.

La mouche hocha la tête, fit un salue militaire et s’envola vers l’infini et surtout vers la poêle où elle commença son festin avec enthousiasme.

La musique repris alors dans la tête d’Abura, elle se remit en position de combat tout en observant les alentours, quelques curieux s’étaient timidement avancés. Ces derniers (courageux mais pas fous) restèrent à quelques mètres des deux combattantes. L’elfe les regarda un petit moment puis se désintéressa d’eux et lança d’une voix forte, faisant ainsi cesser la musique :

La règle veut que l'on se salue.

Au moment même où Abura prononça sa dernière phrase un homme qui était venu les regarder s'écroula par terre. Elle s'élança en se rappellant ce qu'il fallait faire. Déjà mettre un gilet fluorescent pour éviter les suraccidents. Puis elle alla éloigner les autres personnes pour bien prévenir. Ensuite, elle prit la main de l'homme et lui dit :
"Vous m'entendez, si vous m'entendez ouvrez les yeux et serrez ma main" Et elle serra sa main. Rien aucune réaction, alors avec de gestes sûres elle mis la tête de l'homme en arrière pour éviter qu'il s'étouffe avec sa langue, de sa main droite elle ouvrit le menton de la victime tout en gardant sa main gauche collée contre le front évitant. Elle approcha son oreille de sa bouche et sentit le souffle caressait sa joue, ainsi que sa poitrine se baissait lentement.

Elle soupira, elle n'avait pas envie de pratiquer le bouche à bouche. Avec de gestes très sures, elle le plaça sur le côté, et ouvrit sa bouche lui évitant ainsi tout risque d'asphyxie. S'assurant qu'il était bien mis, elle ordonna à un homme d'allait prévenir les infirmiers.

Puis elle regarda Abu.

"Désolée un petit contretemps. Bon alors on se salue."

Elle allait faire le salut militaire en règle mais se rappelant à qui elle avait à faire, elle se ravisa, s'approcha, tendit sa main, gauche droite, haut bas, toc, et c'était fini. Elle baissa la tête en signe de respect, pris ses armes, enfin son "corps" resté par terre. Elle s'éloigna de quelques pas.

"Que je gagne " lança t'elle avant de lancer son arme fatale droit sur Abura. La vitesse était ahurissante, et la dangerosité de l'arme était tellement élevée que beaucoup était mort (pas de la cause la plus répandue) à cause de ça.

Abura avait observé Malenie agir pour sauver l'homme. Elle la laissa faire sans un mot en effet, il n'y avait rien à dire, son adversaire du jour avait participé à une journée d'ouverture au monde et y avait appris à sauver des gens.

Pendant ce cours laps de temps, elle ferma les yeux se concentrant sur le prochain combat. Des phrases lui vinrent à l’esprit, c’étaient des proverbes de gens inconnus tels que « Il faudrait être capable d'aimer ces ennemis juste pour les énerver », « Il n'y pas cinquante manières de combattre, il n'y a en qu'une, c'est d'être vainqueur » ou encore « parler ne fait pas cuire le riz ». Un gong résonna dans son esprit tandis qu’elle baissait humblement la tête devant des phrases si censées.
Elle attendit ensuite patiemment que Mal ai fini puis elle la salua dans les règles : gauche, droite, bas, haut… Une fois le salue fait, elle baissa la tête, se ressaisit de son arme mortelle et attendit que Malenie attaque.

Cette dernière agit rapidement. Sa vitesse était impressionnante, Abura ne l’évita que de justesse en s’aplatissant au sol. Elle se releva rapidement. « Les choses sérieuses commencent, pourvu que la chance soit avec moi » pensa-t-elle, sans vraiment y croire. Puis alors que de nouveaux spectateurs accouraient et s’asseyaient sur les rochers de basalte, elle lança une attaque visant le quadriceps droit de son adversaire.

HRP/ "Il n'y pas cinquante manières de combattre, il n'y a en qu'une, c'est d'être vainqueur." est une phrase d'André Malraux./

Malenie regarda son arme partir à folle allure, comme elle s'en doutait l'arme la rata, mais passa extrêmement prêt d'Abura, qui répliqua immédiatement après par un magnifique lancé. Elle vit de suite où son arme se dirigeait. Sa jambe droite, alors par une magnifique figure athlétique, elle sauta en l'air, fit un triple salto arrière, et au moment où l'arme fatale passa sous elle, elle élança son pied, qui frappa en plein fouet l'arme. Heureusement elle avait mis de bonnes chaussures, empruntés à un marchand, ce qui atténua le choc. L'arme d'abura reparti vers elle avec une extrème vitesse, puis une fois que Mal eut attéri elle s'élança au devant volant presque, avec dans ses mains une sorte de grosse pierre.

Elle évita les embuches, et plaqua la roche à terre sans qu'Abu puisse rien faire, et dans un cri elle prononça "Au Sainte Moi". Cela ayant distrait Abura, elle lança une autre de ses armes, en accompagnant son terrible lancer d'une chanson, chanté en Aguératonnien. Ce fut direct, l'homme blessé, s'évanouit à nouveau, et les nuages grondèrent.

Pas grave tous les coups étaient permis

Malenie se battait bien, trop bien ! Abura avait du mal à répliquer, mais elle arrivait à esquiver ses attaques sans trop de difficultés pour le moment.

Il y eu cependant un moment ou, telle une adhérente à l’association des sportifs maudits, Malenie s’élança avec un caillou et alla le plaquer sur le sol un peu plus loin derrière elle. Elle avait voulu l’en empêcher mais le temps qu’elle avait mis pour se remettre de sa surprise lui avait ôté toute chance de la rattraper. Elle haussa donc les épaules, ce n’était pas la première fois qu’on lui faisait ce coup-là et elle décida qu’un jour sa chance viendrait.

Elle attendit donc que Malenie revienne mais celle-ci commença alors à chanter. Plus vive que l’éclair elle mit ses bouchons d’oreille et enfila un habit de pluie jaune pétant avec des pois orange et des fleurs noirs. Des gens du public s’effondraient sur le sol terrassait par la voix de Malenie, arme suprême, au même niveau que celle qu’elles avaient maintenant. Abura préféra réserver son arme à elle pour plus tard, ce n’était pas encore le moment de l’utiliser, en attendant elle porta des bouchons d’oreille aux gens qui résistaient encore tandis que des éclairs éclataient dans le ciel et que la pluie tombait à verse.

Puis le combat repris, elle lança son arme à toute vitesse, en direction de son adversaire. Mal l’évita, Abura par contre ne parvint pas à esquiver une attaque redoutablement précise de son adversaire qui la toucha à la hanche droite. Elle sera les dents, se mit hors de portée quelques instants, le temps que la douleur reflue un peu.
Elle observa froidement son adversaire, il était encore possible de récupérer les jokers et de gagner, il suffisait de remporter une bataille ou deux.

Malenie s'arrêta en voyant le vêtement qu'abu enfila. Elle faillit mourir de rire en le voyant, mais se contint juste de rigoler.

Franchement elle était trop stylisée. Mais le fait de rire la perturba, et elle eut vraiment du mal à esquiver l'arme d'abu qui lui arrivait en plein tronche. Alors d'un mouvement souple, elle sauta en l'air, fit une chute avant, mais au lieu de ratterir sur son bras, un coup de vent la destabilisa et elle arriva sur le dos de la tête, son cou déroula dans un fracas. Elle resta quelques secondes à terre, comme si ce choc l'avait sonné. Elle soupira, se remit sur ses pattes, et s'élança à l'opposé d'abu. Là sur un rocher de basalte, elle sauta, ramassa un bout de bois, le lança en direction d'abu, puis enchaîna sur les différents blocs rocheux, arrivé vers sa conccurence, elle lui sauta dessus. Sachant qu'Abu allait elle aussi sauter, au moment où elle passa sur elle, elle se donna une impulsion et envoya valdinguer Abura, qui faisait comme un oiseau...

Malenie se remit sur ses pieds, et découvrit une inscription "L'eau est la seule boisson indispensable à notre organisme"

"ah tu vois !!!"
Mais abu volait...

Donc en attendant qu'elle ratterisse, elle alla manger un petit encas, en évaluant où retomberait l'oiseau.

Abura volait! Elle entonna un court instant une chanson apprise durant ses nombreux voyages: "je crois qu'je peux voler!!!!
Voyant où elle allait atterrir elle décida de faire quelque chose de classe, elle ramena rapidement ses jambes sur son torse, elle les enserra de ses bras et atterrit dans une gerbe d’eau monumentale qui alla arroser Malenie qui n’était pas si loin que ça d’elle.

Il y eu un moment pendant lequel elle fut perdu dans une immensité verte. Puis elle se trouva nez à nez avec un poisson. Tout le monde connaît l’air que peut avoir un poisson (si on excepte ceux d’Aelis sur qui elle réalise d’étranges expériences), celui-là pourtant était différent : il la regardait de la même façon qu’un chat regarde une souris, un éléphant une cacahuète, un lion une gazelle innocente, etc... Bref il semblait la considérer comme un en-cas éventuel. La situation devenant vraiment…étrange et dangereuse, Abura refit surface rapidement, tandis que le poisson–tueur se jetait (nageait) sur elle. Aussi elle nagea à toute vitesse vers la rive, une horde de poissons-tueurs à ses trousses.
Alors Abura s’interrogea: est-ce que ces poissons étaient carnivores ou voulaient-ils venger leur camarade mort?

La question resta sans réponse car elle venait de reprendre pieds sur la berge et à son grand désespoir il pleuvait toujours. Elle eut un instant peur que Malenie n’ai causé des dommages météorologique irréversible sur les terres d’Agueraton. Elle nota mentalement que si elle survivait à cette bataille il serait utile de construire un bateau.

Sur cette dernière réflexion elle attendit que Malenie ai fini sa pause déjeuné.

Malenie éclata de rire en voyant abura se battre contre un animal 100 fois plus petit qu'elle. Elle se demanda si Abu aurait l'oligeance d'en pécher un pour se faire un barbeuc pour ce soir. La réponse arriva bien vite. Abu était une froussarde.

Elle finit de faire sa pause gouter tranquillement, puis se leva, en se décontractant son muscle du cou.

"Comme quoi il ne faut jamais se fier aux apparences. Un éléphant peut avoir peur d'une cacahouette.
Bon on reprend, où tu veux te sécher tranquillement."

Puis soudain, elle entonna une petite chanson.

"Dans de l'eau, terrible eau, Abura est tombée.
Tous les poissons tranquillent meurent, Abura est tombée.

Oooooooooooooowwimboé !!!!!!(bis)
Son odeur fait fuir les autres, Abura est tombée
Trop de vague, trop de carnage, Abura est tombée

Oooooooooooooowwimboé !!!!!! (bis)
La detestable, la puanteur, Abura est tombée
Viens mon beau, viens mon déo, Abura est tombée."

Elle finit de croquer dans sa pomme, prit ses magnifiques armes, et attendit qu'Abura ait fini de s'ébrouer

HRP / La petite chanson est à chanter sur l'air de "Un lion est mort ce soir", je sais ce n'est pas facile, mais faites preuve d'imagination

Abura considéra un instant son imperméable jaune qui s’avérait à présent inutile. Elle le retira donc ainsi que sa chemise rouge dévoilant un chemisier saumon à rayure kaki. Abura avait perdu ses bouchons d’oreille dans la bataille. Elle sortit donc un casque antibruit à moumoute bleu et l’installa sur ses oreilles.

Une fois ces formalités accomplies, elle contemplant un petit moment la pluie battante qui commençait à former quelques flaques un peu partout dans la prairie et jugea bon de demander à Malenie :

Pourrais-tu arrêter de chanter? Si tu continues notre combat va devenir aquatique, et les poissons de ce lac ont une dent contre moi...

Elle attendit la réponse de Malenie en construisant une barque tout terrain avec frein avant super performant, cuisine aménagée, lit très confortable, douche d’eau chaude, distributeur de lait fraise, et coque peinte en gris métallisé.

Une fois cette barque de fortune terminée, elle revint se mettre en position de combat, son arme fatale dans la main. Elle se félicita aussi d’avoir pris des sandalettes, elles ne prenaient pas l’eau et permettaient de faire tout un tas de mouvements, impossible avec d’autre chaussures. Non, vraiment, c'était un excellent choix.

A présent il ne manquait plus que Malenie pour que le combat reprenne.

Elle trouvait la réaction d'Abu démesurer. Surtout que deux gouttes étaient tombées.

Elle se leva lasse de cette introduction qui n'en finissait pas. Alors elle dit d'un ton acerbe :

"Si tu veux faire mumuse avec ton bateau, y'a un endroit pour les gamines comme toi : une crèche."

Alors qu'elle ne s'était que échauffée, elle décida de mettre un peu plus d'actions et de rythmes.

Elle ramassa ses armes, et en envoya deux en même temps, et elle leur donna un mouvement qui faisait qu'elles se rencontreraient à la fin de leur parcours.

Sans attendre, elle prit un peu d'élan, sauta sur une roche de basalte, vola, heurta un oiseau en plein vole (l'oiseau était aveugle), et elle se dirigea le pied vers la tête d'abu.
Si elle ne réagissait pas, elle se prendrait Mal, et ses deux armes dans la tête.

Abura avec une classe infinie fit de deux pas en arrière tout en se baissant, ajouta pour le spectacle un double salto arrière et un « TADAA » retentissant. Elle lança également une de ses armes sur Malenie qui se trouvait toujours en l’air. Elle garda l’autre, dans sa main pour contrer une éventuelle contre attaque.

Elle se dirigea ensuite à toute vitesse vers un rocher de basalte, gênant quelques spectateurs (en les mettant un peu par terre) et s’élança vers le ciel.
Elle décrivit une superbe courbe, mais elle ne put continuer sur sa lancée et attaquer Malenie une nouvelle fois car en atterrissant l’une des lanières de sa sandalette se rompit, et elle s’écroula sur le sol. Elle aperçut un magnifique…ver de terre ? Il était mauve et jaune, et lorsqu’il vit apparaître devant lui un visage tel que celui d’Abura, il plongea rapidement dans la terre. Au loin elle vit passer une femme blonde habillée de jaune qui semblait vouloir accomplir un meurtre mais l’elfe ne s’attarda pas sur ces brèves visions, il y avait plus grave.

Elle regarda avec consternation sa chaussure à présent inutilisable. Elle les retira donc toute les deux, se retrouvant pieds nus, le combat allait être vraiment inconfortable… Tant pis, elle se soignerait, si jamais elle survivait…

Malenie eut un vague sourire assez prévisible. De même que le ver de terre. Elle s'étonna qu'Abu ne bondisse pas en le voyant, et puis se souvint que le regarder c'était se regarder, donc elle comprit mieux. Mais elle n'eut pas le temps de s'attarder plus sur cela car une arme arrivait droit devant elle. Elle batta des mains essayant de s'élever dans le ciel ou du moins freiner l'impact. Mais rien, elle reçut l'arme de plein fouet, sur son ventre. Le choc fut violent et son magnifique habit fut transpercé, on put voir même quelques gouttes de sang tomber. Luttant contre sa douleur, elle ne réfléchit pas et rattrapa l'arme avant qu'elle ne tombe.

Puis ayant fait tout ça dans les airs (imaginez cela dans un ralenti), elle ratterit doucement par terre. Elle allait attaquer quand elle vit qu'Abu n'avait plus de chaussure, elle stoppa nette son geste.

"Je suis peut-être perfide, mais pas traître. " Elle alla chercher des chaussures chez un spectateur, et les lui jeta

"Tiens ça devait faire."

Elle alla la voir et lui mit la main sur l'épaule.

"Tu vas bien ? Tu t'es pas fait trop mal ?"

Abura retint un sourire, ce n'était pas le moment de faire peur à Malenie. Celle-ci semblait être dans un moment de gentillesse, bien que cela fût incroyable. Il se pouvait bien évidement que ce soit une perfidie, une stratégie pour la blesser. Mais elle s'en fichait, elles se battaient et dans ce combat tous les coups étaient permis pour peut que leur conscience laisse faire. Elle se releva, enfila les chaussures avec un air étonnée.

Tu connais ma pointure?

Puis elle eut une pensée pour le spectateur déchaussé et fila lui apporter une paire de chaussures sortie de nulle part. Elle n’avait pas utilisé cette solution pour elle-même car elle ne voulait pas que Malenie l’accuse de tricherie… Mais elle pouvait le faire pour les autres, sans remords. Puis elle s’adressa à Malenie d’une voix simple.

Merci pour la paire de chaussure... On reprend le combat?

Puis après un instant de réflexion elle ajouta d'un air amusé:

A moins que tu ne déclares forfait...

Malenie éclata de rire :

"Tu fais dans l'humour maintenant !"

Malenie alla s'assoir sur un bloc rocheux, mit sa main sur une table et attendit qu'abu vienne la rejoindre. Là elles se défièrent version bras de fer. On pouvait voir de la concentration sur les visages des deux femmes.

Malenie ne forçait pas, quant à Abu elle ne savait pas. Elle avait l'air, mais elle résistait quand même assez bien.

Alors elle se rappela de la phrase "tous les coups sont permis" et avec un sourire mystèrieux, elle déclara :

"C'est bon tu as gagné"

Bien sûr cela était fait dans l'objectif de la déconcentrer, ainsi Malenie pourrait finir de l'achever...

L’elfe ne se fit pas prier pour le bras de fer, elle posa son arme et démarra. Elle ignorait si Malenie forçait, pour sa part, ça allait pour le moment.

Puis Malenie lui annonça qu’elle avait gagné… Abura ne la crut pas, mais alors pas du tout ! Elle était trop habituée à ses mensonges pour la croire aussi facilement, elle resta donc impassible et ne fit pas mine d’arrêter.

Tu crois vraiment que ta ruse minable va fonctionner? Tu me prends pour quoi exactement?

Elle avait un air intrigué. Puis elle se dit alors que tous les coups étaient permis… Il était temps de faire un test!

Elle attendit donc que Mal la regarde pour lui faire un joli sourire effrayant à souhait ! Une lueur très amusé s’alluma dans ses yeux, tandis que son sourire redoublait.

Elle patienta ensuite en espérant que son attitude ferait de l’effet.

Malenie eut un va gue sourire de contentement, bien que ça n'eut pas marché, la réponse d'Abu était tellement comique qu'elle faillit se laisser déconcentrer. Mais d'un rire cynique, elle lui répondit :

"Pour une mouche !"

Et elle intensifia la force de son bras, quand...

Quand l'horreur arriva !

Elle s'était préparée psychologiquement à ce choc, mais quand elle vit la figure d'Abura devenir aussi laide que les créatures qu'elle avait du affronter avec Griffon, quand elle vit la figure d'Abu devenir un tas de déchêts purulent, quand elle vit la figure d'Abu... Sa surprise la perdit. Abura en profita pour attaquer, et bientôt on put voir que son adversaire reprenait dangeureusement le dessus.

Mais grâce au ciel, elle avait eu le réflexe de fermer les yeux pour éviter de tomber dans les pommes (ou poires), donc elle respira un bon coup, et remobilisa ses forces. Au bout de quelques longues secondes, Malenie avait réussi à rattraper la surprise du sourire d'Abu, et elles étaient maintenant égalité.

Alors en ayant marre que cela ne se finisse pas, elle appuya fortement. Pendant des années et des années, elle s'était entraînée à combattre, pendant des années et des années, elle s'était musclée pour pouvoir battre n'importe quel guerrier. Elle se rappelait des journées passées à faire des pompes, le nombre de kilomètres qu'elle avait parcouru en rompant, les tractions qu'elle faisait sur un lac où des animaux l'attendaient. Tous ces flashs défilaient dans sa tête. Tous les morts qu'elle avait causés pour sauver son pays ou juste pour le plaisir de guerroyer...

Décidément, elle savait qu'elle avait toutes les chances pour elle, alors qu'Abura ressemblait plus à un tas flasque, elle...non.

Elle rassembla ses forces pour la faire flancher, elle ne savait pas combien de temps Abura pouvait passer à utiliser près de 80% de sa force, mais elle des heures et des heures...

Abura s’était beaucoup amusée de la réaction de son adversaire face à son attaque surprise. Elle était plutôt contente et à présent le bras de fer ne présentait plus aucun intérêt d’autant plus que Malenie semblait décidé à gagner. En effet cette dernière avait accentuée sa pression sur la main d’Abura. L’elfe n’étant plus motivée par ce combat, elle décida d’y mettre fin et accepta sa défaite qui de toute façon était inévitable. Alors, elle fit une fausse grimace d’agonie, cessa de forcer sur sa main et laissa la victoire à Malenie sans d’autre effets.

Puis elle se leva, s’étira, laissa quelques minutes à Malenie pour faire une danse de la victoire si elle en avait envie.

Pendant ce temps, elle sortit quelques balles multicolores et jongla avec. Elle était adroite mais cela ne faisait pas très longtemps qu’elle avait appris et elle ne parvenait pas toujours à faire ce qu’elle voulait. Une de ses balles fila en direction du lac, elle la regarda s’enfoncer dans l’onde avec un soupire de découragement.

Alors une musique s‘éleva dans sa tête, elle mit sa main sur son cœur, essuya une petite larme et commença un petit discours en l’honneur de cette balle morte pour rien…

Baballe était une balle merveilleuse qui au delà d’une extrême beauté du à ses couleurs chatoyantes était une véritable assistante. Elle a supporté sans broncher toutes les fois ou je l’ai laissé tomber sans pouvoir la rattraper. Tu étais une balle extraordinaire, jamais je ne t’oublierais.

Elle rangea ensuite ses autres balles, et se dirigea vers la zone de combat, il était temps de reprendre les choses sérieuses, elle reprit son arme fatale, toujours aussi redoutable et se mit en position de combat.

Elle le savait. Elle était trop forte. C'était la puissance incarnée. Elle avait maté, annihilé, tué, gagné, vaincu, écrasé, rétamé, [...] Abura.

MOuahahaha elle avait gagné une bataille, peut-être pas la guerre, mais une bataille !!!

Alors elle fit le tour d'honneur très modestement, en sautant et criant de partout. Pour célébrer sa victoire, elle se mit même à chanter...en néphissien pour éviter toute averse (déjà que le terrain était boueux)

"Allons enfants des Néphissiens
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie,
Néphis vainqueur est levé (bis)

Entendez vous dans nos belles terres
Souffrir ces minables soldats
Qui viennent jusque dans nos pattes
Supplier de point les abattre.

Aux armes les Néphissiens !
Formez vos bataillons
Tuons, tuons qu'un sang impur
abreuve nos sillons !"

Elle avait posé sa main sur le coeur, son visage était haut, et son regard loin. Néphis lui manquait, et cette chanson lui rappella de multiples souvenirs, le jour où elle avait été sacré reine de Néphis, mais aussi le jour où son père était mort, le jour où ils avaient vaincu les Xyans...
Cette chanson, c'était plus qu'une chanson. Un hymne à leur pays! Tout le monde connaissait ces paroles...

Abura put aussi voir que ce qu'elle avait dit dans ses lettres étaient fondées. Elle chantait très bien en Néphissien (sans aucune fausse note, maitrisant toutes les notes de la plus aigues à la plus graves), bien qu'en Aguératonnien elle faisait pleuvoir même à l'intérieur d'un abri.

Une fois la chanson finie, elle eut vent de la mort de la balle à Abura, alors elle se rapprocha de son adversaire, mit elle aussi la main sur son coeur. Après tout, on devait respect à cette balle qui avait supporté des années et des années la voix atroce, la puanteur, le sourire d'Abura, sans oublier les nombreux chocs.

Alors après qu'Abu eut fini de rendre gloire à la baballe, elle déposa une fleur vers le lac, et dit une petite prière dans sa tête. Elle resta là quelques secondes puis une fois qu'elle eut fini de se recueillir, elle se leva, alla prendre son arme fatale n°3 et se prépara à combattre.

HRP/ pour ceux qui n'auraient pas reconnu, c'est à chanter sur l'air de La Marseillaise

Il existe de nombreuses choses qui étonnent les autres. Par exemple, sur ces terres il y avait des malédictions à tout va, des être étranges, des écureuils ninja, des cochons volants… Abura se croyait immunisée contre tout cela. Mais, là, elle ne s’y attendait pas, elle resta un long moment la bouche ouverte en observant Malenie. Elle savait chanter ! Incroyable ! L’accident de baballe, lui permis de se remettre de sa surprise.

Elle se demanda alors un instant si son adversaire voulait se faire engager dans une comédie musicale car elle chantait un peu trop ces derniers temps. En effet, il s’agissait de la cinquième chanson, il y avait eu les deux chants d’échauffement, celui qui précédait son magnifique plongeon dans le lac, celui encore qui était en son honneur, et enfin la chanson néphissienne. Elle avait même faillit en chanter une sur les pantalons oranges ! Abura prit un air blasé, ce n’était plus un duel à ce niveau là…

Elle reprit donc le combat, histoire de revenir au sujet de leur rencontre ! Elle fonça droit sur Malenie son arme fatale dans la main, à un mètre de Malenie elle partit à gauche et lui assena un coup super puissant. Elle dessus elle perdit un tout petit peu l’équilibre (léger) et tomba la tête la première, elle fit alors un super dérapage dans la boue avant de s’arrêter au bout de quatre mètres.

Elle se releva observa ses vêtements maintenant marron et retira son chemisier dévoilant un débardeur orange avec des motifs bleu (car oui, abura portait beaucoup de vêtements ce jour-là).

Elle retourna ensuite au combat, lança l’une de ses armes sur Malenie, visant son ventre puis s’élança et attaqua directement Malenie qui esquivait très bien les attaques… Lorsque cette dernière répliqua, abura du se contenter de se défendre ne pouvant se permettre plus…

» Valeur de combat des unités