Poèmes ?

Stupide agonie
Je me morfonds déjà
Qu'est ce donc qu'une vie ?
Rien si ce n'est le préambule de l'au delà

Mon coeur saigne encore aujourd'hui
Mes yeux pleurent que tu ne sois plus là
Et je regarde l'horloge jusqu'à minuit
Un jour nouveau, un jour sans toi

Tes douces formes restent encore gravées dans le lit
Ce lit d'amour d'où tu t'es enfui, voulais tu être loin de moi ?
Loin de tout ce que nous avons vécu, loin d'ici ?
Dis moi, chuchote, hurle, réagis je t'en pries, réagis car je perds la voix

Je regarde des douces photos, j'observe ton sourire au détour de la nuit
J'imagine un monde où tu serais encore à mes côtés, un monde pour toi
Ce n'est qu'un rêve et à l'aube levant je m'en vais, voir ce qui reste de ta vie
Cela fait déjà trois ans mais je me viderais par des larmes encore une fois

Devant ce qui reste de toi je pleure, une nom, des dates, des fleurs, oh stupide vie...

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Toujours avancer, ne jamais reculer

Certains doutent de leur passé, certains n'osent plus rien espérer
Que dire à ces derniers si ce n'est qu'ils doivent accepter
Ne jamais regretter ce qu'ils ont fait, ne jamais oublier
Si ils doivent se retourner, c'est pour mieux courir dans la direction opposée

Toujours avancer, ne jamais reculer

Certains ont peur de ce qui va arriver, certains craignent de se lever
Que chuchoter à ces derniers si ce n'est de relever le menton et de tout affronter
Car tout peut se passer, les plus folles de leurs volontés
Pourvu qu'ils continuent d'espérer, qu'ils continuent de croire que tout peut changer

Toujours avancer, ne jamais reculer

Certains restent figés, certains restent perdus dans leurs pensées
Que hurler à ces derniers si ce n'est de bouger
De ne plus rien laisser passer, de ne plus être spectateur, d'être des acteurs enviés
Qu'ils ferment les yeux et écoutent la nuit passer, qu'une seule seconde soit l'eternité

Toujours avancer, ne jamais reculer

Certains ont malheureusement du mal, certains préfèrent fondre en larmes
Que faire si ce n'est prendre les armes, que faire si ce n'est s'enfoncer dans cette sombre salle
Leur esprit semble fermé, leurs actes incensés
Je dis qu'il ne faut jamais cesser d'espérer, car qui sait comment le monde peut changer

Toujours avancer, ne jamais reculer

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Comment croire en ce monde ?
Comment croire en demain ?
Comment croire que cette Terre est ronde ?
Comment croire qu'hier était sain ?

Je tourne la tête et je ne vois rien
Je tourne mon regard et je ne vois que le noir
Je tourne mon visage, il n'est plus le mien
Je tourne ma nuque, je n'ai plus envie de croire

Demi tour, je repars à hier
Demi tour, je m'en vais là où j'avais pied
Demi tour, je retourne là où je sers
Demi tour, je cours avant d'hurler

Je suis aveugle mais vous êtes sourds
Je suis fou mais vous êtes trop crédules
Je suis optimiste mais vos espoirs sont trop courts
Je suis mort mais vos vies condamnés pullulent

Réveillez vous car demain peut être la fin
Ouvrez les yeux car vos rêves pourraient être réels
Ecoutez les chants des sages, ils pourraient être des saints
Riez aux blagues d'une nature capricieuse car ses chatouilles peuvent être douces comme du miel

Si hier doit être effacé
Si aujourd'hui doit être silencieux
Si demain doit voir venir la fin
Alors je préfère arrêter de tricher
Alors je ne vivrais pas vieux
Alors je ne manquerais pas de prendre le train

Après m'être enfuis je reviendrais
Et je vous regarderais
Alors je comprendrais
Que nous avions tous torts
Que ce monde était destiné à perdre le nord
Qu'hier, aujourd'hui ou demain n'étaient pas forts

Tout n'était que manipulations
On dit que tout est déjà écrit
Alors tant mieux, envoyons se faire foutre les nations
Et vivons le peu de temps qu'il reste, assis

Que voulez vous ?
Que je vous parle ?
Je suis fou et cette folie m'éloigne de vous
Je parle déjà et cela est incroyable

Maintenant que tout est dit, adieu, adieu...

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Quel est mon nom ? Quel est mon visage
? Des vapeurs brumeuses remontent devant mes yeux
Je n'aperçois plus rien de ce conflit sans âges
Je reste là, à attendre la mort, si seulement j'avais pu devenir vieux...

Je me souviens de ce départ,
De toutes ces larmes, de tout ces cris
De son regard, du fait que je lui ai dit "pars"
Si j'avais su, je l'aurais retenus, mais il y a ce si

Le monde est fait ainsi, les hommes sont nés ainsi
Ils cherchent le contrôle et ils trouvent le chaos
On se dit que tout va mal, que voilà on a atteint le pis
Mais rien ne s'arrête, le mal revient toujours, sans cesse plus beau...

Le premier combat,
La première peur,
Le premier mort
L'homme qui se bat
L'homme qui se meurt
L'homme qui a tort

Et puis voilà où j'en suis, je me rappelle de tout
Et pourtant je ne sais pas qui je suis
Je me sens drôlement mou
Quelle est cette lumière ? Qui est cette faucheuse qui rit ?

Notre rencontre, nos baisers
Nos fiançailles censé nous sceller
Nos promesses, pour l'éternité
J'ai menti pour te garder sans partage

Aujourd'hui je m'en vais sans savoir mon nom
Ce simple nom qui est une identité
Ce simple nom qui fait que les hommes sont
Ils me l'ont enlevés comme ils nous ont séparés...

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Un de plus, un de moins
Le silence se fait et je découpe avec soin
Ma lame est une déesse et je ne fais que la ficher dans un point
Qui ouvre et saigne les ennemis qui viennent dans mon coin

Je ne tue jamais plus que ma part
Je ne découpe que lorsqu'il est trop tard
Mais alors, enfuyez vous, cachez vous bandes de bâtards
Car je vais vous étriper pour la seule raison que j'en ai marre

Sadique ? Oui et j'aime cela
J'aime enfoncer ma lame dans vos tripes et vous envoyer dans l'au delà
Venez donc à moi
Et vous comprendrez pourquoi

Je suis impitoyable, sachez que vous avez tous tort
Vous ne me verrez pas venir sauf si vous m'attendez au port
Vous prendrez un bateau et me rejoindrez bande de porcs
Qui je suis ? Je suis la mort

Voilà des nouveaux :p

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