La marche de l'Empereur
Ailleurs dans les contrées où le néant n'a pas lieu d'être,
Longue, étroite, en grande pompe, la marche rempile le chemin sans fin,
S'agglutinant sur le trône comme un fier moine Mandarin,
Le visage pâle, hâtant le pas vers un destin incertain tel un noble prêtre.
Prêtant serment, dictant des lois,
Apporte à ses disciples de mélodieux espoirs,
Tel un athlète, débordant de glorieux exploits,
Règne flegme, fastueux, où parfois sombre dans le noir.
Sous son pied convulsif, roulant sur un sol déraciné,
Écorchant davantage, terres hostiles, rivières morbides,
Se fendent soudainement desseins bigarrées, désirs peinés,
Pérégrinations incessantes, le silence piétine ses disciples immondes.