Une révolte

Habitué Nombre de messages : 274 Participation RP : 0 Inscription : 11/04/2008

Une masse, des panneaux, des cris... Les gens se révoltaient, manifestaient.

Des dizaines de personnes étaient attroupées dans la Cour du Doux, on entendait des cris d'enfants, mais aussi d'hommes et de femmes voulant ... quoi ?

Ce n'était que le début d'une manifestation qui allait s'aggrandir encore et encore. Le peuple voulait la remise en fonction de SaYoLe. Il avait été puni injustement - ou du moins selon ces personnes qui protestaient.

Sur les banderoles on pouvait lire : "Vive SaYoLe !" ou encore "SaYoLe Tavernier !". De multitudes autres slogants, qui avaient tous un seul but, rétablir l'Explorateur et le Tavernier SaYoLe dans ses fonctions.

Un homme d'une voix grave et puissante :

"En ce jour, le Sir SaYoLe, tavernier et explorateur d'exception a été relevé de ces fonctions par des personnes incompétentes. Nous demandons ici- même que tous ces pouvoirs soient rétablis et des excuses publiques à l'intention de sa personne.

Pour la liberté d'expression ! Vive SaYoLe !"

Un tonnerre d'applaudissement et de cris submergèrent la cour. Et une masse hurlante se mit à crier :

"SaYoLe ! SaYoLe !"

Certaines personnes ameutées par le bruit se joignirent à ce groupe qui grossissait de minutes en minutes.

L'homme reprit de sa grosse voix :

"Nous demandons aujourd'hui que la voix du peuple soit entendu, que la dictature cesse, que l'administrateur du Doux soit impartiale et punisse les autres.

Nous demandons la rehabilitation de SaYoLe"

Certains enfants pris dans le jeu, crièrent de leur voix aigus : SaYoLe Président ! Les adultes les regardèrent avec un sourire avant de reprendre encore plus fort, de monter bien haut les panneaux, de taper des pieds, et comme un écho à l'homme ils reprirent :

"Nous demandons la réhabilitation de SaYoLe"

La voix du peuple allait enfin se faire entendre. La justice allaient enfin avoir lieu !

Cyrus se trouvant dans la foule fut pris d'un instant d'euphorie et se mit a crier en tout sens :

" PAS CONTENT, PAS CONTENT, PAS CONTENT ! "

Soudain il s+arreta, écouta ce que la foule demandais réellement...
Quand il comprit il éclatat de rire de repris de plus belle.

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En écoutant l'orc crier, la foule changea de registre, et au lieu de demander la réhabilitation de SaYoLe, il huérent le pouvoir :

"BOUHHHHHHHHH BOUHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH Pas content ! Pas content !

A mort l'injustice ! Vive SaYoLe !

BOUHHHHHHHHHHHH BOUHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH

SaYoLe Hangrateur ! SaYoLe Hangrateur !"

La foule était en délire, des gardes essayèrent de s'interposer contre la foule des manifestants, mais ils furent vite repoussés. Quand la foule reprit sa respiration la voix puissante de l'homme reprit :

"Nous voulons un procès juste et équilibré ! Nous ne voulons pas de cette personne incompetente à la tête d'Aguératon, qui est corrompu jusqu'à l'os, et qui ne pense qu'à favoriser son frère de guilde !

Nous voulons que le sir SaYoLe, honorable citoyen, dévoué au service du peuple, redevienne ce qu'il était avant, avec toutes ses fonctions. Nous réitérons notre demande d'excuses ! "

Un "Ouai"traversa toutes les bouches de toutes les personnes présentes. Et ils recommencèrent à scander :

"SaYoLe ! SaYoLe !"

La foule devenait de plus en plus nombreuses.

Gothrom se promenait par hasard dans les parages, en proie à une crise de folie, lorsqu'il vit l'attroupement. Il s'approcha et entendit quelques bribes.

Liberté.... Sayole... Président... Content...

Son état de confusion était grand et aucune cohérence ne semblait vouloir illuminer son esprit.

Soudain son regard s'illumina, un sourire éclaira son visage. Puis il hurla.

Libérez Laguiole le Samsonite ! Liberez Laguiole le Samsonite ! Liberez le Président Content !!!

Quelques personnes le foudroyèrent du regard, puis il partit. Sans comprendre les raisons véritables de cet attroupement.

Les bruits se faisaient de plus en plus imposant. L’Hastrateur Odrouk qui passait par hasard dans la capitale fut apostrophé par les cris d’Hommes et d’enfants. Il suivit les voix, l’oreille tendue. Petit à petit, il commençait à comprendre la signification de leurs cris. Ils disaient :

- SaYoLe Hangrateur ! SaYole Hangrateur !

Que cela pouvait bien signifier ? Odrouk se le demandait. Lorsqu’il avait enfin rejoint les manifestants, il vit son compère Cyrus et plusieurs hommes à ses côtés. Ne comprenant rien à cette révolte surprenante, il demanda :

- Que se passe t-il ? Pourquoi ces hommes crient le nom de SaYole ? Eclaire-moi…

Attendant une réponse, Odrouk marchait dans le sens de la marche.

Cyrus alors étonné de la tournure de plus en plus amusante de la manifestation trouva amusant de lancer son "Porte-Sexe" dans la foule, il courut ainsi et se dénudat de plus en plus, laissant apparaitre son corp a qui aurait voulu le voir et meme a ceux qui ne le voulaient pas d'ailleur.
Nu, l'orc entrat dans une folie des plus grandes il massacra chaque garde qui s'aventurais un peu trop dans la foule - Non, ce n'était plus une foule mais une horde - Cyrus, entre deux gardes, vit alors que nombres d'orcs présent se dévétirent tout comme lui, il en fut heureux et S'écriat :

" Tous a poil pour SaYoLe ! "

Quand soudain il appercut le Sieur Odrouk, Cyrus toujours nu dit simplement ceci:

" Je ne sais pas mais C'est drolement amusant ! "

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La foule était en délire et avait une envie de plus en plus pressante de se diriger carrément devant le palais Hangratiale. La seule chose qui les retenait, c'était les gardes y'en avait beaucoup plus !

Quand l'orc se dénuda, il y eut un gros silence, l'homme se retourna, et ses yeux lui lançèrent des éclairs:

"Si vous vous trouvez marrant, très bien, allez y. Mais ici, on n'est pas là pour rigoler, si vous continuez, on se fera un plaisir de vous apprendre notre façon de penser.

Partez, autrement je crains fort de ne pas pouvoir me retenir, sale plouck !"

L'homme le fixa encore plus profondément :

"Quand je vous vois j'ai honte, d'être Aguératonnien !"

Puis il se tourna vers la foule :

"Nous avons des idéaux, ces idéaux ont été bafoué par un fonctionnaire qui pense plus à la fille qu'il va avoir ce soir, qu'à notre sécurité et la justice.

Messieurs Dames, c'est pour ça que vous êtes ici ! Ne laissons plus d'autres personnes décidées à notre place. Sauvons ce qui reste de digne dans ce pays ! Sauvons l'être qui représente l'attraction, celui qui nous fait bouger.

Sauvons SaYoLe !"

Et la foule reprit

"SaYoLe SaYoLe !"

L'orc, toujours dénudé fixa l'homme qui l'avait insulté, il le dévisageat et s'approchat de lui en pleure:
" On peut, Sniiif, meme pu etre, Sniiiif... On peut meme plus s'amuser "

L'orc remit ses habilles et continua de manifester.

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Une femme qui manifestait se tourna vers l'hastrateur et lui expliqua à travers les cris et les hurlements :

"Le sir SaYoLe a été démi de ses fonctions injustement, pendant 20 jours. Nous manifestons pour qu'il soit réhabilité, et pour qu'il ait des excuses."

La foule continuait à scander le nom puis et l'homme se tourna vers l'orc :

"L'heure n'est plus à s'amuser, cher orc. L'heure est grave, la dictature est en train de se mettre en place. Lutte à nos côtés !"

Et encore les mêmes cris.

Aelis était dans l'assemblée depuis le début de la manifestation. Elle ne parlait pas et laissa les autres prendre le dessus. Elle approuva jusque là les thèses énoncées. Mais là l'heure est très grave. Il fallait s'exprimer, sa liberté était en jeu

Il n'est même plus question d'une simple suppression de pouvoirs d'une vingtaine de jours, c'est d'un régime totalitaire auquel nous avons à faire là ! L'heure est grave ! Aguératon même est menacé. Notre liberté même l'est aussi ! Si nous ne réagissons pas maintenant c'est toute notre société qui périera sous les yeux d'une poignée de révolutionnaires, prétendants pouvoir dirigérer Aguératon. .

Elle s'étonna elle même de ce qu'elle venait de dire.

Voulez vous tous périr ? Voulez vous entamer vos libertés pour la simple jouissance de quelques malautrus ?

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Haradrim qui n'était non loin d'ici s'ajouta à la foule et regarda les choses se dérouler. Il cria comme tous les gens ici :

- Nous devons aider SaYoLe de Thanit contre cette injustice.

- Vive SaYoLe ! ! ! !

Ce sieur resta avec cette assemblée et écouta le reste.

Un groupe d’energumen mené par un être tout aussi loufoque se mirent à chanter:

Au près de SaYoLe qu’il fait bon, bon bon. Au près de SaYoLe qui fait bon d’y vivre.

Puis dès la fin de la chanson ce même groupe scanda:

SaYoLe on t’aime !!!

Et le bruit des tambours accompagnant ces paroles raisonna:

Tata ta tatata…

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La Foule grandissait à vue d'oeil, et bientôt la Cour fut trop petite, ils envahirent les batiments, mais aussi les rues alentours.

On entendait de partout des cris de soutien au Sir SaYoLe.
L'homme qui devait être le chef, vu les nombreuses interventions faites, écouta l'intervention de la Dame Aelis, il trouva qu'elle allait un peu loin, mais après tout. S'il fallait ça pour réhabiliter le sir SaYoLe pourquoi pas.
"S'il vous plait ! S'il vous plait !"

Le vacarme se calma, et l'homme monta sur le rebord de la fontaine :

"Mes chers amis, c'est un plaisir de vous voir ici tous réuni pour défendre le même but : Réhabiliter le sir SaYoLe.
Ne nous trompons pas, le combat que nous menons sera dur et long. Nous échouerons sans doute, mais au moins nous allons montrer que le peuple n'est pas passif. Qu'il agit ! Qu'il défend ce qu'il croit juste !"

Un rugissement ébranla la Cour. L'homme attendit que celui ci se calme avant de reprendre :

"Je vous propose que quelques personnes aillent répandre notre parole à travers tout Aguératon, les autres suivez- moi. Nous allons au Palais Hangratial, et quelques personnes resteront ici pour continuer à protester."

Il y eut quelques bruits étouffés

"Pour SaYoLe ?
Pour SaYoLe !!!! Pour SaYoLe !!!! Pour SaYoLe !!!! Pour SaYoLe !!!!"

Et là la foule se déchaina.

Suite à l'explication qu'une gentille Dame lui apporta, Odrouk comprit la raison de cette manifestation. Il se plongea dans ses pensées puis il lui répondit.

- Merci ! Mais rassurez-vous, cela ne se passera pas comme ça...

Les manifestants se faisaient de plus en plus nombreux. Zigzaguant entre les corps compressés, Odrouk s'éloigna de la foule. Une fois à l'écart de tous, il pensa si fort que ce qu'il pensait, il le chuchotait.

- On se moque de nous. Je me plaindrais au plus haut de la Hiérarchie. Cette sanction est complètement absurde et disproportionnée. Direction le Palais Hangratial !

Griffon assistait à la scène, il souriait. Toute la garde était rassemblé, prets à agir, il se tourna vers ses hommes et leur tint.

"Ne faites rien, rentrez chez vous! Ces gens la ont raison..."

Il tourna sur ses talons et rentra au poste de Garde.

Ayrwen prête à bondire sur le moindre geste de la foule entendit les ordres de sont chef:

A vos ordres chef,

Et elle enleva la main de son épée pour se diriger également vers ses quartiers.

Hiruka était à la Cour. Le bruit que faisaient les manifestants était assourdissant. Il contemplait cette foule, avec amusement. Si seulement ils savaient. Si seulement ils avaient la moindre idée des pouvoirs du Doux, ils sauraient que leur combat est perdu d'avance.

Ce qui amusa encore plus le jeune Hiruka, ce fut le comportement des gardes. Eux qui ont pour mission principale de protéger les biens et les intérêts du Doux, voilà qu'ils n'étaient même pas capables d'executer leur mission première. Nul doute que le Doux appreciera.

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La foule s'était divisée, et il ne restait plus qu'un petit groupe continuant à manifester pour la remise en fonction du Sir SaYoLe.
Une femme avait remplacé le vieil homme, et continuait avec toute son énergie de plaider pour la cause du tavernier - explorateur.

Mais un homme tout essouflé arriva :

"Nous avons gagné, l'Hangrateur lui- même a remis les fonctions de SaYoLe, nous avons gagné.
Mais, il y a eu une tuerie, les gardes nous ont attaqué. On déplore de nombreux blessés graves et deux - trois morts."

L'élan de satisfaction qui avait pris la foule se dissipa aussi vite. C'était une très mauvaise nouvelle, et les personnes qui avaient de la famille dans l'autre groupe, partirent de suite.

La femme remercia d'un signe de tête les gardes, de n'avoir rien fait, et s'enfuit comme les autres décompter les blessés, les soigner.

Griffon examinait la scène depuis une petite baraque une fois au poste de garde, il avait jugé préférable de revenir en arrière en cas de débordement. Les manifestants avaient obtenues ce qu'il désiraient, pas trop de dégâts, tout était bien qui fini bien. Il regarda la "chef de soulèvement" s'enfuir et sortie de la baraque, il alla soigner les blessés avec les autres, il se tourna vers ses hommes qui étaient avec lui.

"Venez avec moi!"

Ils sortirent de la baraques et commencèrent à arpenter les rues en quêtes de blessés. Griffon donna quelques ordres à ses chefs de groupe afin de mieux couvrir la zone. Il espérait que celle qui avait créée le mouvement l'interpelle.

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L'homme passait de blessées en blessées. Avant de venir ici, il avait mis ce qu'il avait pris dans un lieu secret et qui était en sécurité.

Il vit des gardes passaient, il eut tout de suite une réticence. Après tout c'était eux qui avaient causé les dégats, mais quand il vit qu'ils aidaient à panser les blessées, il détourna la tête et continua à s'occuper de celui qu'il soignait.
C'était un enfant, transpercé de deux fléches, une dans l'épaule droite, et une dans la cuisse gauche, quelques centimètres plus à droite, et il n'aurait jamais eu le bonheur de fonder une vraie famille.

L'homme ayant fini de le soigner - pour l'instant- il se dirigea vers celui qu'il considérait comme un chef, il baissa la tête en signe de respect, et appela :

"Garde ! S'il vous plait !"

Le garde se retourna :

"Etes vous le chef ?" demanda t'il, sur ses gardes.

Griffon venait de finir de soigner une blessure anodine. Il se retourna, lentement, quelqu'un l'avait appelé, un homme... Les deux gardes qui accompagnaient Griffon posèrent leur main sur le pommeau de leur épée, Griffon leur fit signe de ne rien faire du tout. Il regarda l'homme, ne montrant aucune expression sur son visage, pas d'animosité, pas de douceur, un visage impassible, comme lui avait appris Malenie. Il salua l'homme.

"Je suis le chef de la Garde d'Alérandir Daâh, oui..."

Voyant que l'homme était sur ses gardes, une garde passive très mal exécutée, il lui tint.

"N'ayez crainte,je ne vous ferrais pas de mal."

Il lui lança un regard interrogateur pour savoir ce que l'homme lui voulait.

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L'homme l'observa et faillit éclater de rire mais ne fit rien. Il resta sur ses gardes :

"Que faites vous là ? A part dénombrer les blessées pour les rapporter à l'hastratrice eolia, qui se fera une joie de les apprendre."

Des cris, des gémissements...

"Je m'excuse mais après ce qu'on vient d'essuyer, alors que nous ne pouvions menacer le Doux, étant donné que nous avions pas d'armes, vous comprendez aisément, que des fonctionnaires ne nous inspirent guère confiance."

Une femme arriva vers l'homme et lui sussura quelques paroles :

"Ah ben tenez, un enfant vient de mourir, réjouissez- vous."

La femme partit tristement prodiguée d'autres soins.

Griffon regardait l'homme sans ciller, puis la nouvelle frappa... Un enfant venait de mourir. Il baissa les yeux, prit sa respiration et lui répondit sèchement.

"Ho oui je me réjouis..."

Il lui lança un regard noir.

"Mon équipe n y est pour rien! J'ai demandé à mes hommes de ne rien vous faire. Et je ne pouvais pas vous venir en aide!"

Il tourna sur les talons et se dirigea vers d'autres blessés ou cadavre... La providence le guiderait.