Les Armées d'Illion

1er chapitre recorrigé (en théorie j'ai pas oublié de fautes)

Chapitre premier : Le Serment d'Illion

Il n’est rien de plus calme que la campagne impériale au sortir de l’hiver, quand les bourgeons commencent à percer sous les dernières neiges. La nature se réveillant enfin après son long sommeil hivernal. La saison des anciennes grandes invasions, mais depuis plus de cinquante ans, l'empire n’en avait pas connu et ses habitants goûtaient à la tranquillité et à la paix. Rares sont ceux qui ont connus les périodes troubles des guerres partisanes et la révolte du sieur Lysandre.

La monotonie de cette campagne endormie n’est brisée que par les ruines d’un grand château et les petites masures qui ponctuent ça et la le paysage. De la forteresse, on peut conter tant de batailles s'écrasant devant les murailles sans pouvoir les pénétrer une seule fois.

Intéressons nous davantage à l’une de ces masures de granit, plus large que haute, avec son toit en pente inversée permettant de recueillir l’eau de pluie dans d’immenses réservoirs. Elle semblait vide, seule la fumée qui s’échappait de la petite cheminée trahissait l’existence d’occupants. Les outils entreposés dans la grange trahissaient la nature paysanne des habitants de ces lieux.

Entrons dans l’unique pièce, la famille au complet est assise devant le feu accordant toute son attention à un vieil homme, qui remettait des buches dans l’âtre. En somme une scène classique de la vie rurale, n’eût été la puissante épée accrochée à l’un des murs. Un des enfants en bas âge contemplait d’un air rêveur l’arme terrible. Puis interrompant ses pensées, il s’adressait au vieil homme.


Grand-père, s’il vous plait, racontez nous encore l’histoire du château sur la colline, vous savez, celle où il est question du serment d'Illion

Louis, mon chéri, arrêtez d’importuner votre grand père, il vous a déjà raconte cette histoire plus d’une centaine de fois ! , intervient la mère d’une voix attendrie.

Non, laissez Erlana, ca ne me gêne pas, ce sont mes petits enfants tout de même. Je vais donc vous raconter la terrible histoire du serment d’Illion.


Entendant cela, les cinq enfants qui jouaient aux quatre coins de la pièce couraient se blottir au pied de leur grand-père bientôt rejoint par leurs parents, qui eux non plus ne se lassaient pas de cette histoire.


A cette époque, j’avais une vingtaine d’année, et je servais dans une des nombreuses phalanges des armées du seigneur Lysandre. Il avait organisé ses armées en petites unités d’une vingtaine de soldats et nous nous entraînions toute la journée dans les marais entourant le château. A l’époque, nous ne comprenions pas l’intérêt de telles manœuvres mais nous étions entrainés à obéir sans discuter. Un soir, notre capitaine nous a dit de nous équiper pour aller dans la forêt. Nous avons marché pendant une heure sur des petits sentiers, avant d’arriver enfin dans une combe cachée par la végétation. Un grand feu avait été allumé dans un coin et j'étais sur la scène une lumière un rien fantastique. Toutes les phalanges étaient présentes, toutes équipées et armées, nous étions les derniers. C’est alors que je remarquais le trône pose au milieu de la prairie, juste devant nous.
Enfin, le seigneur Lysandre fît son apparition, je ne l’avais encore jamais vu, ce qui me frappait, c’était son âge, il ne devait pas avoir plus de 16 ans à l’époque, c’était un beau jeune nain, bien bâti, le regard fier et droit. Sa chevelure sombre fin encadré un visage cruel. Il arborait une cotte de maille de mithrill recouverte par un surcot brodé des armoiries de sa famille, le navire blanc semblable à un cygne sur fond bleu auquel avait été ajoutée une fleur d’arkalia qui ne poussait que dans les frontières de l'empire.
A son bras était le Heaume du Dragon de Dor-lómin et a son flanc pendait l’épée de son père: Anglachel, forgée, selon la légende, par Eöl le noir dans le métal d'un météore.
Sans dire un mot, il a posé son heaume sur le sol, a sorti Anglachel de son fourreau. L’a planté dans le sol et s’est agenouillé devant. Il restait ainsi en prière pendant de longues minutes, quand il s’est enfin relevé, on pouvait lire une froide détermination dans son regard. Il ôta son gant, et s'entailla la main avec l’arme toujours figée dans le sol. Il n’avait toujours pas prononcé un mot, quand il nous a montré sa dextre ensanglanté. Alors, il prît la parole, et ce qu’il a dit ce jour là, jamais je ne pourrai l’oublier. Sa voix s’était élevée et a couvert tout l’espace. Il y avait le charisme de son père dans la voix de notre seigneur.


Soldats d’Illion, notre terre est occupée par les barbares, nos alliés sont partis sous la menace. L’honneur de l’Empire est foulé au pied par les hommes du coquelet. Nous avons courbés l’échine trop longtemps. Je vous ai entrainé à être prêt pour l'autonome. Vous êtes l’armée d’Illion, et bientôt le monde entier connaitra votre nom. Vous serez ma voix, mon bras vengeur. Je renonce en ce jour à mon nom, à ma ville. Je combattrai l’ennemi la où il se trouve. Et ne prendrai pas de repos jusqu’a ce que le nom de Gilthoniel mon père retrouve sa gloire. Car c’est sous son nom que mon épée s’abattra sur les impies. Il n’y aura pour eux nul havre ou se réfugier, nulle main tendue. Je le jure sur mon sang et sur l’épée de mon père.
Soldats des armées d’Illion, êtes vous prêt a vous exiler, a vivre comme des reclus, traqués par les chacals et les vautours, pour restaurer l’honneur de mon nom.


Sa voix s’était faite tempête, elle aurait recouvert le fracas d’une batailles, mais de toute façon, nous étions trop stupéfait pour oser dire ne serait-ce qu’un mot.


Soldats des armées d’Illion, répétez après moi: Je jure, sur mon honneur de ne pas cesser le combat tant que le coquelet, la aigue, le Séquane et le moinillon n’auront pas rendu l’âme.


Et comme un seul homme, nous avons criés “JE JURE, SUR MON HONNEUR DE NE PAS CESSER LE COMBAT TANT QUE LE COQUELET, LE SAIGUE, LE SEQUANE ET LE MOINILLON N’AURONT PAS RENDU L’AME”. Suivi de nombreux “VIVE LYSANDRE”,“GLOIRE A L’ARMEE D’ILLION”.


Lysandre nous a laissé exprimer notre joie pendant quelques minutes, puis a levé sa main. Nous nous sommes tût sur le champ. Il a ensuite appelé les capitaines de phalange et les a adoubés un par un, baptisant chaque phalange et leur remettant leur étendard. Ma phalange fut baptisée phalange du griffon et notre étendard représentait un bateau argent surmonté d’une fleur d’arkalia or et d’un griffon gueule sur champ azur.
A notre retour au château un grand banquet était organisé. C’était ma dernière soirée à Illion (que je ne reverrai par la suite qu’une seule fois dans sa gloire). Le lendemain, nous défrichions la ville et partions pour revenir plus forts.

Je suppose qu'il y a une suite, cependant j'ai relevé quelques fautes, surtout sur les a et les à... Pour le reste, je suis nul en otho, sinon quelques cafouillages mais c'est sinon c'est pas mal. J'attends la suite.

très belle charte. j'ai rien a ajouter

Griffon a écrit:

Je suppose qu'il y a une suite, cependant j'ai relevé quelques fautes, surtout sur les a et les à... Pour le reste, je suis nul en otho, sinon quelques cafouillages mais c'est sinon c'est pas mal. J'attends la suite.

Oui, en effet il y aura une suite et ce début n'est qu'un très bref aperçu de ce qui va venir
Pour les fautes, je les corrigerai quand j'aurai l'esprit moins confus

Ethalicia a écrit:

très belle charte. j'ai rien a ajouter

Je te remercie de ton compliement, mais on ne peut pas encore appeler ça une charte, ce n'est que le 1er chapitre, le plus court je pense

C'est bien de faire une charte longue, mais attention à ne pas tomber dans le trous... Évite de dire 15 fois la même chose de façons différentes, évite le remplissage.

édition ?