La Nymphe de Guerre [Quête fermée]

Lirna passa plusieurs lunes dans la bibliothèque de son doux Aëraël à la recherche d’un renseignement sur cette « malédiction » qui la manipulée lors de colère importante.
La dernière fois, à la taverne, ce fut l’état d’Aëraël qui l’avait quelque peu énervée : alors que toutes personnes assistait au spectacle de son doux saoul , elle fut là encore prise par une colère inhabituelle, son teint avait viré au rouge, ses veines au niveau de ses avant-bras avaient doublé de volume, et une force incontrôlable la submergea. C’est cela qui la fit énormément souffrir, le souvenir de sa main empoignant le bras droit de son doux. Mais elle était incapable de ce défaire de cette vision. Qui au fur et à mesure devenait un hantise de plus en plus violente.
Elle parcourait donc un grand nombre de livres, mais en vain, aucune information sur cette « malédiction » ne fit son apparition sur les parchemins.
Plus les jours passaient, plus elle désespérait.
Souvent anéantie, elle allait se réfugier dans les bras de son homme, dont la chaleur la réconfortait et l’apaisait. Sensation de confort trop vite envolée lorsqu'elle voyait la marque rouge sur son bras, lui faisant se dire que le « Sombre » était plutôt en elle que dans l’homme qui la cajolait.
Ainsi, les recherches n'avançaient pas, et de plus, elle devait faire attention de ne pas se mettre dans des situations à risque, car les souvenirs lui faisait horriblement peur; Mais étant donné qu'elle passait la plupart de son temps dans cette salle avec des livres de différentes tailles et de différents ages, ces situations ne se présentaient pas...
Elle venait d’ouvrir, il y a deux lunes de cela, un livre si ancien que la couverture grise partie en poussière au simple touché de ses fins doigts, mangée par la vermines et la vieillesse. Malheureusement, aucune trace d'une quelconque sagesse des anciens, ce ne fut qu’un livre sur la chute de l’empire Méolentinas, par les ogres de l’île...
Sans intérêt...

La nuit était avancée et sombre, aucune lune n’était présente pour nimber de lumière douce les terres et on ne distinguait qu'une lueur dans la citadelle, sortant de la fenêtre du premier étage de la forteresse de Narelendûr. Lirna était là, dans cette immense pièce, une simple bougie comme éclairage pour lire le livre qu’elle tenait à la main. Le grand nord était le titre de ce livre couleur ogre, quelle referma avec lassitude:

-Et un de terminé, plus que 99783 livres, dit-elle d’une voix ironique, toute en rangeant le livres à son emplacement initial.

Elle prit un nouveau livre dans les étagères, dont la couverture était bleu turquoise, avec aucun titre apparent sur la couverture. Elle l’ouvrit délicatement pour ne pas l'abimer, car le livre semblait avoir quelques siècles. Elle découvrit la première page: une carte. On pouvait y voir le Grand Nord d'Aguératon, quoi qu'un peu différent sur certains points, prouvant ainsi l'ancienneté de l'ouvrage. Mais elle ne s’attarda pas plus sur le dessin, et passa à la page suivante qui, à sa grand surprise, alors qu'elle s’attendait à voir un grand titre et à sa suite un récit, contenait le poème suivant:

Dans ton lac si immense
Tu guettes à toute heures
Une guerrière sans défense
Pour lui porter bonheur

Dons ton humble conscience
Tu lui transmet une lumière
De grande importance
Qui finira par disparaître

-Aëraël, viens voir ce que j’ai trouvé.

Elle relut à haute voix ses quelques vers, pour qu'il l'aide à en trouver un sens, mais rien ne transparaissait particulièrement à travers ces métaphores . Elle décida de continuer le livre, alors qu'il repartait vaquer à ses occupations nocturnes.
Sur la page suivante se trouvait le dessin d'un lac, ni titre, ni légende, n'y était inscrit. Elle continua donc à faire défiler les pages, toutes recouvertes d'illustrations semblables.
Ses yeux se posèrent enfin sur un texte qui comportait un titre en lettres d’or: La Prophétie de la Nymphe de Guerre. Une intuition, un pressentiment de toucher au but naquit en elle alors, mais elle préféra attendre avant de rappeler Aëraël qui était parti à ses occupations plus loin. Elle commença sa lecture a voix haute:

-...une guerrière au sang pure se verra attribuer la lumière. Elle recevra le don de la Nymphe au moment venu. La guerrière devra la retrouver pour acquérir l’« Ismose », qui lui permettra de contrôler ce don … La recherche sera longue et douloureuse. Elle devra faire preuve de force, d’intelligence et d’amour.
La récompense de ce cheminement sera la découverte de la paix intérieure

Elle s’arrêta net, elle venait enfin trouver, une larme coula le long de sa joue, elle voulait crier sa joie mais rien ne sorti à part un chuchotement:

-Aëraël, c’est bon...

Lorsque le Lord-Empereur retourna dans la bibliothèque, il y trouva Lirna endormie, le visage paisible, la tête reposant sur la table... Ou plutôt sur un vieux grimoire bleu... Elle qui se sentait rongée de l'intérieur, elle qui s'angoissait de la blessure qu'elle avait faite à Aëraël, minime selon lui, mais signifiant qu'elle commençait à perdre le contrôle de son esprit petit à petit... C'était pour cela qu'elle s'était enfermée dans la salle de lecture et qu'elle avait juré de ne pas se reposer avant d'avoir trouvé le moyen de redevenir maitresse d'elle-même...

Lirna était donc dans les bras de Morphée, mais, il fallait bien le dire que la chaise rustique et la table en bois n'étaient pas les meubles les plus confortables pour dormir... Aëraël souleva donc le mince corps gracile de sa Douce pour aller l'allonger sur une couche douillette et la réchauffer sous d'épaisses couvertures, les régions de Narelendûr n'étant pas connues pour leur climat clément... Retournant alors dans la bibliothèque, il prit le livre et le feuilleta... Au fur et à mesure que sa lecture avançait, la lueur d'espoir de retrouver son aimée comme il l'avait rencontrée, alors disparue depuis un certain temps, revint, et il n'en fallu pas plus à son coté impulsif pour commencer les préparatifs du voyage dans les terres glacées du Grand Nord...

Cela faisait longtemps, depuis le grand retour du peuple d'Ashkialon, que le Fou n'avait pas ressorti ses affaires d'assassin au grand complet...les affaires administratives de la Cité Obscure ne le lui avait pas permis de le faire... Mais ce jour là, pour sauver sa Douce, il allait le refaire... Cirqualin, sa fidèle lame en adamantium, ses dagues, des dards traitres... Tout était là, dans l'arrière salle d'entrainement, devant ses yeux... Quittant ses habits dans lesquels sa soif d'aventure se sentait trop empâtée, il recommença le même rituel qu'auparavant, bien avant la Vague Noire... Il banda son corps nu, se couvrit de sa toge, ajusta sa cape, fixant ses dards aux poignets, glissants les dagues dans leurs fourreaux à sa poitrine et prenant fermement sa faux dans ses mains...

Le Fou ferma les yeux, ressentant sa respiration, il était prêt... La porte derrière lui s'ouvrit, laissant entrer Lirna, le visage fatigué mais ayant reprit des couleurs, qui, s'arrêtant dans l'embrasure, lui demanda :

"Qu'es tu en train de faire mon amour?"

"Je suis prêt à te suivre à la recherche de ta nymphe de guerre"

Lirna se trouvé dans l’embrasure de la sale arrière, le sanctuaire d’Aëraël, son antre d’assassin. Il était là devant elle, armé jusqu’au dents de ses dards à sa faux, avec sa grande cape noir le recouvrant totalement et le dissimulant dans l’obscurité de la pièce.
Encore une partie de son âme est resté auprès de morphée. Sans avoir grande conscience des mots que ses fine lèvres sortaient, elle compris quelques seconde après que la réponse à la question poser était déjà connue.
Son doux était près à risqué sa vie à ce mettre dans des situations propice a la sortie du sombre, dans le seul but de la suivre, une gentillesse qu’elle était sur le point d’accepté quand son âme se réveilla totalement et qu’elle pris conscience du danger a parcourir.

Non, je suis désolé mais tu ne me suivras pas. C’est trop dangereux, je ne veux pas que tu risque ta vie pour moi. Je vais affronté cette aventure seul. Dit-elle d’une voix fausse, mais la dignité l’aida à masquer sa peur.

Elle fit demie tour avent qu’il ne put répondre quoi que ce soit pris le livre de la nymphe, qu’elle mis dan son sac, puis dans la chambre elle se vêtue de son amure à la foie d’un légèreté et d’une souplesse mais si protectrice. Elle attacha une partie de ses cheveux pour dégagé le plus possible ses yeux palpitant de fatigue, de douleur, de bonheur. Pour finir elle accrocha son fourreau avec son épée faite de ses mains une épée qui j’aimais na eu une faiblesse toujours présente dans les moments les plus difficile. Elle tira la lame et ce mis en position de défense puis enchaîna une multitude de geste aussi rapide que l’on entendait q’un simple sifflement de la lame dans l’aire.

Puis elle le remis a sa place pris son sac de vivres avec le livre et sortie, un serviteur lui tendit son cheval près et elle partie en direction de la foret sous les rayon doré de l’aube. Au niveau de la foret elle se retourna en direction forteresse de Narelendûr, puis repartie lésant coulé une larme qui tomba doucement au sol en signe d’adieu.