Nouvel intendant, nouvelle réforme.

[hrp]Alors, par à cause d'un manque de temps pour des raisons professionnelles, je suis dans l'obligation de poster la reforme en avance. Considérez que la quête est terminée et que c'est le parti de Griffon qui l'a emporté.[/hrp]

Partout dans les rues, sur toutes les portes de toutes les maisons de toute la capitale, on pouvait lire sur une affiche :

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Cher peuple d'Aguératon

Ma récente nomination au nouveau rang d'Intendant m'amène ce jour à vous présenter la nouvelle grande réforme du Doux !
Comme toute réforme, celle-ci engage de profonds changements. Ainsi, il est certain que nombre de collaborateurs de l'intendance se voient insatisfaits et mécontents.

Voici quelques explications sur le fond de ce travail mené par quelques éminences de nos terres.

Actuellement, le lien entre les diverses fonctions qui entourent le Doux est des plus inefficace. L'Intendance n'a aucun impact, contrôle, sur plusieurs fonctions importantes de notre système politique. En effet, la communication n'est pas toujours bonne, et le travail n'avance pas toujours comme il le devrait. De plus, certaines personnes profitent de leur statut sans fournir l'équivalent travail relatif à leur fonction. De même, certains groupes profitent des largesses de leur autonomie.

Dès lors, il a été décidé la mise en oeuvre d'une réforme complète du système, et je ferai en sorte d'en appliquer dorénavant le modèle, celui-ci étant plus structuré !

Des personnes vont devoir nous quitter, d'autres prendre de nouvelles fonctions, et certaines, nouvelles, devront faire connaissance avec l'ensemble de l'intendance.

Ma présence ce jour en tant qu'Intendant n'est que temporaire, mon travail de coeur se trouve à la Garde...
Nous pouvons dire que je m'attache à faire un travail ingrat qui pourrait ne pas être apprécié de tous. Quoi qu'il en soit, soyez en sûr, je mènerai cette tâche à son terme, m'impliquant de mon mieux pour Aguératon. Le Doux me regarde, ...

Détail de la réforme :

Les Hastrateurs, sous leur forme actuelle, disparaissent au profit des "Conseillers Hastratiaux".
La différence majeure vient de leur nomination. Ce Conseil est composé par les seuls responsables des différentes fonctions de l'intendance, et présidé par l'Intendant lui même.

L’intendant : Il est le chef du Conseil Hastratial. Son rôle consiste à la gestion du tribunal avec l'aide des conseillers, à représenter le Doux sur les terres d'Aguératon. Son rôle, qui le place désormais au premier rang hiérarchique lui confère un droit de regard total sur les fonctions et membres de l'équipe du Doux. il est nommé directement, par le Doux lui-même.

La Garde : Pilier de la sécurité Aguératonniene, en particulier de la Capitale, elle est chargée d'assurer la défense de la cité et de ses habitants. A mon grand regret, je dois la laisser faire route sans moi le temps de cette réforme, mais je ne manquerai pas de revenir au plus vite. Mon avenir n'est pas à l'intendance... Klaedr prend la place de Général de la garde. Malenie quittant son rôle de garde prend la place de rédactrice en chef de la gazette. Shaoran laisse sa place de tavernier et intègre la garde, à l'essai. Enfin, le sieur Odrouk nous rejoint pour une courte période.

La Taverne : Lieu de vie par excellence, il représente une destination incontournable pour toutes les personnes en mal de boisson et de ragots. Les membres se doivent de tenir correctement la taverne, servir les clients, assurer que tout le monde respecte les lois d'Aguératon en ce lieu...et ils ont à leur disposition le moyen de vous interdire l'accès aux boissons si nécessaire. Le Sieur Hiruka est aux commandes, prenez garde, vous ne vous dépraverez pas sans conséquences ! Son équipe est soudée, bien composée. Malgré tout, les candidatures seront toujours ouvertes et étudiées.

Académie des langues : Composé d'éminences grises d'Aguératon, ils ont une forte influence sur la bonne parole délivrée un peu partout en ces terres. Ils ont un rôle de conseil, d'information, de correction. Le sieur Zé, ou Zeas de son nom complet aura la direction de ces anciens qui connaissent tant de notre passé. Leur représentant sera un académicien nommé par période par ses soins.

Les Journalistes : Journal officiel des terres d'Aguératon, la gazette est dans une situation difficile ces derniers temps, nous n'avons pas d'autres choix que de faire de gros changements...
Malenie, sur mon ordre, en prendra la direction, devenant rédactrice en chef au côtés du Sieur Hyandäran. Parallèlement, nous devrons dire au revoir à deux journalistes, il nous semble important d'apporter de la nouveauté. Nous les remercions pour le travail effectué.

Les Explorateurs : Ils sont jeunes sur nos terres, difficile d'évaluer un travail comme le leur d'autant qu'ils sont souvent en expéditions dans des terres lointaines....
Nous sommes également conscients que le Doux ne leur donne pas toujours tous les outils dont ils pourraient avoir besoin dans leurs explorations.
Il n'y aura donc pas de changements majeurs, nous préférons attendre quelques nouveautés. Le sieur Sayole conserve la direction de ce groupe d'aventuriers

Le Conseil : Jusqu'à maintenant anonyme par sa direction et ses membres, il s'agit là d'un pas en avant vers de la transparence. Nous espérons que vous l'accueillerez ainsi.
En effet, le sieur Promethée prend la tête du conseil des chartes et accepte d'être publiquement le porte parole de ce groupe d'anciens. C'est une tâche difficile, soumise à de fortes pressions, nous en sommes conscients. Aussi, nous espérons que cette initiative nouvelle apportera plus de confiance de la part de la populace d'Aguératon.

La PAMN : Nous ne pouvons appliquer à la police la même politique qu'au Conseil. En effet, le Doux craint les éventuelles représailles dont pourraient faire l'objet les personnes dont les noms seraient dévoilés.
Quoi qu'il en soit, un responsable anonyme sera tout de même nommé au Conseil Hastratial.

Merci par avance pour toute l'attention que vous porterez à cette annonce,

Griffon, intendant des royaumes oubliés

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Griffon s'avanca dans cette salle où tout le peuple d'Agueraton était réunis.

"Peuple d'Agueraton, entends moi! Je viens te parler de la nouvelle réforme qui vient d'être mise en place, vous l'avez tous lue, les illettrés l'ont tous entendue! Je te laisse la parole peuple d'Agueraton, le conseil hastratial t'entend et te répondra!"

Griffon lança un regard serein au nouveau conseil hastratial et laissa la parole au peuple.

Personne n’avait entendu jusqu’alors un seigneur portant le nom de PolocHyde. Quant à la contrée de Morgoroth, elle fut oubliée de tous il y a longtemps. Seul les pères des pères d’aujourd’hui cite encore ce royaume dans leurs histoires légendaires les plus sombres.

Le seigneur PolocHyde avait prit la place de son prédécesseur depuis quelques mois, après avoir envoyé l’ancien suzerain en enfer, là où il aurait dû séjourner depuis bien longtemps (d’après PolocHyde tout du moins). Des rumeurs, murmurant de terrifiantes nouvelles venues du Grand Nord, parcourraient les rues et les ruelles des grandes villes d’Aguératons. On disait qu’au delà du Grand lac, les morts reprenaient vie et que ces dépouilles décharnées attaquaient quiconque avait le malheur de les croiser.

C’est au jour d’aujourd’hui, alors que de grands bouleversements allaient se produire dans la hiérarchie Aguératonienne, changeant la vie de chacun, que PolocHyde voulut donner un visage à ces rumeurs. Il attendit que Griffon s’amuse à remuer ce publique d’illettré facilement impressionnable puis se leva doucement. Il était emmitouflé dans un long tissu noirâtre plein de boue afin de ne pas effrayer son futur auditoire.

Je tiens à prendre la parole devant le conseil hastratial afin de me présenter et d’en finir avec les politesses qui, paraît-il, sont de mise pour un nouveau seigneur. Je me nomme PolocHyde, nouveau dirigeant du royaume de Morogoroth, contrée s’étendant sur toute la lisière nord de la forêt d'Areêval bordant le Grand Lac. Pour vous servir…

Il se pencha en avant pour saluer le conseil et se releva bien vite de peur de laisser apparaître sa peau décharnée.

J’ai cru comprendre qu’il n’y a pas que chez moi que de nombreux changements vont avoir lieu. Je suppose que vous êtes ce Seigneur Griffon dont tout le monde parle, le… Nouvel Intendant. Et moi qui espérait que notre cher Doux allait reprendre du poil de la bête !

Le ton de Polochyde changea distinctement. Lui qui paraissait si courtois jusqu’alors, son timbre de voix devint moqueur et hautain.

Je me poser une question en lisant ces affiches présentant les nouveaux changements politiques du conseil et de notre Doux… Qui me prouve… Non attendez, qui NOUS prouve…

En disant cela, PolocHyde leva l’un de ces bras comme pour prendre à témoin le publique...

…que le Doux est d’accord avec tout cela ? Depuis combien de temps notre pauvre roi n’a t-il pas montrer le bout de son nez ? Loin de moi l’idée de réfuter son pouvoir… Non, bien sur que non… D’ailleurs, je ne voudrais pas finir au cachot… Hahahaaa…

Un rire criard et aiguë sortie de sous sa sombre cape. Puis il s’arrêta de rire soudainement et reprit.

En tant que seigneur… Non, attendez… En tant que simple citoyen d’Aguératon, comme nous le sommes tous ici, donnez nous une preuve que tout cela n’est pas une simple mascarade élaborée par de vils comploteurs ! Et je ne demande pas cela que de mon simple chef mais pour tout ceux qui doute, ici à la cours, et pour tout mes citoyens dont j’ai le devoir de prendre soin !

PolocHyde savait que ses mots ne resteraient pas sans conséquence. Mais après tout, il ne risquait plus la mort…

Malenie était arrivée il y a peu, avant que le monde se remplisse. Elle avait embrassé Griffon puis s'était retirée, attendant la suite des évènements.

Malenie était là. Elle regardait tout ce qu'il se passait. Sa présence à la Capitale, n'allait pas durer, il fallait qu'elle aille dans le grand nord, compter ses morts, et se faire sermoner par Kash. Décidément ce n'était pas un bon jour. De plus elle changeait de métier, elle ne comprenait pas ce monde. Elle regarda Griffon. L'intendant, cela la faisait rire. Ils formaient un drôle de couple. L'une reine, l'autre intendant, mais pas dans le même pays. A ses paroles elle eut un sourire. Un long exposé, une longue tirade...Et là, c'est le drame.

Elle eut envie de rire, car ce qu'il soulevait pouvait s'appliquer à n'importe quoi. Elle regarda ses collègues, et son futur mari avant de prendre la parole.

"Bonjour sir PolocHyde,

Je me prénomme Malenie de Nephis, et je parlerais ici en tant que simple" elle réfléchit, elle n'était pas citoyenne d'aguératon " dame.

La question que vous soulevez, et par Nephis, très intéressante. En effet, qui nous prouve que vous vous appelez PolocHyde ? Qu'est ce qui nous prouve que ce que l'on appelle un chien, est un chien ?

Vous allez sourire, et je vous comprends. C'est un pari...
La vie est semée de choix à prendre, que l'on choisit par folie."

La vie de Malenie avait été menée par la raison...jusqu'à Griffon...Elle sentait qu'elle s'engouffrait dans la folie pure. Son amour, le mariage, puis impliquer Nephis à une guerre...

"Aucun raison, aucune preuve que les choix que nous ferons, feront avancer les choses. Non ! On fait confiance, on ne fait pas confiance, on aime, on n'aime pas... Les créatures sont faites de cela."

Elle regarda le sir.

"Vous demandez au sir Griffon, qui vous prouve que le Doux est derrière cela, je vous demande donc.

Si Griffon ammène une lettre signée par la main du Doux, qui nous prouve que celle là soit fausse ?
Si le Doux fait entendre sa voix, qui nous dit qu'elle n'a pas été mémorisée par un sortilège quelconque ?
Et pire encore, si le Doux pointe son nez, comme vous dites, qui nous dit que ce n'est pas juste une illusion faite par la magie ?

Et là, sire, qui vous dit que je suis une femme ?"

Elle eut un rire mystèrieux.

"Vos questions sont justes, messire, mais à trop vouloir savoir, on perd du temps."

Malenie observa la salle, observa le blason d'Aguératon. Elle venait de perdre ce qui la faisait être reine de Nephis. Elle se demanda si Conseillère hastratiale d'Aguératon, femme de l'Intendant d'Aguératon, et Reine de Nephis pouvait cohabiter...

Griffon ne fut pas surpris par l'intervention du sieur, il était normale de ce poser des questions, mais la vérité était elle bonne à savoir? Fallait-il que pour sa première intervention en temps qu'Intendant, Griffon ait à mentir? Non, il ne mentirait pas...

Malenie prit la parole, ses quelques mots mirent le sourire sur le visage de l'ancien général.

Mais il savait que cela ne suffirait pas, le sieur avait besoin de la confirmation de Griffon...

L'intendant s'avança alors un peu plus.

"Sieur PolocHyde. Agueraton est en train de sortir de ce que nous pouvons appeler une crise... La révolte organisée par le Sieur raizarus à profondément touchée notre monde. Et en résulte une grosse cicatrice qu'il faut refermer. C'est pour cela que cette réforme à été mise en place.

Bien sure, je ne peux pas vous prouver carte sur table que le Doux est d'accord avec nous, simplement car nous ne voyons plus le Doux depuis bien longtemps, il s'est contenté de déposé son sceau sur la réforme qui vous est parvenue à tous et à toutes.

Alors je suis obligé de vous demander de me faire confiance... Je suis à l'heure actuelle l'homme le plus puissant de la capitale, j'ai le soutient d'un pays étranger, la garde fera ce que je lui ordonne de faire et bon nombres de seigneurs me suivrons quoi que je fasse, et pourtant je n'en fait rien...

Je me contente de vous présenter à tous la réforme...

Croyez-vous que des hommes dévoués au Doux comme le sont les gardes auraient prêtés allégeance à un conspirateur, que j'aurais demandé l'aide d'un pays lointain pour contrer le sieur Raizarus, et que bon nombres d'Agueratonniens seraient derrière moisi je n'étais pas ici sans l'accord du Doux?"

Griffon se tut quelques instants, le temps que ses paroles décantent dans l'esprit des seigneurs présents.

"Alors maintenant, je ne peux que vous demander de me croire et de me soutenir dans ce que je... Ce que nous faisons pour que la blessure se referme... "

Ses yeux fixèrent le nouveau seigneur Agueratonnien, ils dévoilaient une sincérité déconcertante.

Si le Doux pointe son nez qui nous dit que ce n'est pas juste une illusion faite par la magie ?

Il observa Malenie derrière l'ombre de sa capuche, se léchant les lèvres à l'idée de planter ses dents jaunis par la crasse dans sa chair voluptueuse.

Je puis, madame, vous dire que si l'Alérandir, dit le "Doux", roi d'Aguératon, entrait sur l'heure par cette porte...

Il sortit l'un de ses bras dépouillé de sa cape noirâtre afin de montrer la grande porte du bâtiment où il se trouvait.

... Et bien Madame... Vous le sauriez... C'est un affront que de dire que quiconque peut prendre l'apparence du roi de ces terres avec une si grande facilitée. Vous êtes bien sotte et inculte de plus pour ne pas savoir que sa présence vous prends à la gorge. Personne n'a jamais était aussi proche d'un dieu que le seigneur Alérandir et le jour où vous croiserez un dieu, où le Doux lui même, je vous prierais de venir me décrire cela à la première occasion.

Il tourna sa tête vers la dame et l'on pu voir, à travers l'ombre de son habit, un œil injecté de sang. Il reprit son discours d'une voix niaise comme pour imiter Malenie.

La vie est semé de choix à prendre, que l'on choisit par folie... Mais à trop vouloir savoir, on perd du temps... Alors quoi ? Dit-il en criant. Que devrions nous faire ? Croire le premier venu ? Et bien non madame ! Je ne me laisserais pas donner des ordres par le premier venu qui me dira qu'il a été choisis par le Doux lui même.
Maintenant je vais répondre à votre question... Qui me dis que vous êtes une femme ?

Il y avait longtemps que PolocHyde ne faisait plus de distinction entre femme et homme. Toute ses personnes aux odeurs alléchantes n'étaient pour lui que de la nourriture qu'il aurait un jour ou l'autre dans son assiette ou qui feraient grossir bientôt son armée. Il s'avança de Melanie la laissant humer son odeur putride et ragoutante.

Vos palabres inutiles et votre sottise que toute les petites greluches de bonne famille partage. Maintenant, je vous prierais, Madame...

Sur ce mot, il se pencha pour la saluer afin de se moquer de sa condition... Puis en se relevant prenant un ton sec.

...de ne pas intervenir dans une discussion qui n'est pas la votre. Cette question ne vous étiez pas adressée.

Il s'arreta alors de monologuer et se tourna vers Griffon quant-il se mit à parler... Il l'écouta et se calma. Il avait bien trop attiré l'attention pour aujourd'hui.

Bien MonSeigneur l'intendant... Mais soyez sur de me voir désolé de ne pas pouvoir vous faire confiance avec si peu de preuve. Beaucoup de question restent sans réponse, et je pense fermement que cette "alliance" avec ce pays étranger n'est pas de bonne augure. Le Doux a donner pratiquement tout pouvoir a un homme ayant des relations aussi proche avec un pays étranger. Il doit être en piteuse état à l'heure qu'il est.

Et bien soit... Soyez mes témoins ! Citoyen agueratonnien !

Il se tourna vers le publique en levant ses deux bras vers le plafond.

Nous sortons à peine d'un grand conflit mais je puis vous jurer que c'est pour mieux nous engouffrer dans une situation pire que la précédente. Je vous souhaite à tous une bonne journée et je vous supplie de bien vouloir réfléchir aux questions ayant été soulevé aujourd'hui...

PolocHyde se tourna vers Griffon puis baissant dignement la tête, il finit par dire.

Seigneur Griffon... En espérant pour vous que vous ne soyez pas non plus un des pions de toute cette histoire.

Il se dirigea vers la porte et si personne ne rétorquerait, il l'a fermerait derrière lui.

Krios observait les débats, lisant les réformes et en écoutant les paroles de Griffon et de PolocHyde...

Et nos récompenses ?

Le minotaure s'écarta des rangs pour s'avancer vers l'intendant.

Tous les seigneurs qui ont combattu pour vous aider, ils n'ont rien ?
Vous allez pas me dire qu'ils ont fait des sacrifices juste pour le plaisir ?

Vos réformes des gens de la cour, on s'en fiche, la plupart n'ont même pas combattu, alors que des braves comme le baron de Kalys, les vikings, et désolé si j'en oubli.

Ils n'ont droits à rien du tout ?

Malenie rigola en elle- même. Elle était Reine, et personne ne s'en était aperçue. La stupidité des gens était parfois surprenante...mais cela ne s'arrêta pas là. La magie...on pouvait tout faire avec de la magie, et elle en avait eu la preuve.

Elle se remémora ce passage, pendant qu'elle écoutait d'un oeil distraite, ses dires. Mais Aguératon n'était pas Nephis, et inversement. L'avancement de son peuple en certaines choses était plus importantes que celles d'Aguératon. Et inversement.

Elle se dit, qu'il faudrait peut- être qu'elle tente cela ici. De l'amusement à volonté.

Bref, Malenie ne répondit pas au sire. D'autant plus, qu'elle ne pouvait rien répondre. Persuader n'était pas pertinnent, et convaincre, à part effectuer elle même ce qu'il réfutait à croire, elle n'y pouvait rien. Et comme son but n'était pas de dévoiler ce qu'elle était capable de faire, et ce qu'elle était, elle préféra se taire.

Elle s'adressa à Griffon, en une langue étrangère, dans un chuchotement.

"Ne parle pas de Nephis, s'il te plait. Je n'ai pas besoin de remerciements pour ce que j'ai fait. Et que ton peuple reste dans l'ignorance de mon aide, s'il te plait."

Elle lui sourit avant de continuer :
"Je dois me rendre dans le Grand Nord, je ne sais pas quand je reviendrais. Kash m'attend."

Elle savait que cela n'était pas prévu dans ses plans. Mais des Nephissiens étaient morts de sa faute. Il fallait qu'elle assume ses actes.

Elle toucha la main de Griffon, en murmurant "je t'aime" avant de partir.

Les interventions des Sieurs Krios et PolocHyde tirèrent un sourire à Griffon. Mais il se trouvait dans une impasse... Il fallait qu'il s'en sorte. Il prit une longue respiration laissant l'air pénétrer dans ses poumons pour ainsi oxygéner tout son corps. Puis Malénie s'adressa à Griffon à voix basse. Il lui répondit par d'un hochement de tête et d'un grand sourire. Puis Malenie quitta la pièce. Griffon repris donc, hélant le sieur PolocHyde.

"Messire PolocHyde attendez... Nous n'en avons pas terminé. Vous me dite que faire une alliance avec un pays étranger n'est pas bonne augure... Sachez que sans ce pays, Agueraton serait aux mains de l'hastratrice Eolia... Et qu'un bien sombre dessin nous guetterait. C'est grâce à eux qu'Agueraton reste libre."

Il montra le minotaure Krios.

"Et grâce à eux aussi... Ils ne viennent peut-être pas d'une contré lointaine, mais il s'agit d'un peuple qui a été repoussé dans ses terres par la population d'Agueraton, ils ont été reniés, si bien que peu de personnes connaissaient leur existence. Et pourtant ils sont venus défendre la capitale des plans machiavéliques de Eolia..."

Puis il s'adressa à Krios.

"Krios, je me doutais bien que vous ne partirait pas sans revendiquer quelques chose. Bien que guidée par le profit, votre action est digne de figurer dans les écris et elle mérite récompense. Désormais, votre peuple pourra circuler librement dans les rues d'Alérandir Dâah, un article sera rédigé en votre honneur à la gazette, si cela ne vous suffit pas, je vous prierais de bien vouloir attendre la fin des palabres pour me rejoindre afin que nous puissions discuter plus librement, car nous ne sommes pas la pour ça..."

Il se tut quelques secondes et examina les personnes présentes, peu de gens semblaient vouloir donner leur avis...

"Messire PolocHyde, sachez que je suis l'époux de dame Malenie, si le Doux m'a donné ce pouvoir c'est qu'il à confiance en moi, n'ai-je pas prouvé que mes seuls intérêts étaient l'évolution et la bonheur de notre monde? L'armée qui est venue nous défendre sera récompensée comme il se doit, puis elle retournera dans son pays c'est un pacte plus puissant que la magie qui est celé entre moi et ce pays, faites moi confiance, je ne peux que vous le demander, encore une fois."

Il fixa le sieur PolocHyde qui attendait devant la porte, répondrait-il ou quitterait-il les lieux...

Le sieur Shaoran était venu à la cour du Doux pour se rendre compte de la réaction du peuple envers cette nouvelle réforme. Il aperçut certains seigneurs doutant de la parole du nouvel intendant. C'est alors qu'il se permit de s'approcher d'eux et après avoir entendu la fin de leurs conversations, celui-ci s'adressa d'abord au sieur PolocHyde.

Vous savez sir, comme l'a dit notre intendant, il ne pourrait point vous prouver parfaitement l'accord du Doux envers cette nouvelle réforme. Mais après tout ce qu'il a fait pendant la rébellion, cela nous prouve qu'il est digne de confiance et pour ma part, je lui fais entièrement confiance. La seule personne qui pourrait nous confirmer l'accord du Doux concernant la réforme du sieur Griffon n'est autre que lui même. Je pense que s'il ne se montre pas, c'est qu'il est en accord avec notre nouvel intendant car celui-ci ne laisserait jamais les terres d'Aguératon entre de mauvaises mains. Après, il ne tient qu'à vous de le croire ou non, chacun pense ce qu'il veut.

Après ce petit discours avec PolocHyde, l'elfe se retourna vers l'autre seigneur présent et lui fait part de son avis.

Sieur Krios, il est vrai que j'ai été promu au grade de Garde suite à cette nouvelle réforme mais je ne prends pas cela comme une récompense après avoir aidé durant la rébellion. D'ailleurs, je n'attends en aucun cas une récompense pour avoir aidé mon propre peuple. Je l'ai fait cela de ma propre volonté et non en attendant une quelconque récompense en échange. Si vous nous avez aidé seulement afin d'obtenir une récompense, je dois dire que je ne prendrais pas votre aide comme une vraie aide... Je pense que notre plus belle récompense est celle de la fin de la rébellion.

Après ces quelques mots adressés sieur Krios, le garde se mit près de l'intendant attendant une réponse si ces seigneurs voulaient contester ses dires.

J'étais la, dans l'ombre de la Cour du Doux, regardant les seigneurs discutailler sur les réformes du nouvel Intendant des Royaumes Oubliés...
Ainsi, le général Griffon était devenu l'Intendant, succédant au Sieur Xalendan, dit le Maudit... Je n'avais que très peu accordé d'importance à ces réformes, et cela restera ainsi... En effet, celles-ci ne touchaient que très peu l'armée d'Alérandir Daâh...
Je regardais à droite, à gauche, les discours m'ennuyer tellement... Je ne comprenais pas pourquoi certains, au lieu de jacasser, ne faisaient point leur ronde, cela m'exaspérer au plus haut point. De plus, certains seigneurs hors de l'entourage du Doux osaient faire des critiques à l'encontre des réformes de l'Intendant...

« Tsssss... Ma place n'est point en cette cour, ma place se trouve dans les rues de la Capitale afin de veiller sur celle-ci... » chuchotais-je en ayant un sourire moqueur en regardant le Sieur Shaoran et le Minotaure Krios...

Tel était mon destin de vivre pour la prospérité d'Alérandir Daâh, et jamais je ne faillirais dans cette tache qu'est la mienne, ainsi, je me retournais et sortais de la Cour du Doux, me mettant en chemin vers les rues sombres de la Capitale afin d'accomplir mon travail, que dis-je, mon destin...

Krios regarda le garde Shaoran de son unique oeil, il l'observa un temps, avant de retirer sa cape qui cachait un buste qui avait perdu un bras.

Regardez donc, ce que la rébellion a couté au Roi d'un peuple dont cette guerre ne concernait pas, et encore ce n'est rien comparé aux autres minotaures morts pour défendre votre Doux.
Si nous rentrons chez nous, que pourrons nous raconter à nos fils ?
Que nous avons aidé le peuple d'aguératon qui ne reconnaitra pas nos actes comme légitime, mais que nous avons eux plaisir à les aider ? ...

Il fit une pause et observa l'intendant

J'espère que mon peuple aura la reconnaissance, compte à nous, on ne laissera jamais un humain entrer à Minoroth, votre espèce est trop instable et indiscipliné, même votre Roi ne fait aucun déplacement pour une victoire.

Le sieur Shaoran répondit à celui-ci après son petit discours.

Vous savez sieur Krios, je me suis peut-être mal exprimé, une récompense peut être donné mais pas forcément une de valeur, mais plutôt un titre honorifique.
Je sais qu'il est dur de perdre un bras ou même de mourir... mais en vous engageant dans cette guerre, vous en avez sans doute conscience non ? Donc... en rentrant chez vous, il n'y a qu'une chose à dire, vous vous êtes battu avec honneur pour le peuple d'Aguératon et je vous en remercie d'ailleurs.
Ensuite, veuillez m'en excuser mais je n'accepterais pas que vous parliez de notre Doux ainsi... Il ne sert à rien qu'il se déplace pour cette victoire, il ne se montrera qu'au moment venu je pense... peut-être pour une autre victoire ou une défaite, qui sait ? Lui seul...

Après lui avoir dit le fond de ces pensées, le capitaine attendit qu'il rétorqua.

Elhandil, Capitaine de la Garde, Commandant des Silvin's dont beaucoup étaient morts. Il était venu, à la déclaration de son ancien général, le nouvel Intendant, Sir Griffon de Guardia.
Il avait écouté les altercations dans l'ombre, laissant le soin à Shaoran, récemment nommé Capitaine, de répondre à l’insinuation douteuse du minotaure. Malgré cela, le discours du minotaure Krios avait un fond de vérité. Les minotaures avaient combattu pour le Doux, au Doux de leur donné une récompense, ou tout du moins, à l'Intendant. Elhandil sortit de l'ombre et commença à parler d'une voix où tristesse et douleur se faisait sentirent:

- Sir Krios ! Vous semblez pensez bien du mal du Doux, gare à vous. Ne laissez pas le doute vous empoissonné. Le doute est souvent synonyme de mort.
Croyez-vous être le seul ayant subi des pertes ? Croyez vous être le seul ayant perdu des hommes ? J'ai combattu à vos cotés, si je me souviens bien, lors de notre combat contre l'Humeur.
Vous êtes bien prétentieux de penser que vous êtes le seul à avoir souffert...

Elhandil repensa à ses hommes, mort au combat, un voile de tristesse apparut devant ses yeux. Après avoir fini de parlementer, il partirait les enterrer avec les honneurs qu'ils leur sont dus. Cependant, il ne pouvait laisser le minotaure avec ce début de réponse.

- Croyez-vous vraiment que nous n'allons rien vous offrir, rien vous donné après avoir défendu le Doux ? Nous ne sommes pas des parjures, manquant à leur parole. Vous serez récompenser, bien que cela ne ferra point revenir vos hommes à la vie. Néanmoins vous avez ma gratitude, pour peu qu'elle ait une valeur. Nous avons, non, j'ai, en tant que citoyen des Terres Oubliées et Garde, une dette envers vous.
Pour moi, votre peuple sera le bienvenue dans mon royaume... Mais si vous doutez de la valeur de notre parole, vous pouvez vous en allez, car personne n'a le droit d'insinuer que le Doux se fiche de nous. Peut-être en a-t-il l'incapacité ? Auriez-vous oubliez le bouclier qui est autour de sa demeure ?

Son ton commença à devenir menaçant puis le Capitaine s'arrête de parler puis attendit une réaction...